jeudi 6 février 2025

FUCKWELL [alias Alphonse MOMAS] L'Amoureuse de jeunes Garçons. Par Fuckwell. C. Lewis et Co, éditeurs, San Francisco [imprimé par ?, Paris, vers 1905] Edition originale publiée à Paris vers 1905. Bel exemplaire de ce roman pornographique clandestin rare.


FUCKWELL [alias Alphonse MOMAS]

L'Amoureuse de jeunes Garçons. Par Fuckwell.

C. Lewis et Co, éditeurs, San Francisco [imprimé par ?, Paris, vers 1905]

1 volume in-12 (18 x 12 cm) de 206-(2) pages.

Reliure de l'époque à la bradel pleine percaline rouge, titre et filets dorés au dos, doublures et gardes de papier gris. Exemplaire à l'état proche du neuf, très frais. Intérieur frais imprimé papier vergé.

Edition originale publiée à Paris vers 1905.


Fuckwell est le pseudonyme d'Alphonse Momas.

"C'est l'histoire d'une jeune fille qui a horreur des hommes mûrs et du mariage ; elle emploie son intelligence à attirer et à séduire les garçonnets dont elle façonne les désirs sexuels." (Dutel)







Références : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1880 et 1920, n°24 (imprimé par l'imprimeur qui utilise les ornements Lew. avec typographie typique de cet imprimeur) ; Perceau, 193 ; Pia, Les livres de l'Enfer, 38

"Elle avait excité toute sa sensualité sur cet acte du suçage, et l'événement répondit à ses espérances. Cette queue, jeunette et rondelette, blanche et fine, ces appendices mignonnets, elle les adore en toute conscience, elle les adorait dans on éveil. [...] Prestement déculotté, il arriva près d'elle la queue à la main et dit : - J'attends que tu commences. - Oh ! si tu attends, mon pauvre Octave, tu hésiteras souvent. Petite bête, on demande, et on vous répond oui ou non, selon qu'on peut ou qu'on ne peut pas. Mais, petit cochon, on jurerait que ça s'est allongé ! Ah ! tu sais, si ça pouss trop, plus de bonne amie. Elle le tripotait avec amour ; ila la saisit par les épaules pour l'amener sur les genoux ; elle se laissa aller, ouvrit la bouche, et le suça avec mille gentillesses. [...]" (extrait)






Alphonse Momas est né en 1846 et est mort à Paris le 6 juin 1933. Fonctionnaire à la Préfecture de la Seine dans les années 1890, il s'est surtout fait remarqué par les très nombreux romans érotiques et .... dont il abreuva l'édition française de 1895 à 1910 environ. Il vira mystique et publia ensuite, à la fin de sa vie, plusieurs opuscules ésotériques. Pour livrer ses orgies verbales au public il utilisa plusieurs pseudonymes : Bébé, Clic-Clac, L'Érotin, Fuckwell, Le Nismois, Léna de Mauregard, Camille Mireille, Mercadette, Pan-Pan, Tap-Tap, Trix, Un journaliste du dernier siècle, Zéphyr.

Volume rare (le tirage d'autres ouvrages de Momas était de l'ordre de 250 exemplaires seulement).

Bel exemplaire de ce roman pornographique clandestin rare.

VENDU

mercredi 5 février 2025

Madame B*** (Avocat) [Alphonse MOMAS] | La Femme endormie. J. Renold, éditeur-libraire, à Melbourne (Australie) [Paris, par ?] Edition originale publiée à Paris en 1899. ans doute l'un des premiers livres érotiques mettant en scène une poupée mécanique ancêtre de toutes les inventions modernes actuelles. Superbe exemplaire de cet ouvrage pornographique clandestin très rare.


Madame B*** (Avocat) [Alphonse MOMAS]

La Femme endormie.

J. Renold, éditeur-libraire, à Melbourne (Australie) [Paris, par ?]

1 volume petit in-8 (17,8 x 12,4 cm) de 180 pages.

Reliure de l'époque à la bradel pleine percaline rouge, titre et filets dorés au dos, doublures et gardes de papier gris. Exemplaire à l'état proche du neuf, très frais. Intérieur parfait imprimé sur beau papier vergé.

