André ALCIAT (Andrea Alciato)
OMNIA ANDREAE ALCIATI V. C. EMBLEMATA : cum commentariis, quibus emblematum omnium aperta origine, mens authoris explicatur, & obscura omnia bubiaque illustrantur. Per Claudium Minoem divionensem. Postrema hac editione in meliore formam redacta, & multis mendis, summa cum diligentia excusa.
Parisiis, Apud Hieronymum de Marnef, & Vuduam Gulielmi Cavellat sub Pelicano monte D. Hilarii. 1583. [Charles Roger pour : Paris, Jérôme de Marnef & la veuve de Guillaume Cavellat].
1 fort volume petit in-8 (17 x 12 cm environ) de 8 feuillets non chiffrés y compris le titre dans un joli encadrement gravé sur bois, 717 pages chiffrées (achevé d'imprimer au verso du dernier feuillet de table "Parisiis, excudebat Carolus Rogerius Anno Domini 1583. Octavo Cal. Februarii.") et 1 feuillet pour la marque de l'imprimeur (marque au griffon).
Reliure plein maroquin rouge, dos lisse orné de roulettes et petits fers, plats encadrés d'une roulette à la grec, roulette dorée sur les coupes, doublures et gardes de papier marbré, tranches marbrées (reliure ancienne postérieure, exécutée vers 1800). Quelques légères ombres à la reliure par ailleurs parfaitement conservée. Charnières un peu lâches, ensemble solidement relié, cahiers parfaitement alignés. Intérieur frais. Quelques feuillets de la table à la fin rognés courts. Beau papier pratiquement sans rousseurs. Impression en caractères romains et italiques. Texte en latin, passages en grec. Ratures anciennes sur le titre.
NOUVELLE ÉDITION ILLUSTRÉE DE 211 TRÈS JOLIS BOIS GRAVÉS DANS DES ENCADREMENTS [50 x 36 mm sans les encadrements].
L'épître qui ouvre le volume est datée du 13 avril 1580. On trouve ensuite des pièces liminaires de Nicolas Goulu, Estienne Pasquier, Germain Audebert, Nicolas Quatersolidus, suivies d'une épître de Claude Mignault au lecteur (de Dijon).
"André Alciat, célèbre jurisconsulte, né à Milan en 1492, mourut Pavie, en 1550. Claude Mignaut, professeur de droit, né à Talant près de Dijon, mourut à Paris vers 1603, dans un âge fort avancé. Il suivit l'usage adopté par les savants de son époque, en habillant son nom à la grecque : De Mignaut, il fit Minos. Ses commentaires sur les emblèmes d'Alciat ont été fort estimés. Publiés pour la première fois en 1574, ils furent souvent réimprimés ; on peut en compter quatorze éditions dans les vingt-cinq dernières années du XVIe siècle. Celle de 1583, Paris, Marnef, est très-belle ; et les figures sur bois dont elle est ornée, sont d'un bon artiste. C'est l'une des éditions revues et corrigées par l'auteur, dès 1580. La Dédicace a Augustin de Thou, Jean de La Guesle et Barnabé Brisson, est datée d'Étampes le 15 avril 1580 ; Y Avis au lecteur est de la même année. Cet Avis renferme des détails curieux sur les commentateurs d'Alciat et sur les auteurs qui publièrent au XVIe siècle, des livres d'emblèmes. Les pièces liminaires contiennent, en outre, un savant. Traite sur l'origine des symboles, emblèmes et devises, ainsi que des Éloges de Mignaut et de son œuvre, en vers grecs et latins, signés par Nic. Gulon, professeur royal de grec ; P. Pineau, de Vendôme ; Est. Pasquier ; Germain Audebert, d'Orléans, et Nic. Quatresols. Les emblèmes commentés sont suivis de tous les passages grecs qui se trouvent dans Alciat, traduits littéralement par Nic. Gulon ; d'une Table méthodique des emblèmes ; d'un Éloge de l'ouvrage d'Alciat, prononcé par Mignaut au collège royal de Bourgogne, à Paris, en 1576 ; et enfin d'une table des choses et des mots contenus en ces commentaires. La marque du librair est sur le titre, et celle de l'imprimeur sur le dernier feuillet." (extrait du Bulletin du Bibliophile, n°529 - octobre 1856 - ex. relié en veau fauve coté 30 fr. à la librairie Téchener).
"Cette édition, une des plus complètes, est enrichie de figures gravées sur bois pour chaque emblème, très-fines et très-jolies." (Téchener, Description bibliographique des livres choisis en tous genres, vol. 1, n°12688).
Au simple coup d'œil on voit que la très grande majorité de ces jolis bois gravés a été très bien imprimée, ils sont très nets, bien encrés, dans de jolis encadrements faits de quatre bordures réglées. Les bois ne sont pas usés. Ils sont restés anonymes mais très bien dessinés (à noter que 3 d'entre eux portent comme marque la double croix de Lorraine - cette double croix de Lorraine serait la marque du graveur lorrain Pierre Woeriot). On trouve à la fin des emblèmes d'arbres.
Références : Renouard, imprimeurs, fascicule Cavellat Marnef-Cavellat, n°408 ; Adams A-609 ; Brun, p. 108 ; Catalogue descriptif des éditions françaises, néo-latines et autres, 1501, n°19 ; Sears, A collection of the Emblem books of Andrea Alciati, p. 32.
BEL EXEMPLAIRE EN MAROQUIN ANCIEN DE CETTE TRÈS JOLIE EDITION ILLUSTRÉE DES EMBLÈMES D'ALCIAT.
