DONNANT (D.-F.) [peut-être donné d'après l'anglais de D. Brown]
CONSIDÉRATIONS SUR LES RAPPORTS QUI LIENT LES HOMMES EN SOCIÉTÉ ; ou DES ÉLÉMENTS DE L'ORGANISATION SOCIALE. Traduit de l'anglais, du D. Brown, sur la troisième édition, avec un Discours préliminaire et des notes. Par le C. D. F. Donnant.
Paris, chez Obré, libraire, An VIII. (1800). De l'imprimerie de Sétier et Compagnie (Paris).
1 volumes in-8 (193 x 122 mm) de (4)-4-XL-205-(1) pages.
Dérelié, couverture factice en papier marbré de la première moitié du XIXe siècle, dos muet, tranches rouges. Petite mouillure en bordure supérieure des premiers feuillets, sans gravité. Rares rousseurs. Exemplaire frais. Le feuillet paginé 97/98 qui manquait a été remplacé par un feuillet blanc (nous fournissons le texte en déficit d'après un exemplaire conservé en dépôt public - photocopie).
ÉDITION ORIGINALE.
Voilà bien un texte plein de mystère quant à sa genèse. Il apparait que cet ouvrage, pourtant donné d'après le titre sur une troisième édition de l'original anglais du docteur Brown, est en fait un ouvrage original publié ici pour la première fois en 1800 par M. Donnant. On ne trouve trace nulle part de ce soit disant ouvrage original anglais. Comme l'indique Donnant dans son discours préliminaire, cet ouvrage vient au bon moment faisant suite aux "orages de la Révolution". Cet ouvrage tente de répondre aux trois questions suivantes : 1. Sous quels rapports peut-on dire que les hommes sont égaux ? 2. Quels sont les droits qui résultent de cette égalité ? 3. Quels sont les devoirs qu'elle nous impose ? Le système du Docteur Brown (Donnant?) ne peut convenir "ni aux fanatiques de liberté, ni aux partisans du despotisme : les uns et les autres n'écoutant jamais que les passions qui les animent.
C'est un livre rempli de sagesse et belles vues. Les maximes et les principes mis en avant sont modérés et aboutissent à la conclusion que " (ce système) ... assure à chaque individu la garantie de ses droits les plus chers, en les établissant sur la base solide et immuable du bonheur commun. En effet, si le riche emploie sa fortune à soulager les besoins du pauvre, si celui-ci travaille pour procurer de l'aisance et des agrémens aux riches ; si les grands font usage de leur pouvoir et se servent de leur autorité pour protéger l'homme foible et sans défense ; si le sage, le savant et l'homme de génie emploient leurs talens à instruire et à éclairer les ignorans et les simples ; enfin, si chacun fait part à ses concitoyens d'une portion des talens et des avantages qu'il possède, il est impossible qu'on les lui envie, puisqu'on n'en profite pas moins que si on les possédait soi-même. Car aucun individu ne pourroit cultiver seul, avec le même degré de perfection, les divers talens qui sont nécessaires au bonheur commun ; tandis qu'étant distribués entre un grand nombre d'individus, ils sont portés au plus haut point de perfection dont ils soient susceptibles. (...)"
Denis-François Donnant, né en 1769, a donné plusieurs ouvrages sur la statistique mais également un autre ouvrage dans le goût de ces Considérations : Le Contemplatif, ou Pensées Libres sur la Morale, la Politique et la Philosophie. A Paris, chez Batilliot jeune, an XI - 1803.
Références : Quérard I, 530 ; Montglond V, 221.
Note : des investigations sont actuellement toujours en cours à propos de cet ouvrage négligé par les bibliographes.
BON EXEMPLAIRE DE CE LIVRE RARE.
Prix : 400 euros
CONSIDÉRATIONS SUR LES RAPPORTS QUI LIENT LES HOMMES EN SOCIÉTÉ ; ou DES ÉLÉMENTS DE L'ORGANISATION SOCIALE. Traduit de l'anglais, du D. Brown, sur la troisième édition, avec un Discours préliminaire et des notes. Par le C. D. F. Donnant.
Paris, chez Obré, libraire, An VIII. (1800). De l'imprimerie de Sétier et Compagnie (Paris).
1 volumes in-8 (193 x 122 mm) de (4)-4-XL-205-(1) pages.
Dérelié, couverture factice en papier marbré de la première moitié du XIXe siècle, dos muet, tranches rouges. Petite mouillure en bordure supérieure des premiers feuillets, sans gravité. Rares rousseurs. Exemplaire frais. Le feuillet paginé 97/98 qui manquait a été remplacé par un feuillet blanc (nous fournissons le texte en déficit d'après un exemplaire conservé en dépôt public - photocopie).
ÉDITION ORIGINALE.
Voilà bien un texte plein de mystère quant à sa genèse. Il apparait que cet ouvrage, pourtant donné d'après le titre sur une troisième édition de l'original anglais du docteur Brown, est en fait un ouvrage original publié ici pour la première fois en 1800 par M. Donnant. On ne trouve trace nulle part de ce soit disant ouvrage original anglais. Comme l'indique Donnant dans son discours préliminaire, cet ouvrage vient au bon moment faisant suite aux "orages de la Révolution". Cet ouvrage tente de répondre aux trois questions suivantes : 1. Sous quels rapports peut-on dire que les hommes sont égaux ? 2. Quels sont les droits qui résultent de cette égalité ? 3. Quels sont les devoirs qu'elle nous impose ? Le système du Docteur Brown (Donnant?) ne peut convenir "ni aux fanatiques de liberté, ni aux partisans du despotisme : les uns et les autres n'écoutant jamais que les passions qui les animent.
C'est un livre rempli de sagesse et belles vues. Les maximes et les principes mis en avant sont modérés et aboutissent à la conclusion que " (ce système) ... assure à chaque individu la garantie de ses droits les plus chers, en les établissant sur la base solide et immuable du bonheur commun. En effet, si le riche emploie sa fortune à soulager les besoins du pauvre, si celui-ci travaille pour procurer de l'aisance et des agrémens aux riches ; si les grands font usage de leur pouvoir et se servent de leur autorité pour protéger l'homme foible et sans défense ; si le sage, le savant et l'homme de génie emploient leurs talens à instruire et à éclairer les ignorans et les simples ; enfin, si chacun fait part à ses concitoyens d'une portion des talens et des avantages qu'il possède, il est impossible qu'on les lui envie, puisqu'on n'en profite pas moins que si on les possédait soi-même. Car aucun individu ne pourroit cultiver seul, avec le même degré de perfection, les divers talens qui sont nécessaires au bonheur commun ; tandis qu'étant distribués entre un grand nombre d'individus, ils sont portés au plus haut point de perfection dont ils soient susceptibles. (...)"
Denis-François Donnant, né en 1769, a donné plusieurs ouvrages sur la statistique mais également un autre ouvrage dans le goût de ces Considérations : Le Contemplatif, ou Pensées Libres sur la Morale, la Politique et la Philosophie. A Paris, chez Batilliot jeune, an XI - 1803.
Références : Quérard I, 530 ; Montglond V, 221.
Note : des investigations sont actuellement toujours en cours à propos de cet ouvrage négligé par les bibliographes.
BON EXEMPLAIRE DE CE LIVRE RARE.
Prix : 400 euros