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vendredi 30 novembre 2018
Daisy Lennox. Le Pensionnat de Madame Clerval. 16 héliogravures par Léo Fontan (1933). Exemplaire broché resté très frais. Collection des Orties Blanches (Jean Fort).
Daisy Lennox
Le Pensionnat de Madame Clerval. Avec seize gravures hors texte de Fontana (Léo Fontan).
Paris, Collection des Orties Blanches (Jean Fort), 1933
1 volume in-8 (23 x 14 cm) broché de 256 pages. 16 héliogravures par Léo Fontan. Excellent état. Léger choc au dos et fente du papier le long des mors (quelques centimètres en pied du dos). Exemplaire très frais.
Edition originale.
"[...] Les deux jeunes femmes, car Mme Clerval, âgée de 32 ans à peine, était dans la pleine maturité de sa beauté de brune, se décoiffèrent, se firent leurs nattes, et commencèrent à se dévêtir. Bientôt elles n’eurent plus que leurs bas et leurs chemises de jour qu’elles conservèrent. Mme Clerval ôta même ses bas et dit à Marguerite : « Voilà, je vais m’étendre sur le bord du lit ; tu me donneras une douzaine de claques sur les fesses, aussi fort que tu le pourras, et après je te dirai ce que je veux ; ne crains pas de frapper fort, personne ne peut nous entendre, car toutes les portes sont calfeutrées." (extrait).
Très belles illustrations de Léo Fontan (1884 – 1965) qui a notamment dessiné pour des revues légères comme la Vie parisienne. On voit ici de belles scènes de fessées. Hommes ou femmes à la manœuvre. Tout en délicatesse.
Très bon exemplaire.
Prix : 160 euros
Jean Claqueret. Les Faisceaux Rouges (1935). Collection des Orties Blanches. 8 illustrations en héliogravure par Léon Courbouleix sous le pseudonyme de Dumoulin.
Jean Claqueret. Léon Courbouleix illustrateur (sous le pseudonyme de J. X. Dumoulin)
Les Faisceaux Rouges.
Paris, Collection des Orties Blanches, 1935
1 volume in-8 (19,5 x 14,5 cm), broché de 215 pages. 8 illustrations volantes en héliogravure par Léon Courbouleix. Très bon état.
Très bon exemplaire.
VENDU
jeudi 29 novembre 2018
Alphonse Momas. Fouetteuses. Nimègue, 1927 [Eric Losfoeld, vers 1955]. 10 illustrations libres. Bel exemplaire.
[Alphonse Momas]
Fouetteuses.
Nimègue, 1927 [Eric Losfeld, vers 1955]
1 volume in-8 (20,2 x 14,6 cm), broché de 110 pages + 10 illustrations très libres en noir hors-texte. Couverture bleue imprimée or à rabats, seconde couverture blanche imprimée en vert. Excellent état, proche du neuf.
Edition publiée au milieu des années 1950 par Eric Losfeld selon Dutel qui indique seulement 9 illustrations.
Il s'agit d'une réédition de Fouetteuse paru en 1901. L'auteur est Alphonse Momas. Ouvrage condamné pour la première fois le 24 octobre 1957.
Alphonse Momas est né en 1846 et est mort à Paris le 6 juin 1933. Fonctionnaire à la Préfecture de la Seine dans les années 1890, il s'est surtout fait remarqué par les très nombreux romans érotiques et pornographiques dont il abreuva l'édition française de 1895 à 1910 environ. Il vira mystique et publia ensuite, à la fin de sa vie, plusieurs opuscules ésotériques. Pour livrer ses orgies verbales au public il utilisa plusieurs pseudonymes : Bébé, Clic-Clac, L'Érotin, Fuckwell, Le Nismois, Léna de Mauregard, Camille Mireille, Mercadette, Pan-Pan, Tap-Tap, Trix, Un journaliste du dernier siècle, Zéphyr.
Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°1600.
Bel exemplaire très frais.
