[Anonyme.]
Le Roman de la Santé. Que reste t_il après ?
Paris_Tokio (vers 1965)
1 volume in-8 (19 x 15 cm), broché de 141 pages. 21 photographies 13 x 9 cm ajoutées contrecollées sur papier blanc et intercalées dans le volume (dont 3 photographies en couleurs). Couverture vert pâle imprimée en noir. Très bon état général. Quelques petites taches à la couverture sans gravité. Photographies en excellent état.
Il s'agit d'une réédition de La Veuve Amoureuse qui fait partie du Roman de la Luxure, paru pour la première fois en 1904.
Les 21 photographies argentiques ont été ajoutées à l'époque par un amateur. Deux d'entre elles montre un godemichet '60 en action. Les autres photographies sont semblables à celles qu'on trouve dans les romans photos édités à la même époque par Pierre Delalu et Pierre Goetz.
"Nous étions donc six hommes pour cinq femmes ; il y avait surtout un très beau prêtre, jeune mais débauché par les autres, qui faisait partie de nos réunions, et nous fîmes les plus folles et les plus extravagantes orgies de tous genres. Nous nous mîmes à la suite les uns des autres avec la pine au cul ; une femme entre deux hommes, ayant chacune, attaché à la ceinture, un gros godmiché avec lequel elles enculaient les hommes devant elles, pendant que les hommes avaient la pine dans le cul des femmes. Ces révérends et saints hommes connaissaient une infinité de manières de varier les plaisirs, nous excitant à de tels excès de débauches que la verge fut bientôt obligée d’entrer en action. Tous, de temps en temps, nous nous procurions le plaisir de la double jouissance, mais les femmes l’éprouvaient à chaque réunion. Tous ces saints prêtres avaient des pines superbes, mais pas une aussi grosse que la mienne, et tous aimaient à sentir la mienne dans leurs culs quand l’occasion s’en présentait. L’hiver se passa rapidement au milieu de toutes ces délices. Au printemps, la santé de monsieur Nixon empira et nous partîmes pour Naples où, par nécessité, nos jouissances amoureuses furent plus rares. En mai, nous retournâmes en Angleterre, mais le pauvre monsieur Nixon était évidemment foutu. La Frankland me raconta que plus sa santé était mauvaise, plus il était passionné. Sa passion pour lui gamahucher le con s’était encore augmentée et sa pine semblait même reprendre plus de vigueur à mesure que la santé se retirait de son corps, car, chaque nuit, il la foutait dans le con et, le matin, la faisant mettre à genoux, il l’enculait en caressant et admirant ses superbes fesses. Lui et elle sentaient qu’il se tuait, mais c’était plus fort que lui, et il déclara que si ça devait le tuer, il ne pourrait pas mourir d’une plus heureuse mort. En effet, un mois après notre retour, il fut atteint d’une attaque d’apoplexie au moment où sa pine était engloutie jusqu’aux couilles dans le trou du cul de sa femme. Il vécut encore un mois après. Il laissa sa fortune entière à sa femme, sauf un legs de 50.000 francs à chacune de mes sœurs, et un autre de 25.000 francs pour moi." (extrait final).
Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°2291 (édition publiée à la fin des années 60 selon Dutel).
Bon exemplaire de ce curiosa déjà rare et rendu unique avec ses 21 photographies originales argentiques contrecollées ajoutées et bien choisies à l'époque.
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