Edition originale publiée à Paris en 1899.


Madame B*** est le pseudonyme d'Alphonse Momas. L'éditeur de cet ouvrage est le même que celui des ouvrages comportant les ornements Lew. (Dutel).

A partir de la page 149 il y a un autre texte intitulé : Un C... [con] prêté pour un rendu. Pièce érotique en deux actes.

"Un paillard, dont les femmes n'arrivent pas à satisfaire les lubricités, se fait confectionner une maîtresse mécanique (poupée pas très gonflable mais très gonflée ...). Il en jouit, tout comme le mécanicien qui inventa la merveille, mais celui-ci en cachette du premier." (Dutel)


"Il tapait d'une main, et de l'autre il se décullotait avec rage. Il s'arrêta de frapper, quitta son paletot, son pantalon, son gilet, envoya promener le tout sur le tapis ; une claque encore et il se rua sur la croupe de Méa (la poupée ...), encula la poupée avec furie, avec délices, sautant et ressautant sur le corps, qu'il pelotait dans toutes ses parties. Quelle fête ! Quel coït ! La pensée de son amante inanimée provoquait des passions le jetait dans un paroxysme endiablé de rut amoureux, et il possédait le mannequin comme il ne possédait aucune femme." (extrait)













La pièce de théâtre érotique quant à elle met en scène un commissaire de police et Madame Cornenbois la femme du commissaire  et la belle Athénaïs ... Vengeance à tous les étages avec le commissaire compatissant ...

"Le Commissaire (vaincu, regarde en souriant, la croupe de sa volage épouse) - Non, je n'ai pas ce courage (il s'agenouille et humecte de salive le trou du cul de sa bourgeois et, se relevant, se met en devoir d'enculer Athénaïs qui se prête de la meilleure grâce du monde à cette délicate opération. Athénaîs (soupirant) : - Ah ! chéri ... tu y es .. va doucement ! Adèle (souriant à son mari) - Narcisse, un vis-à-vis pour le quadrille ... Mets-moi ! le aussi ... comme à elle, veux-tu ? [...] Enfile le cul à ta petite femme ... fais-lui des cochonneries bien gentilles. Cornenbois (promène sa pine en érection dans l'entre-fesses d'Adèle et appuie sur l'anus pour lui introduire sa pine dans le cul). - Oh ! j'y suis mignonne, dans ton trou. [...]" (extrait)

Références : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1880 et 1920, n°290 ; Perceau, 181 ; Pia, Les Livres de l'Enfer, 463

Sans doute l'un des premiers livres érotiques mettant en scène une poupée mécanique ancêtre de toutes les inventions modernes actuelles.

Superbe exemplaire de cet ouvrage pornographique clandestin très rare.

VENDU

Alphonse MOMAS ? | BELOT (Adolphe) ? | Les Stations de l'Amour. Lettres de l'Inde et de Paris recueillies et publiées par l'auteur de La Passion de Gilberte. Chez tous les libraires et se vend A Paris Maison Mystère Fin du XIXe siècle (C. Hirsch, vers 1899). 2 volumes in-12 reliés à l'époque. Deuxième édition rare de ce texte pornographique littéraire.



[Alphonse MOMAS ?] [ BELOT (Adolphe) ?] 

Les Stations de l'Amour. Lettres de l'Inde et de Paris recueillies et publiées par l'auteur de La Passion de Gilberte.

Chez tous les libraires et se vend A Paris Maison Mystère Fin du XIXe siècle (C. Hirsch, vers 1899)

2 volumes in-12 (17 x 11 cm) de VIII-[9] à 210 et 180 pages.

Reliure de l'époque pleine percaline rouge, dos avec titre et filets dorés. Reliures fraîches. Intérieur frais malgré de petites pliures de papier dans la marge basse de quelques feuillets et les feuillets en regard des gardes brunis, feuillet de faux-titre des deux volumes partiellement fendus dans la marge intérieure. Impression sur bon papier vergé. Pages de titre imprimées en rouge et noir.










Mention "imprimé à petit nombre" au verso des faux-titres.