Prix : 195 euros
Jean de Villiot (Hugues Rebell). Flagellation. La Maison de la Verveine (1904). Charles Carington éditeur, tirage à 500 ex. sur vergé de Hollande. Bel exemplaire broché.
La Flagellation à travers le monde. La Maison de la Verveine. Illustrations de Martin Van Maele et Emile Mas.
Paris, Librairie des Bibliophiles Parisiens [Charles Carrington], 1904 [imprimerie de la veuve Félix Guy et Cie à Alençon].
1 volume in-8 broché (23 x 14,5 cm) de XV-(1)-252-(3) pages. Illustrations en noir dans le texte et hors-texte. Texte entièrement encadré en rouge (encadrement de style Art Nouveau). Excellent état. A noter que le recto du faux-titre ainsi que le verso du dernier feuillet (page vierge avec encadrement) sont brunis (acidité du papier des gardes blanches), bordure extérieure de la page de titre également brunie (5 mm). Très belle impression sur papier vergé de Hollande. Le volume est encore sous son papier cristal ancien.
Tirage limité à 500 exemplaires tous sur vergé de Hollande (notre exemplaire n'a pas été numéroté).
Cet ouvrage a été publié la première fois en français sous le titre "Les Mystères de la Maison de la Verveine" en 1901. L'édition originale anglaise date de 1881-1882.
"Après avoir pataugé au milieu de tant d'ouvrages lourds, insipides, sinon absolument répugnants, sur la flagellation, c'est avec un réel plaisir que l'on tombe finalement sur un volume écrit avec tact et avec art, que l'on peut lire sans appréhension. Dans cet ouvrage on nous trace un tableau très fidèle et très minutieux de ce qu'est un pensionnat fashionnable pour demoiselles à Brighton, à notre époque, et le récit roule principalement sur les punitions corporelles infligées aux aimables pensionnaires de la maison." (Bibliographie raisonnée des principaux ouvrages français et anglais sur la flagellation, 1901).
Cet ouvrage à la mise en page très soignée a été publié dans la collection "La Flagellation à travers le monde" dirigée par Charles Carrington et qui comprend de très jolis ouvrages sur ce thème.
Bel exemplaire tel que paru. Peu commun.
VENDU
mercredi 28 novembre 2018
Tap-Tap (Alphonse Momas) Fouet et Martinet (1904). Tirage à 250 exemplaires sur Hollande. Exemplaire unique enrichi de 17 aquarelles originales. Bel exemplaire.
TAP-TAP [Alphonse Momas]
Fouet et Martinet.
Paris, Isidore Liseux, 1904
1 volume in-8 (19 x 14,5 cm) de 174 pages. 17 jolies aquarelles originales anonymes dans les marges ou hors-texte.
Reliure de l'époque pleine percaline rouge, titre doré au dos. Très bon état. Belle impression sur papier de Hollande.
Tirage à 250 exemplaires tous sur papier de Hollande.
Les exemplaires sont numérotés au composteur.
Edition publiée à Paris en 1904 probablement par Duringe ou Carrington, mais C. Hirsch a également utilisé ce même fleuron de titre Scientia Duce pour des éditions imprimées par Kapp. Elle a été imprimée par C. Renaudie sur un papier de Hollande (en réalité un vergé d'Arches). L'ouvrage est identique à l'édition données sous la même date où seule la mise en page de la page de titre change (Dutel, n°321).
Un martinet se mêle d'avoir des sentiments, et convie le lecteur à le suivre dans l'oeuvre délicate que lui assigne la volonté d'une charmante institutrice. Tap-Tap est le pseudonyme d'Alphone Momas. (Dutel). Centré sur le fouet ce roman est d'une écriture très libre digne de Momas.
