AGOSTINO NIFO, en latin Augustinus Niphus, (vers 1473 - 1539)
PRIMA PARS OPUSCULORUM MAGNI AUGUSTINI NIPHI MEDICES PHILOSOPHI Suessani, in quiq. libros divisa, secundum uarietatem tractandorum, ab ipso met nuper in lucem edita. Contenta librorum sequenti indice monstrantur.
Venetijs. M. D. XXXV. Impressum Venetijs per Petrum de Nicolinis de Sabio. Impensis Domini Octaviani Scoti. Anno domini. M. D. XXXV. [Venise, des presses de Scotus pour Nicolas de Sabio].
1 volume petit in-4 (210 x 153 mm) de 4 feuillets non chiffrés (titre et tables), 134 pages et 1 feuillet blanc. Dérelié, cahiers solidement cousus sur nerfs de cuir. Le premier cahier a été lavé puis remonté, caviardage au titre réparé avec un papier ancien, petites piqures de vers dans les deux derniers feuillets imprimés et le dernier feuillet blanc, sans gravité. Intérieur frais. Belle impression en caractères italiques. Belle marque sur le titre.
PREMIÈRE ÉDITION.
Ce volume rare contient cinq traités du philosophe Agostino Nifo, De vera vivendi libertate libri duo, De divitijs liber unus, De his qui in solitudine apte vivere possunt liber unus, De sanctitate & prophanitate libri duo, et enfin De misericordia liber unus.
Ces traités ont été rédigés entre 1530 et 1533. Nifo était alors un philosophe reconnu, auteur d’une œuvre considérable. Après de brillantes études à l’Université de Padoue, l’une des universités italiennes les plus renommées à la fin du XVe siècle, il obtint la chaire extraordinaire de philosophie dès l’âge de vingt-trois ans, et trois ans plus tard, la chaire ordinaire. Il enseigna ensuite dans de nombreuses autres universités, à Rome notamment, protégé par le pape Léon X, ou encore à Pise, avant de s’attacher définitivement à Salerne. Malgré cette carrière remarquable, à la fois universitaire et aulique, représentative des philosophes, écrivains et artistes de son temps, Agostino Nifo reste un philosophe sinon inconnu, du moins largement méconnu. En revanche, les trente dernières années ont vu se développer, surtout chez les chercheurs anglo-saxons, des études précises sur la partie logique et scientifique de la pensée de Nifo en même temps qu’était mise en lumière l’importance de la pensée aristotélicienne dans l’Italie des XVe et XVIe siècles. (Cf. Résumé de l'édition critique, traduction, introduction et notes par L. Boulègue. 2003. De pulchro et amore (Du beau et de l'amour.) I. De pulchro liber (Le Livre du beau).
L'ensemble de ces opuscules fort rares, fut réimprimé à Paris par les soins de Gabriel Naudé en 1645, sous le titre d'Opusculia moralia et politica, cum Gabrielis Naudaei etc.
"Dans ces opuscules de philosophie morale, écrits dans la dernière partie de la vie de Nifo, se révèle la pensée de l'auteur, alors parvenue à son point d'aboutissement, à travers des questions qui étaient parfois dans l'air du temps. (...)" in Vivre pour soi, vivre dans la cité de l'antiquité à la Renaissance, par Perrine Galand-Hallyn, Carlos Lévy, p. 139.
BON EXEMPLAIRE, DÉRELIÉ, COMPLET.
OUVRAGE PEU COMMUN.
VENDU
PRIMA PARS OPUSCULORUM MAGNI AUGUSTINI NIPHI MEDICES PHILOSOPHI Suessani, in quiq. libros divisa, secundum uarietatem tractandorum, ab ipso met nuper in lucem edita. Contenta librorum sequenti indice monstrantur.
Venetijs. M. D. XXXV. Impressum Venetijs per Petrum de Nicolinis de Sabio. Impensis Domini Octaviani Scoti. Anno domini. M. D. XXXV. [Venise, des presses de Scotus pour Nicolas de Sabio].
1 volume petit in-4 (210 x 153 mm) de 4 feuillets non chiffrés (titre et tables), 134 pages et 1 feuillet blanc. Dérelié, cahiers solidement cousus sur nerfs de cuir. Le premier cahier a été lavé puis remonté, caviardage au titre réparé avec un papier ancien, petites piqures de vers dans les deux derniers feuillets imprimés et le dernier feuillet blanc, sans gravité. Intérieur frais. Belle impression en caractères italiques. Belle marque sur le titre.
PREMIÈRE ÉDITION.
Ce volume rare contient cinq traités du philosophe Agostino Nifo, De vera vivendi libertate libri duo, De divitijs liber unus, De his qui in solitudine apte vivere possunt liber unus, De sanctitate & prophanitate libri duo, et enfin De misericordia liber unus.
Ces traités ont été rédigés entre 1530 et 1533. Nifo était alors un philosophe reconnu, auteur d’une œuvre considérable. Après de brillantes études à l’Université de Padoue, l’une des universités italiennes les plus renommées à la fin du XVe siècle, il obtint la chaire extraordinaire de philosophie dès l’âge de vingt-trois ans, et trois ans plus tard, la chaire ordinaire. Il enseigna ensuite dans de nombreuses autres universités, à Rome notamment, protégé par le pape Léon X, ou encore à Pise, avant de s’attacher définitivement à Salerne. Malgré cette carrière remarquable, à la fois universitaire et aulique, représentative des philosophes, écrivains et artistes de son temps, Agostino Nifo reste un philosophe sinon inconnu, du moins largement méconnu. En revanche, les trente dernières années ont vu se développer, surtout chez les chercheurs anglo-saxons, des études précises sur la partie logique et scientifique de la pensée de Nifo en même temps qu’était mise en lumière l’importance de la pensée aristotélicienne dans l’Italie des XVe et XVIe siècles. (Cf. Résumé de l'édition critique, traduction, introduction et notes par L. Boulègue. 2003. De pulchro et amore (Du beau et de l'amour.) I. De pulchro liber (Le Livre du beau).
L'ensemble de ces opuscules fort rares, fut réimprimé à Paris par les soins de Gabriel Naudé en 1645, sous le titre d'Opusculia moralia et politica, cum Gabrielis Naudaei etc.
"Dans ces opuscules de philosophie morale, écrits dans la dernière partie de la vie de Nifo, se révèle la pensée de l'auteur, alors parvenue à son point d'aboutissement, à travers des questions qui étaient parfois dans l'air du temps. (...)" in Vivre pour soi, vivre dans la cité de l'antiquité à la Renaissance, par Perrine Galand-Hallyn, Carlos Lévy, p. 139.
BON EXEMPLAIRE, DÉRELIÉ, COMPLET.
OUVRAGE PEU COMMUN.
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