COLLECTIF ? (attribuées au roi LOUIS XI ??) - A. de La SALE ?
LES CENT NOUVELLES NOUVELLES. Suivent les cent nouvelles, contenant les Cent Histoires Nouveaux, qui sont moult plaisans à raconter, en toutes bonnes compagnies ; par manière de joyeuseté. Nouvelle édition, ornée de cent figures en taille-douce et d'un frontispice. Tome premier, deuxième, troisième et quatrièle (complet).
A Cologne, chez Pierre Gaillard. 1803 (i.e. 1786).
4 tome en 2 volumes grand in-12 (20 x 12,5 cm) de (1)-iv-(2)-1 feuillet blanc-136 ; (2)-182 ; (2)-151 et (2)-151-(5) pages, avec 100 figures hors-texte à l'eau-forte d'après Romain de Hooghe (seul le frontispice est signé de Romain de Hooghe et gravé par G. vander Gouwen). Les figures ne sont pas comprises dans la pagination et portent toutes une légende de quelques lignes au bas.
Reliure demi-maroquin rouge à larges coins, dos à nerfs richement ornés au petit fers dorés, gardes peigne, tête dorée, non rogné, ébarbé (reliure de la deuxième moitié du XIXe siècle signée ALLÔ au contreplat). Reliures fraîches malgré des dos légèrement passés. Intérieur parfait, sans rousseurs ni taches. Présence d'ex libris aux contreplat et sur la garde. Infimes frottements aux coins et sur les plats.
NOUVELLE ÉDITION.
Cette édition est en réalité celle de 1786 avec des titres de relais à la date de 1803, sans doute pour écouler les exemplaires invendus de cette édition du XVIIIe siècle. Les gravures sont en très beau tirage, bien net et bien encré, très intenses. Les figures mesurent environ 85 x 75 mm. Ils ne faut pas croire les bibliographes qui donnent les figures de cette édition de 1786 (1803) pour médiocres, sans doute alors n'ont-ils même pas pris la peine de les regarder, obsédés sans doute qu'ils étaient par l'édition de 1701 (également donnée à l'adresse de Pierre Gaillard à Cologne avec ces mêmes figures de Romain de Hooghe en premier tirage). Si l'édition de 1701 fait l'unanimité dans le cénacle bibliophilique, c'est avec plaisir et conviction que je défendrai cette nouvelle édition, tout aussi jolie. Le papier en est beau et bon, les gravures agréables et bien venues, le format est ici préservé (grand de marges). Notre exemplaire est revêtu d'une belle demi-reliure de maître qui lui confère un charme indéniable. Il faut savoir se battre contre les idées reçues depuis des siècles, c'est cela aussi la bibliophilie (NDLR...)
Il est vraisemblable que ce tirage de 1786 a été fait sur les cuivres originaux de 1701, probablement retouchés pour certains par Bernard Picart (remise en état après tirage de 1701, 1732 et 1736).
Les Cent Nouvelles nouvelles, dites du roi Louis XI, recueil de contes, composés de 1456 à 1461 à la cour du duc de Bourgogne Philippe le Bon, pendant le séjour que fit au château de Genappe le dauphin Louis, fils de Charles VII. Pour distraire les ennuis de l'exil du dauphin, chaque seigneur à son tour faisait un joyeux récit; dans l'édition publiée en 1486 par Ant. Vérard, les Nouvelles portent les noms de ceux qui les contèrent, et celles qui sont attribuées à Monseigneur, sans autre désignation, appartiennent, dit l'éditeur, au dauphin lui-même. Un secrétaire, ajoute la tradition, recueillit et rédigea ces histoires qui égayaient la cour de Bourgogne s'accorde, en effet, à reconnaître aux Cent nouvelles nouvelles un auteur unique, qui recueillit sans doute ses matériaux dans les réunions de Genappe, mais qui donna au livre sa forme et son style. A n'en pas douter, cet auteur est Antoine de La Sale, à qui l'on doit encore Les quinze joyes du mariage et l'Histoire du petit Jehan de Saintré. Il demeurait à Genappe, et son nom figure dans le recueil même, où se trouvent d'ailleurs les formes de pensée et de style particulières à ses autres ouvrages.
Références : Cohen, 361 (premier tirage).
Provenance : de la bibliothèque de Villeneuve-Butel avec son ex libris gravé (époque de la reliure) ; de la bibliothèque du poète et critique littéraire Pierre Cheymol avec son ex libris gravé (moderne).
BEL EXEMPLAIRE PARFAITEMENT ÉTABLI A LA FIN DU XIXe SIÈCLE D'UN DES PLUS JOLIS LIVRES ILLUSTRES PAR LES VIGNETTES AU XVIIIe SIÈCLE (à l'images du Décaméron de Boccace, des contes et des fables de La Fontaine).
