dimanche 20 février 2011

Le célèbre procès de Beaumarchais et l'affaire Goëzman (1775). Bel exemplaire des Mémoires en belle condition d'époque.



Pierre-Augustin Caron de BEAUMARCHAIS

MÉMOIRES DE M. CARON DE BEAUMARCHAIS, écuyer, conseiller-secrétaire du roi, lietenant-général des chasses au bailliage & capitainerie de la Varenne du Louvre, grande vénerie & fauconnerie de France, accusé de corruption de juge CONTRE M. Goëzman, conseiller de la grand chambre au Parlement de Paris, accusé de subornation & de faux. Mme Goëzman, & le sieur Bertrand, accusés. Le sieur Marin, gazetier de France, & le sieur Darnaud-Baculard, conseiller d'ambassade, assignés comme témoins.

A Paris, s.n., 1775.

in-12 de 499 pages.


SUIVI DE :

MÉMOIRE POUR PIERRE-AUGUSTIN CARON DE BEAUMARCHAIS.

A Paris, s.n., 1775.

in-12 de 143 pages dont les XIV premières sont chiffrées en romain. 2 tableaux dépliants.

2 parties en 1 volume in-12 (17 x 10 cm).

Reliure pleine basane fauve marbrée de l'époque, dos orné, pièce de titre, tranches rouges (reliure de l'époque). Volume en excellent état de reliure et d'une fraîcheur intérieure remarquable.


NOUVELLE ÉDITION EN PETIT FORMAT.

La première partie du volume contient les premiers Mémoires à consulter sur cette célèbre affaire de justice. Avec la seconde partie, qui a son propre titre et une pagination particulière, ce volume renferme l'intégralité de ce qui a été publié à l'époque. Beaumarchais se défend contre l'accusation de corruption lancée contre lui par le conseiller Goëzman. Ce personnage était le juge de l'affaire qui opposait le dramaturge au comte de la Blache, héritier du fameux financier Pâris-Duverney, pour une dette contestée de 15000 livres. Ces Mémoires ont paru tout d'abord séparément au format in-4. Ce procès retentissant influera fortement sur la carrière littéraire de Beaumarchais puisque son Berbier de Séville fut interdit de représentation par le roi Louis XV lui-même qui venait juste de lire ces Mémoires (1774). L'affaire, qui passionne le public et qui en suit le cours grâce aux Mémoires, se solde par un arrêt du 26 février 1774. Le Parlement de Paris condamne Beaumarchais et la dame Goëtzman au blâme et à une amende ; Gabrielle Julie est en outre condamnée à restituer les fameux quinze louis, pour être employés au pain des prisonniers de la Conciergerie. Le même arrêt ordonne que les mémoires de Beaumarchais soient lacérés et brûlés par l'exécuteur de la haute justice, que ceux de Louis Valentin Goetzmann supprimés. Goëtzman, mis hors de Cour, se démit de sa charge en 1774 et Beaumarchais, déchu de ses droits civiques, chercha alors à regagner les faveurs de la Cour.

BEL EXEMPLAIRE EN AGRÉABLE CONDITION D'ÉPOQUE.

VENDU

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