Alphonse Momas est né en 1846 et est mort à Paris le 6 juin 1933. Fonctionnaire à la Préfecture de la Seine dans les années 1890, il s'est surtout fait remarqué par les très nombreux romans érotiques et pornographiques dont il abreuva l'édition française de 1895 à 1910 environ. Il vira mystique et publia ensuite, à la fin de sa vie, plusieurs opuscules ésotériques. Pour livrer ses orgies verbales au public il utilisa plusieurs pseudonymes : Bébé, Clic-Clac, L'Érotin, Fuckwell, Le Nismois, Léna de Mauregard, Camille Mireille, Mercadette, Pan-Pan, Tap-Tap, Trix, Un journaliste du dernier siècle, Zéphyr.
Notre exemplaire a été enrichi anciennement de 17 jolies aquarelles qui semblent toutes de la même main et ne sont pas signées (voir photos).
Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en Français entre 1880 et 1920, n°322. Perceau 238 ; Pia, Les Livres de l'Enfer, 486.
Bel exemplaire de cet ouvrage déjà passablement rare, unique avec dessins originaux.
VENDU
jeudi 22 novembre 2018
L'Adam lascif ou Lettre à la marquise. Attribué à Mirabeau. Edition clandestine illustrée par Gaston Barret (1950). 19 pointes sèches érotiques. Tirage à 352 exemplaires. 1 des 50 ex. avec suite en noir avec remarques libres sur papier fin d'Auvergne. Rare.
[Gabriel Honoré Riquetti, comte de MIRABEAU (attribué à)]
L'ADAM LASCIF OU LETTRES A LA MARQUISE. Avec des figures finement gravées pour animer par l'image ces billets fort galamment troussés.
Au Carquois d'Argent, s.d. [vers 1950]
1 volume in-4 (25 x 19,5 cm), en feuilles, sous couverture rempliée imprimée en gris et bleu. Très bon état, très frais.
Tirage à 352 exemplaires seulement.
Celui-ci, 1 des 50 exemplaires sur Marais pur fil contenant le tirage définitif en sanguine des 19 pointes sèches et accompagné d'une suite en noir avec remarques libres des 19 pointes sèches (tirage sur papier fin d'Auvergne).
Le détail du tirage est le suivant : 1 ex. unique sur Japon nacré ; 1 ex. sur Japon Impérial ; 18 ex. sur Marais pur fil ; 50 ex. sur Marais pur fil ; 50 ex. sur Marais pur fil ; 130 ex. sur Marais pur fil ; 50 ex. sur Hollande et 26 ex. sur Marais pur fil et 26 ex. sur Marais pur fil (marqués différemment, avec suites et dessins selon les tirages).
Édition publiée vers 1950 d'après Dutel, ornée de 19 gravures libres (pointes sèches) de Gaston Barret tirées en noir, dont 10 hors-texte et 9 bandeaux. 9 Vignettes sur bois tirées en bistre placées en tête de chaque lettre.
Cet ouvrage épistolaire est attribué à Mirabeau le fils (sans preuve bibliographiques tangibles semble-t-il), auteur de l'Erotica Biblion. Il est composé de 9 lettres adressées à une marquise. C'est de l'histoire détournée d'Adam et Ève dont il s'agit. Le ton galant et libre du texte s'accorde parfaitement avec l'illustration délibérément furieuse et érotique donnée ici par Gaston Barret.
"Saviez-vous, Marquise très chère, que je languis furieusement de vous, à un point que vous ne pouvez soupçonner et que l'absence de vos nouvelles porte à son comble ? Je me meurs de vous dévêtir en imagination, de vous caresser de mille manières et de feindre que je vous fais pâmer sans pâmer moi-même. Et je n'ai même plus la ressource d'aller besogner cette chambrière dont je vous ai parlé : la belle s'est enfuie l'autre semaine avec une troupe de comédiens ambulants. [...] Sachez pour le moment que le jour approchait où notre charmante Eve et notre fol Adam allaient être, hélas ! chassés du paradis terrestre. Je ne sais ce que le serpent avait déjà conté à votre aïeule, mais elle montrait depuis quelques temps de la langueur et passait de longues heures à rêver sur la mousse. On eût dit qu'elle ne montrait plus la même vivacité à caresser et à sucer le beau vit de son seigneur et maître et n'avait plus la même hâte à recevoir dans son con la baguette enchantée ! [...]" (extrait)
Ouvrage savoureux en tous points.
Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°951 ; Inconnu à Pia.
Bel exemplaire de ce clandestin bibliophilique rare et superbement illustré. Ici dans son rare tirage en sanguine avec suite.
Prix : 1.200 euros
mercredi 21 novembre 2018
Pierre Louÿs. Au temps des juges (1933). Edition clandestine tirée à petit nombre et superbement illustrée de 12 eaux-fortes érotiques en couleurs attribuées à André Collot.
Pierre LOUYS - André COLLOT, illustrateur
AU TEMPS DES JUGES. Chants bibliques de P. L.
Aux dépens d'un amateur, 1933
1 volume in-4 (24,5 x 20 cm), broché, 60-(1) pages. 12 eaux-fortes libres en couleurs hors-texte et 28 bandeaux (non libres) imprimés en bleu. Texte imprimé en noir en très gros caractères dans un encadrement de filet bleu. Couverture de papier bleu imprimé argent. Dos fissuré recollé en tête et en queue. Intérieur frais. Quelques fines rousseurs à l'achevé d'imprimer.
EXEMPLAIRE ACCOMPAGNÉ D'UNE SUITE DE 5 (SUR 12) EAUX-FORTES AVEC REMARQUES IMPRIMÉES EN BLEU VERT.
Il a été fait en outre un tirage à 20 exemplaires avec aquarelle originale, croquis et cuivre encré ayant servi au tirage.
Les gravures sont attribuées à André Collot. Elles sont d'une extrême finesse et la mise en couleurs est très réussie. Superbe illustration quasi "biblique" pour ce texte hautement "biblique".
Ce texte, finalement très court, mérite d'être reproduit en intégralité ici :
"Au temps des Juges, il arriva qu'un jeune marchand nommé Joël, de la tribu de Nephtali, partit pour Jérusalem. Il n'emportait rien qu'un manteau, et un bâton à la main et une lourde bourse pendue à sa ceinture ; et à tous les carrefours il priait le Seigneur afin de suivre la bonne voie. Et comme il marchait, une nuit, le long du lac de Génésareth, il rencontra deux filles qui venaient au-devant de lui ; deux sœurs de même visage et de même vêtement. Lorsqu'elles furent en face de lui et sous la clarté de la lune, elles retroussèrent leurs robes ensemble depuis leurs chevilles, jusqu'à leurs nombrils et montrèrent leurs parties honteuses et murmurèrent : "Couche avec nous." Joël cracha par terre à gauche, et il leva son bâton et cria : "Allez-vous-en ! Allez-vous-en de ma route, putains !" Oui, nous sommes putains", dit Michol, la plus jeune des deux sœurs, en lissant les poils de son ventre. "Oui, nous sommes putains pour le plaisir des hommes. Voici nos vulves noires que nous te présentons. Choisis." Disant cela elle prenait le membre de Joël, et le sentant déjà dressé elle lui dit en élargissant les cuisses : "Viens ! mon ventre a soif de ta semence chaude. Donne-moi une pièce d'argent et couche avec moi." Et tandis que Michol, nue jusqu'à la taille tenait le membre par le bout, Salomith, l'aînée, le prit par la racine et dit : "Couche avec la petite. Elle est en chaleur." Et Joël se laissa conduire par le membre et donna une pièce d'argent. Entre les buissons et la rive du lac, Michol se mit à genoux dans l'herbe pour ne pas souiller sa robe, et des deux mains elle s'appuya sur la terre. Et Joël, semblablement, se mit à genoux derrière elle. Comme un taureau qui va monter sur une génisse. Et Salomith empoigna de la main droite le membre de Joël, comme la vachère empoigne le membre du taureau et elle le planta droit dans le trou, disant ... Béni soit de l'éternel, celui qui sème sa semence dans le ventre de ma sœur. Le membre pénétra jusqu'au fond et refoula du bout la petite matrice qui n'avait point encore conçu. Et Joël fit avec vigueur les mouvements de la copulation. Tant