VENDU
LES CENT NOUVELLES NOUVELLES. Suivent les cent nouvelles, contenant les Cent Histoires Nouveaux, qui sont moult plaisans à raconter, en toutes bonnes compagnies ; par manière de joyeuseté. Nouvelle édition, ornée de cent figures en taille-douce et d'un frontispice. Tome premier, deuxième, troisième et quatrièle (complet).
A Cologne, chez Pierre Gaillard. 1803 (i.e. 1786).
4 tome en 2 volumes grand in-12 (20 x 12,5 cm) de (1)-iv-(2)-1 feuillet blanc-136 ; (2)-182 ; (2)-151 et (2)-151-(5) pages, avec 100 figures hors-texte à l'eau-forte d'après Romain de Hooghe (seul le frontispice est signé de Romain de Hooghe et gravé par G. vander Gouwen). Les figures ne sont pas comprises dans la pagination et portent toutes une légende de quelques lignes au bas.
Reliure demi-maroquin rouge à larges coins, dos à nerfs richement ornés au petit fers dorés, gardes peigne, tête dorée, non rogné, ébarbé (reliure de la deuxième moitié du XIXe siècle signée ALLÔ au contreplat). Reliures fraîches malgré des dos légèrement passés. Intérieur parfait, sans rousseurs ni taches. Présence d'ex libris aux contreplat et sur la garde. Infimes frottements aux coins et sur les plats.
NOUVELLE ÉDITION.
Cette édition est en réalité celle de 1786 avec des titres de relais à la date de 1803, sans doute pour écouler les exemplaires invendus de cette édition du XVIIIe siècle. Les gravures sont en très beau tirage, bien net et bien encré, très intenses. Les figures mesurent environ 85 x 75 mm. Ils ne faut pas croire les bibliographes qui donnent les figures de cette édition de 1786 (1803) pour médiocres, sans doute alors n'ont-ils même pas pris la peine de les regarder, obsédés sans doute qu'ils étaient par l'édition de 1701 (également donnée à l'adresse de Pierre Gaillard à Cologne avec ces mêmes figures de Romain de Hooghe en premier tirage). Si l'édition de 1701 fait l'unanimité dans le cénacle bibliophilique, c'est avec plaisir et conviction que je défendrai cette nouvelle édition, tout aussi jolie. Le papier en est beau et bon, les gravures agréables et bien venues, le format est ici préservé (grand de marges). Notre exemplaire est revêtu d'une belle demi-reliure de maître qui lui confère un charme indéniable. Il faut savoir se battre contre les idées reçues depuis des siècles, c'est cela aussi la bibliophilie (NDLR...)
Il est vraisemblable que ce tirage de 1786 a été fait sur les cuivres originaux de 1701, probablement retouchés pour certains par Bernard Picart (remise en état après tirage de 1701, 1732 et 1736).
Les Cent Nouvelles nouvelles, dites du roi Louis XI, recueil de contes, composés de 1456 à 1461 à la cour du duc de Bourgogne Philippe le Bon, pendant le séjour que fit au château de Genappe le dauphin Louis, fils de Charles VII. Pour distraire les ennuis de l'exil du dauphin, chaque seigneur à son tour faisait un joyeux récit; dans l'édition publiée en 1486 par Ant. Vérard, les Nouvelles portent les noms de ceux qui les contèrent, et celles qui sont attribuées à Monseigneur, sans autre désignation, appartiennent, dit l'éditeur, au dauphin lui-même. Un secrétaire, ajoute la tradition, recueillit et rédigea ces histoires qui égayaient la cour de Bourgogne s'accorde, en effet, à reconnaître aux Cent nouvelles nouvelles un auteur unique, qui recueillit sans doute ses matériaux dans les réunions de Genappe, mais qui donna au livre sa forme et son style. A n'en pas douter, cet auteur est Antoine de La Sale, à qui l'on doit encore Les quinze joyes du mariage et l'Histoire du petit Jehan de Saintré. Il demeurait à Genappe, et son nom figure dans le recueil même, où se trouvent d'ailleurs les formes de pensée et de style particulières à ses autres ouvrages.
Références : Cohen, 361 (premier tirage).
Provenance : de la bibliothèque de Villeneuve-Butel avec son ex libris gravé (époque de la reliure) ; de la bibliothèque du poète et critique littéraire Pierre Cheymol avec son ex libris gravé (moderne).
BEL EXEMPLAIRE PARFAITEMENT ÉTABLI A LA FIN DU XIXe SIÈCLE D'UN DES PLUS JOLIS LIVRES ILLUSTRES PAR LES VIGNETTES AU XVIIIe SIÈCLE (à l'images du Décaméron de Boccace, des contes et des fables de La Fontaine).
VENDU