Donation Alphonse François, marquis de SADE
EXTRAIT DE JULIETTE OU LES VOLUPTÉS DU VICE par le marquis de Sade. Introduit par une biographie de Sade, un sommaire de l'ouvrage original (six volumes) et orné d'un frontispice et de 10 gravures sur cuivre.
Amsterdam, 1892. [A. Brancart].
1 volume in-12 (18 x 11 cm) de XXXIV-111 pages. Frontispice à l'eau-forte imprimé en bistre avec cette légende "De la collection de M. H*** de Paris", broché, couverture imprimée en rouge et noir dans un encadrement sur le premier plat. Le texte est imprimé sur beau papier vergé. Brochage faible, manque de papier au dos, quelques usures aux couvertures, néanmoins complet et en bon état. Intérieur très frais. A relier.
ÉDITION ORIGINALE SOUS CETTE FORME.
La biographie du marquis de Sade qu'on trouve en tête du volume (paginée V à XXII) n'est pas signée et se termine par ces mots : "Cet homme [le marquis de Sade] restera éternellement comme un type dans son genre : tout ce que l'imagination en délire peut concevoir de plus monstrueux, il l'a écrit : c'est le vice et le crime réuni en corps de doctrine, c'est la folie humaine dans ce qu'elle a de plus affreux. Telle est la vie, telles étaient les oeuvres du Marquis de Sade." On trouve à la suite le Sommaire de Juliette : "Juliette, ou la Suite de Justine, parut en 1796. Des atrocités, des infamies devant lesquelles l'auteur avait reculé d'abord, lui paraissaient choses tout-à-fait louables ; les maximes de perversité, de scélérature, qu'il avait placées dans la bouche de ses personnages, lui semblaient si judicieuses qu'il regrettait de s'être montré si pusillanime. Pour réparer cette faute, il donna dans "Juliette" libre carrière à son imagination, que ne gênait plus aucun des misérables scrupules auxquels il avait obéi."
"Oh ! ma bonne, ma chère bonne, me dit Olympe en baisant ma bouche avec ardeur, tu es bien putain, je t'adore ; voilà comme il faudrait que fussent toutes les femmes. Qu'elles sont imbéciles celles qui ne sacrifient pas tout à leurs plaisirs : Ah ! qu'elles sont stupides celles qui peuvent avoir d'autres dieux que Vénus ... d'autres moeurs que celles de se prostituer sans cesse à tous les sexes, à tous les âges, à toutes les créatures vivantes. Oh ! Juliette, la plus puissante des lois de mon coeur est le putanisme ; je ne respire que pour répandre du foutre ; je ne connais ni d'autres besoins, ni d'autres plaisirs. (...)" Extrait de Juliette, pp. 44-45.
Cette édition, bien qu'imprimée sur beau papier, fourmille de fautes typographiques et certaines lignes présentent quelques défauts de justification. Dutel indique : "Édition publiée en 1892 à Amsterdam par A. Brancart. L'exemplaire consulté ne contenait que le frontispice (de H. de Biberstein), tiré en bistre (...) les dix gravures manquaient." (Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement entre 1880 et 1920, 2002, p. 187, réf. 441)
BON EXEMPLAIRE DE CETTE EDITION RARE TIRÉE A PETIT NOMBRE SUR BEAU PAPIER.
VENDU
EXTRAIT DE JULIETTE OU LES VOLUPTÉS DU VICE par le marquis de Sade. Introduit par une biographie de Sade, un sommaire de l'ouvrage original (six volumes) et orné d'un frontispice et de 10 gravures sur cuivre.
Amsterdam, 1892. [A. Brancart].
1 volume in-12 (18 x 11 cm) de XXXIV-111 pages. Frontispice à l'eau-forte imprimé en bistre avec cette légende "De la collection de M. H*** de Paris", broché, couverture imprimée en rouge et noir dans un encadrement sur le premier plat. Le texte est imprimé sur beau papier vergé. Brochage faible, manque de papier au dos, quelques usures aux couvertures, néanmoins complet et en bon état. Intérieur très frais. A relier.
ÉDITION ORIGINALE SOUS CETTE FORME.
La biographie du marquis de Sade qu'on trouve en tête du volume (paginée V à XXII) n'est pas signée et se termine par ces mots : "Cet homme [le marquis de Sade] restera éternellement comme un type dans son genre : tout ce que l'imagination en délire peut concevoir de plus monstrueux, il l'a écrit : c'est le vice et le crime réuni en corps de doctrine, c'est la folie humaine dans ce qu'elle a de plus affreux. Telle est la vie, telles étaient les oeuvres du Marquis de Sade." On trouve à la suite le Sommaire de Juliette : "Juliette, ou la Suite de Justine, parut en 1796. Des atrocités, des infamies devant lesquelles l'auteur avait reculé d'abord, lui paraissaient choses tout-à-fait louables ; les maximes de perversité, de scélérature, qu'il avait placées dans la bouche de ses personnages, lui semblaient si judicieuses qu'il regrettait de s'être montré si pusillanime. Pour réparer cette faute, il donna dans "Juliette" libre carrière à son imagination, que ne gênait plus aucun des misérables scrupules auxquels il avait obéi."
"Oh ! ma bonne, ma chère bonne, me dit Olympe en baisant ma bouche avec ardeur, tu es bien putain, je t'adore ; voilà comme il faudrait que fussent toutes les femmes. Qu'elles sont imbéciles celles qui ne sacrifient pas tout à leurs plaisirs : Ah ! qu'elles sont stupides celles qui peuvent avoir d'autres dieux que Vénus ... d'autres moeurs que celles de se prostituer sans cesse à tous les sexes, à tous les âges, à toutes les créatures vivantes. Oh ! Juliette, la plus puissante des lois de mon coeur est le putanisme ; je ne respire que pour répandre du foutre ; je ne connais ni d'autres besoins, ni d'autres plaisirs. (...)" Extrait de Juliette, pp. 44-45.
Cette édition, bien qu'imprimée sur beau papier, fourmille de fautes typographiques et certaines lignes présentent quelques défauts de justification. Dutel indique : "Édition publiée en 1892 à Amsterdam par A. Brancart. L'exemplaire consulté ne contenait que le frontispice (de H. de Biberstein), tiré en bistre (...) les dix gravures manquaient." (Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement entre 1880 et 1920, 2002, p. 187, réf. 441)
BON EXEMPLAIRE DE CETTE EDITION RARE TIRÉE A PETIT NOMBRE SUR BEAU PAPIER.
VENDU