VENDU
OMNIA ANDREAE ALCIATI V. C. EMBLEMATA : cum commentariis, quibus emblematum omnium aperta origine, mens authoris explicatur, & obscura omnia bubiaque illustrantur. Per Claudium Minoem divionensem. Postrema hac editione in meliore formam redacta, & multis mendis, summa cum diligentia excusa.
Parisiis, Apud Hieronymum de Marnef, & Vuduam Gulielmi Cavellat sub Pelicano monte D. Hilarii. 1583. [Charles Roger pour : Paris, Jérôme de Marnef & la veuve de Guillaume Cavellat].
1 fort volume petit in-8 (17 x 12 cm environ) de 8 feuillets non chiffrés y compris le titre dans un joli encadrement gravé sur bois, 717 pages chiffrées (achevé d'imprimer au verso du dernier feuillet de table "Parisiis, excudebat Carolus Rogerius Anno Domini 1583. Octavo Cal. Februarii.") et 1 feuillet pour la marque de l'imprimeur (marque au griffon).
Reliure plein maroquin rouge, dos lisse orné de roulettes et petits fers, plats encadrés d'une roulette à la grec, roulette dorée sur les coupes, doublures et gardes de papier marbré, tranches marbrées (reliure ancienne postérieure, exécutée vers 1800). Quelques légères ombres à la reliure par ailleurs parfaitement conservée. Charnières un peu lâches, ensemble solidement relié, cahiers parfaitement alignés. Intérieur frais. Quelques feuillets de la table à la fin rognés courts. Beau papier pratiquement sans rousseurs. Impression en caractères romains et italiques. Texte en latin, passages en grec. Ratures anciennes sur le titre.
NOUVELLE ÉDITION ILLUSTRÉE DE 211 TRÈS JOLIS BOIS GRAVÉS DANS DES ENCADREMENTS [50 x 36 mm sans les encadrements].
L'épître qui ouvre le volume est datée du 13 avril 1580. On trouve ensuite des pièces liminaires de Nicolas Goulu, Estienne Pasquier, Germain Audebert, Nicolas Quatersolidus, suivies d'une épître de Claude Mignault au lecteur (de Dijon).
"André Alciat, célèbre jurisconsulte, né à Milan en 1492, mourut Pavie, en 1550. Claude Mignaut, professeur de droit, né à Talant près de Dijon, mourut à Paris vers 1603, dans un âge fort avancé. Il suivit l'usage adopté par les savants de son époque, en habillant son nom à la grecque : De Mignaut, il fit Minos. Ses commentaires sur les emblèmes d'Alciat ont été fort estimés. Publiés pour la première fois en 1574, ils furent souvent réimprimés ; on peut en compter quatorze éditions dans les vingt-cinq dernières années du XVIe siècle. Celle de 1583, Paris, Marnef, est très-belle ; et les figures sur bois dont elle est ornée, sont d'un bon artiste. C'est l'une des éditions revues et corrigées par l'auteur, dès 1580. La Dédicace a Augustin de Thou, Jean de La Guesle et Barnabé Brisson, est datée d'Étampes le 15 avril 1580 ; Y Avis au lecteur est de la même année. Cet Avis renferme des détails curieux sur les commentateurs d'Alciat et sur les auteurs qui publièrent au XVIe siècle, des livres d'emblèmes. Les pièces liminaires contiennent, en outre, un savant. Traite sur l'origine des symboles, emblèmes et devises, ainsi que des Éloges de Mignaut et de son œuvre, en vers grecs et latins, signés par Nic. Gulon, professeur royal de grec ; P. Pineau, de Vendôme ; Est. Pasquier ; Germain Audebert, d'Orléans, et Nic. Quatresols. Les emblèmes commentés sont suivis de tous les passages grecs qui se trouvent dans Alciat, traduits littéralement par Nic. Gulon ; d'une Table méthodique des emblèmes ; d'un Éloge de l'ouvrage d'Alciat, prononcé par Mignaut au collège royal de Bourgogne, à Paris, en 1576 ; et enfin d'une table des choses et des mots contenus en ces commentaires. La marque du librair est sur le titre, et celle de l'imprimeur sur le dernier feuillet." (extrait du Bulletin du Bibliophile, n°529 - octobre 1856 - ex. relié en veau fauve coté 30 fr. à la librairie Téchener).
"Cette édition, une des plus complètes, est enrichie de figures gravées sur bois pour chaque emblème, très-fines et très-jolies." (Téchener, Description bibliographique des livres choisis en tous genres, vol. 1, n°12688).
Au simple coup d'œil on voit que la très grande majorité de ces jolis bois gravés a été très bien imprimée, ils sont très nets, bien encrés, dans de jolis encadrements faits de quatre bordures réglées. Les bois ne sont pas usés. Ils sont restés anonymes mais très bien dessinés (à noter que 3 d'entre eux portent comme marque la double croix de Lorraine - cette double croix de Lorraine serait la marque du graveur lorrain Pierre Woeriot). On trouve à la fin des emblèmes d'arbres.
Références : Renouard, imprimeurs, fascicule Cavellat Marnef-Cavellat, n°408 ; Adams A-609 ; Brun, p. 108 ; Catalogue descriptif des éditions françaises, néo-latines et autres, 1501, n°19 ; Sears, A collection of the Emblem books of Andrea Alciati, p. 32.
BEL EXEMPLAIRE EN MAROQUIN ANCIEN DE CETTE TRÈS JOLIE EDITION ILLUSTRÉE DES EMBLÈMES D'ALCIAT.
VENDU