qu'enfin le plaisir de ses reins le fit trembler sur les genoux, et sept longs jets de sperme jaillirent de son membre dans la chair chaude de Michol qui remuait ses hanches fermes. Et souriait par-dessus l'épaule. Quand il eut fait, elle s'accroupit dans l'eau du lac, et des ses doigts, elle tira le sperme de son ventre. Puis, se tournant vers la lune, elle pissa sur les eaux pour conjurer la conception. Et Joël lui aussi s'ablua sur la rive : mais quand il revint, Salomith, la sœur, lui essuya le membre avec ses cheveux noirs, si délicatement que les testicules vides se regonflèrent. Alors Salomith plaça le membre entre ses deux mamelles qu'elle serra sur lui comme des cuisses amoureuses et elle dit : "Tu aimes mes seins ?" Il répondit : "J'aime tes seins. Ils sont plus beaux que ceux de ta sœur." Alors Salomith fit glisser le membre le long de son corps jusqu'aux poils de son ventre qui poussaient comme les herbes hautes sur le bord du lac de Génésareth, et de ses deux mains, elle ouvrit les lèvres rouges de sa vulve. Tu aimes ma vulve ?" lui dit-elle. Et comme il essayait d'y entrer d'un coup, tel qu'un cheval en rut qui couvre une femelle, Salomith lui dit : "Non, non, non. Ne sais-tu pas quelle fille je suis ? Je suis une putain : tu me l'as dit. Une putain fille de putain ; ma mère est putain. Si Dieu me donne des filles, j'en ferai des putains qui feront fouiller leur chair par la chair des passants. Ne me baise pas la bouche : c'est une bouche de putain." Mais il lui baisait la bouche et la heurtait entre les jambes. "Tu aimes ma vulve de putain ?" répéta-t-elle. Et il dit tout bas : "J'aime ta vulve." Alors, cessant de le railler, elle releva sa robe plus haut que ses épaules et Michol la prit pour la pendre à un arbre et Salomith complètement nue se jeta sur le corps de Joël. Et elle sera les flancs de l'homme entre ses genoux et en faisant remuer sa croupe jusqu'à terre comme une danseuse de Sido, elle s'assit doucement sur la pointe du membre qui entra jusqu'au fond et la fit frémir. Quand cela fut, elle frotta ses poils sur ceux de Joël, puis en soulevant les reins et en les abaissant, elle fit elle-même soixante fois, les mouvements de la copulation. Et Michol, accroupie derrière, caressait les testicules et quand elle sentit le sperme jaillir, elle murmura elle aussi : "Béni soit de l’Éternel celui qui sème sa semence dans la matrice de ma sœur." Bientôt Salomith se releva et le membre sortit de son ventre et retomba dans l'herbe fraîche, et elle recueillit sur ses doigts le sperme qui coulait de sa vulve et elle le mit dans son anus pour conjurer la conception. Puis elle se mit à genoux en frappant le sol du front et en tournant ses fesses vers la pleine lune et elle pissa par derrière de façon que le jet de son urine retomba dans les eaux du lac. Puis elle arracha une poignée d'herbe et s'en bourra la vulve, et elle entra dans le lac jusqu'à la ceinture et laissa tomber l'herbe avec le sperme. Et elle faisait des sortilèges parce qu'elle ne voulait point d'enfant. Et Joël lui aussi s'ablua sur la rive. Et Salomith lui dit alors : "Tu es las. Remettons nos vêtements et suis-nous. Notre maison est ta maison. Notre servante est ta servante. Tu dormiras entre ma sœur et moi." Mais Joël répondit : "Je ne suis pas si las. Je paillarderai jusqu'au jour sur toi, sur ta sœur et sur ta servante." Et Salomith dit : "Gloire à Dieu qui t'as mis sur notre route. Je te prostituerai ma servante comme ma soeur, sur mon propre lit." (texte intégral).