Deuxième édition rare de ce texte pornographique littéraire.

Cette édition est mentionnée comme nouveauté à la fin de La Maîtresse et l'Esclave et a du paraître juste avant cet ouvrage. Elle figure également dans les catalogues (1900 et 1902) de la Maison Richard sous le n°113 avec un extrait de la longue notice de Hirsch. On trouve un autre extrait de cette notice dans Perceau 167-4 (Dutel).

L'édition originale a paru en 1896 à Bruxelles probablement par Henry Kistemaeckers. Ce texte est attribué à Adolphe Belot par Dutel (ce que nous pensons être une erreur).

Si cet ouvrage est bien sorti de la plume d'Adolphe Belot, ce serait la preuve que cet auteur de romans populaires, certes souvent légers voire flirtant avec un érotisme et un esprit subversif certains, que Belot a osé la littérature pornographique. Mais personnellement nous n'y croyons pas et c'est plutôt à Alphonse Momas qu'il faut attribuer ce texte pornographique. D'ailleurs Adolphe Belot est mort en 1890 et à moins que ce texte n'ait trouvé dans ses papiers secrets ... (nous n'y croyons pas non plus).

Alphonse Momas est né en 1846 et est mort à Paris le 6 juin 1933. Fonctionnaire à la Préfecture de la Seine dans les années 1890, il s'est surtout fait remarqué par les très nombreux romans érotiques et .... dont il abreuva l'édition française de 1895 à 1910 environ. Il vira mystique et publia ensuite, à la fin de sa vie, plusieurs opuscules ésotériques. Pour livrer ses orgies verbales au public il utilisa plusieurs pseudonymes : Bébé, Clic-Clac, L'Érotin, Fuckwell, Le Nismois, Léna de Mauregard, Camille Mireille, Mercadette, Pan-Pan, Tap-Tap, Trix, Un journaliste du dernier siècle, Zéphyr.

L'auteur entreprend de nous raconter, dans cette oeuvre de longue haleine (2 volumes ...), l'histoire véridique de jeunes époux modernes que les nécessités de l'existence ont momentanément séparés, et qui, s'étant rendu la liberté, se tiennent fidèlement au courant de leurs aventures respectives.









"Et Dora allongeant et écartant ses jambes, montrait à la petite sa grotte d'amour qui baillait. [...] Je me précipitai à genoux devant la conque rose, tandis qu'Amalla, honteuse d'avoir été prévenue, se glissait comme une couleuvre sous la chaise, et, se jetant à plat ventre sur la natte, prenait entre ses lèvres monsieur Priape qui s'était dressé et battait le vide. [...] Flora avait mis sa langue dans la bouche de Dora qui se prêtait complaisamment au jeu nouveau, pendant que moi-même, allongeant la main, je rendais à la première, avec mon doigt, le même office qu'à la seconde avec ma langue. Et ma gentille negalie suçait toujours ! [...] Maud, toute à son affaire, jetait les plus significatives exclamations : - Oh !  vous ne savez pas ... comme c'est bon ... de se braler sur ... des cheveux ... oh ! oh ! Jouissons tous ... ensemble ... [...] Ah ! tiens ... voilà, jouis Dora ... Flora , ah ! ... je jouis ! [...]" (extrait)



Bel exemplaire de cet ouvrage pornographique fin de siècle rare.

VENDU

mardi 4 février 2025

[HANRIOT, Jules-Armand ?] [Joseph APOUX ?] | Album de 23 photographies originales de dessins originaux (aquarelles ou gouaches) par un artiste de la fin du XIXe siècle [probablement Hanriot ou Apoux]. Vers 1880-1900 [Tirages photographiques de l'époque ou légèrement postérieurs vers 1900-1910]. Album format oblong 18,5 x 13,5 cm (photographies 15 x 11 cm contrecollées sur papier brun de l'album). Très intéressant et rare album érotique de chevet.


[HANRIOT, Jules-Armand ?] [APOUX, Joseph ?]

