mercredi 27 janvier 2010

Monsieur Lecoq d'Emile Gaboriau (1869). Bel exemplaire finement relié à l'époque. Le deuxième volume est en première émission.




Émile GABORIAU

MONSIEUR LECOQ par ÉMILE GABORIAU. I. L'ENQUÊTE. II. L'HONNEUR DU NOM.

Paris, E. Dentu, 1869.

2 volumes in-18 (18,5 x 11,5 cm) de (4)-428 et (4)-567 pages.

Reliure demi-maroquin rouge, écrasé et poli, dos à faux-nerfs soulignés de filets à froid, auteur, titre et tomaison dorés, plats de papier marbré, doublures et gardes de papier marbré, tranches mouchetées (reliure de l'époque). Fraîche et fine reliure de l'époque parfaitement conservée, intérieur très frais, rares rousseurs, papier bien blanc. Un petit accroc sans manque au dernier feuillet du deuxième volume.



PREMIÈRE ÉDITION EN LIBRAIRIE, DONT IL N'A PAS ÉTÉ TIRÉ DE GRAND PAPIER. LE DEUXIÈME VOLUME EST ICI EN PREMIÈRE ÉMISSION.

Le premier volume porte la mention de deuxième édition sur le titre et sort de l'imprimerie de E. Donnaud, rue Cassette, 9 (Paris). Le deuxième volume est en premier tirage, sans mention, il sort des presses de Destenay à St-Amand (Cher).

Émile Gaboriau, avec son Monsieur Lecoq (1869), dans sa recherche d'auteurs de crimes, nous fait passer, comme un Balzac, dans les milieux les plus divers de la société. (Joseph Place, Chronique des Lettres, vol. 1).

C'est dans L'Affaire Lerouge que le personnage de l'inspecteur Lecoq apparait pour la première fois. Les enquêteurs mis en scène par Émile Gaboriau utilisent tous les outils de l'enquête policière standard : recherche et analyse des indices matériels, déductions, filatures, arrestations et interrogatoires, mais l'aspect moral n'est pas absent pour autant, ce qui permet de deviner l'identité des coupables bien avant la fin des livres.

Monsieur Lecoq ? Un tout jeune inspecteur convaincu que les indices peuvent révéler l’auteur d’un crime. Le père Absinthe ? Son fidèle second, bien sûr un peu ballot. L’objet de l’enquête ? Un meurtre sordide à la barrière d’Italie, une nuit de 1860…

Édition populaire par définition, ce roman policier n'a été que rarement bien relié à l'époque et encore moins bien conservé. D'ailleurs notre exemplaire porte le timbre sec de colportage des chemins de fer, signe qu'à l'origine, dans son état broché, il était vendu dans les gares. Le relieur n'a cependant pas cru bon de conserver les couvertures imprimées. La plupart des exemplaires que l'on peut encore rencontrer aujourd'hui ne sont pas à la bonne date ou portent une mention d'édition sur le titre et sont pauvrement reliés et dans un état de conservation presque toujours très médiocre pour ne pas dire très mauvais.

Références : Claude Mesplède, Dictionnaire des littératures policières, tome I, pp. 801-803 ; Marcel Clouzot, dans son Guide du Bibliophile français n'évoque même pas la personne d'Émile Gaboriau car ce dernier n'était pas alors encore un objet potentiel de bibliophilie.



TRÈS BEL EXEMPLAIRE, FINEMENT RELIÉ A L'ÉPOQUE. LES EXEMPLAIRES DE PREMIER TIRAGE ET DANS UNE AUSSI JOLIE RELIURE SONT AUJOURD'HUI TRÈS RARES.

VENDU

Nous proposons également actuellement un bel exemplaire dans une fine reliure de l'époque du premier tirage de L'Affaire Lerouge (1866).

Liens vers d'autres livres

Related Posts with Thumbnails