Un texte en tous point savoureux auquel il ne manque, en guise d'exclamation sainte finale, que le mot : Amen
Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°1059 ; Pia, Les livres de l'Enfer, 100. Pierrat, Livre des livres, 100 : « les initiales P.L. désignent évidemment Pierre Louÿs, mais ce recueil de Chants bibliques ne s'accompagne d'aucun fac-similé de manuscrit renforçant leur attribution à l'auteur d'Aphrodite et des Chansons de Bilitis ».
BON EXEMPLAIRE DE CE SUPERBE CLANDESTIN ÉROTIQUE ILLUSTRÉ SUR UN MAGNIFIQUE TEXTE LIBRE DE PIERRE LOUYS.
Prix : 600 euros
jeudi 15 novembre 2018
Fessée entre filles. Spanking. Ensemble complet des 16 photographies originales argentiques d'époque pour Les Délicieux caprices d'une jolie dominatrice (1934). Dimensions 16,5 x 11 cm montées sur carton 18 x 13 cm. Fétichisme, dessous féminins, fouet. Superbe ensemble, des plus rares.
[F. Demarnes] - [Photos Studio Biederer]
[LES DÉLICIEUX CAPRICES D'UNE JOLIE DOMINATRICE]
[Paris. S.d. (vers 1934)]
Ensemble complet des 16 photographies en tirages argentiques pour illustrer Les Délicieux caprices d'une jolie dominatrice.
Dimensions : 16,5 x 11 cm. Montées sur carton d'époque avec encadrement de filets rouges (18 x 13 cm).
Rare ensemble en excellent état. Quelques petits éclats en bordure de quelques photographies. Voir photos.
16 PHOTOGRAPHIES ARGENTIQUES ORIGINALES (VERS 1934).
Comme l'indique Christophe Bier dans sa bibliographie des éditions du Couvre-Feu (éditions Astarté, 2013) : "Les photographies du studio Biederer illustrant cet ouvrage ont aussi été vendues séparément." Ces photographies servaient à illustrer l'ouvrage dont il donne le descriptif suivant : "F. Dermanes. Les Délicieux caprices d'une jolie dominatrice, Editions du Couvre-feu, 8, rue de Tracy, Paris, s.d. (circa 1934). Format à l'italienne (27,4 x 20), reliure éditeur de 35 ff. n. ch. dont 16 ff. avec photos contrecollées en tirages argentiques 11,5 x 16,5 provenant du Studio Biederer sur une feuille cartonnée avec un encadré rouge, imprimerie spéciale des Editions du Couvre-feu, 93, rue Campans, Paris. Tirage limité à 300 ex. numérotés au composteur. (C. Bier, Ed. du Couvre-feu, p. 141 ; les photographies sont reproduites sur 4 pages (pp. 44-47).
Les frères Jacques et Charles Biederer, d’origine tchèques, s’installent à Paris peu avant la première guerre mondiale, en s’enregistrant officiellement comme photographes portraitistes.
C’est à partir des années 20 que leur logo disparaît pour prendre des pseudonymes. Ils commencent une production "de masse" en travaillant pour des éditeurs de cartes postales.
Tous les fantasmes des acheteurs sont développés, mais les deux frères ont su rester à l’écart de la noirceur ou du côté avilissant du milieu, en choisissant des modèles du milieu laissant transparaître une décontraction et une bonne humeur. Ils fourniront dès le début des années 1930 des photos pour des album-livres tel que l’ArdenteTutelle de Jim Galding .(notice SVV Colin du Bocage, 2013).
RARE SUITE DEVENUE QUASIMENT INTROUVABLE COMPLÈTE DE 16 PHOTOGRAPHIES ARGENTIQUES D'UNE DOMINATRICE ET SON ESCLAVE.
VENDU
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