Album de 23 photographies originales de dessins originaux (aquarelles ou gouaches) par un artiste de la fin du XIXe siècle [probablement Hanriot]

Vers 1880-1900 [Tirages photographiques de l'époque ou légèrement postérieurs vers 1900-1910]

Album format oblong 18,5 x 13,5 cm (photographies 15 x 11 cm contrecollées sur papier brun de l'album). Cordelette verte. Premier plat de l'album décoré de fleurs et feuillages gaufrés (voir photo). Parfait état de l'album. La première photographie a un petit grignotage dans la marge basse, sans gravité (dans le fond uni du dessin).

Très intéressant et rare album érotique de chevet (destiné à rester dans le tiroir de la table de nuit du côté de l'homme ...) composé de 23 dessins érotiques de qualité reproduits ici par la photographie sur papier-carton mat.






L'artiste qui a réalisé les dessins originaux n'est pas identifié avec certitude mais il pourrait s'agir d'Hanriot dont le style se retrouve dans toutes les compositions.

Jules-Armand Hanriot (1853-1930) était peintre, dessinateur et graveur. On lui doit notamment des séries de gravures pour les ouvrages coquins de Marc de Montifaud : Les Nouvelles drolatiques (1880-1883) ; Les Fileuses et Les Nouvelles amoureuses de Charles Aubert (1884-1885) ; etc. Ses participations à des ouvrages grivois autorisés le conduisent à des démêlés avec la justice aux côtés des auteurs condamnés (Marc de Montifaud notamment). La fin de sa carrière semble avoir été plus sage. Il meurt en 1930.







Nous n'avons pas trouvé d'albums tels que celui-ci, ouvertement érotique (pornographique selon l'appréciation) dans la bibliographie iconographie de cet artiste. Si les dessins d'où ces clichés photographiques ont été faits ne sont pas de la main d'Hanriot il faudra chercher un autre artiste de son entourage au style très proche. Dans ce contexte et dans ce style un autre candidat possible serait Joseph Apoux (bien connu à l'époque pour ses estampes érotiques mais rarement plus pornographiques). Joseph Apoux est né le 5 novembre 1846 au Blanc (commune du Val-de-Loire) et il est mort le 11 novembre 1910 au Kremlin-Bicêtre. Peintre, graveur et illustrateur français, proche du décadentisme il est connu des iconophiles pour les estampes qu'il a réalisé entre 1880 et 1900, notamment pour l'éditeur parisien René Pincebourde. Il donna plusieurs albums d'estampes sur divers sujets mais presque toujours autour de la femme et du thème du fantastique ou de l'étrange. Il avait été la peinture avec le peintre Gérôme. Il se spécialise ensuite dans la gravure à l'aquatinte et à la pointe sèche. Il expose à partir de 1880 et participe à l'Exposition internationale de blanc et noir en 1886. Joly, quai Saint-Michel, et le marchand d'estampes René Pincebourde, rue de Verneuil, sont ses éditeurs entre 1880 et 1900. Il est l'auteur de nombreuses caricatures et de suites de gravures teintées d'un érotisme assez mortifère. On lui doit notamment un Alphabet pornographique, des Rêveries fantastiques, des Sorcières, des Vampires, des Caprices à l'eau-forte, des Danseuses, etc. On sait assez peu de choses de sa vie. Sa peinture représente la plupart du temps des scènes de famille mais ses toiles seront en majorité détruites par lui avant sa mort. Il vit à Paris avec sa cousine Clarisse Camus, avec qui il a trois enfants : Clarisse — qui devient mannequin-modiste chez Paquin —, Marie et Henri. Ce qui nous fairait pencher en faveur d'Apoux serait le modelé des visages des personnages qui ne sont pas sans rappeler certains visages de ses estampes.

Les scènes érotiques représentées sont le plus souvent situées dans des intérieurs bourgeois richement décorés. Alcoves, salons, lit, mais aussi grange à foin, fauteuil confortable, sont des lieux propices aux ébats hétérosexuels ou saphiques de personnages dédiés au plaisir de celui qui les observe.























NDLR : Les photographies présentées côte-à-côte dans cette annonce sont un montage de notre part pour faciliter la vision globale de toutes les illustrations ou presque.

Très bel album de la plus grande rareté dans cette condition parfaite.

Prix : 2 300 euros

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