Louis VALENTIN
MÉMOIRE SUR LES FLUXIONS DE POITRINE, par Louis Valentin, docteur en médecine, ancien professeur, ex-premier médecin des armées de St-Domingue et des hôpitaux français en Virginie ; chevalier de l'ordre de la légion d'honneur, membre ou associé d'un grand nombre de sociétés savantes d'Europe et d'Amérique.
A Nancy, de l'imprimerie de C.-J. Hissette, 1815.
1 volume in-8 (208 x 129 mm) de 165 pages.
Reliure plein maroquin rouge à grain long, dos lisse orné, roulettes dorées en encadrement des plats, armes royales au centre des plats, fine roulette dorée en encadrement intérieur des plats, filet perlé doré sur les coupes, tranches dorées, doublures et gardes de papier marbré (reliure de l'époque). Reliure en excellent état avec quelques infimes frottements et quelques traces sombres sans gravité. Intérieur frais, imprimé sur beau papier vélin fort.
ÉDITION ORIGINALE.
Cet ouvrage est signalé sous le n°286 dans la Bibliographie de la France du samedi 21 janvier 1815. Pas de mention de tirage mais certainement à très petit nombre sur beau papier.
On lit dans le dictionnaire historique de la médecine à propos de Louis Valentin : "médecin distingué de notre époque, naquit à Soulanges, près Vitry-le-Français, le 13 octobre 1758. Fils d'un chirurgien militaire, il commença de très bonne heure son éducation médicale, et dès l'âge de 16 ans, il était élève en chirurgie au régiment du roi infanterie. D'élève, il y devint professeur, et peu après chirurgien-major-adjoint. En 1790, Valentin passa aux Antilles. Il exerçait à Saint-Domingue les fonctions de premier médecin des armées, lorsque la révolution le força de se réfugier aux États-Unis, où le consul de France lui confia la direction des hôpitaux destinés à recevoir nos marins. Rentré en France en 1799, Valentin se fixa à Nancy. Il fut un des plus zélés propagateurs de la vaccine ; plein de l'amour de la science, il aima à aller recueillir ses progrès partout où on la cultive avec zèle : il fit plusieurs voyages en Angleterre, en Italie, et dans les diverses parties de la France. Valentin est mort en 183 ; ses ouvrages dénotent un homme fort instruit et qui a lui-même beaucoup observé." Ce fut le premier biographe de Jenner et son meilleur ambassadeur en France.
On trouve notamment dans cet ouvrage divisé en trois parties sur les fluxions de poitrine, d'intéressants chapitres sur les maladies les plus communes en Virginie, les remèdes secrets et les charlatans en Amérique septentrionale et les colonies, la pratique de l'auteur en Virginie, un coup d'œil topographique médical sur la Basse-Virginie, l'inoculation variolique malheureuse en Virginie, etc.
Provenance : Exemplaire de dédicace relié aux petites armes de Monsieur (futur Charles X), comte d'Artois, frère du roi (Louis XVIII). L'ouvrage comporte une dédicace imprimée "A son altesse royale Monsieur, comte d'Artois, frère du roi : "Monseigneur, la bonté qui caractérise votre auguste famille, surtout lorsqu'il s'agit de l'humanité souffrante (...) Votre Altesse Royale ayant daigné me permettre de lui dédier ce faible opuscule (...) récompense mon inviolable dévouement au Roi (...)" Nous sommes en 1815, il est temps de réaffirmer l'entier dévouement à la famille royale à nouveau sur le trône depuis 1814 en la personne de Louis XVIII. OHR, planche 2.498, fer n°5. Ce petit fer donné comme propre à Charles X par OHR est ici sur une édition de 1815, neuf ans avant que le comte d'Artois n'accède à son tour au trône de France sous le nom de Charles X. Ce fer a très certainement servi en tant que petites armes de France bien qu'on ne le retrouve pas parmi les fers décrits par OHR pour Louis XVIII. On notera p. 149 un ajout manuscrit en bas de page de la main de l'auteur, ainsi qu'une petite correction p. 162 dans la table des matières. Cet exemplaire a été vraisemblablement offert par l'auteur au comte d'Artois, très peu de temps après sa parution.
BEL EXEMPLAIRE DE CET OUVRAGE RARE DE MÉDECINE OFFERT AU COMTE D'ARTOIS, FUTUR ROI DE FRANCE SOUS LE NOM DE CHARLES X, RELIÉ A SES ARMES.
VENDU
MÉMOIRE SUR LES FLUXIONS DE POITRINE, par Louis Valentin, docteur en médecine, ancien professeur, ex-premier médecin des armées de St-Domingue et des hôpitaux français en Virginie ; chevalier de l'ordre de la légion d'honneur, membre ou associé d'un grand nombre de sociétés savantes d'Europe et d'Amérique.
A Nancy, de l'imprimerie de C.-J. Hissette, 1815.
1 volume in-8 (208 x 129 mm) de 165 pages.
Reliure plein maroquin rouge à grain long, dos lisse orné, roulettes dorées en encadrement des plats, armes royales au centre des plats, fine roulette dorée en encadrement intérieur des plats, filet perlé doré sur les coupes, tranches dorées, doublures et gardes de papier marbré (reliure de l'époque). Reliure en excellent état avec quelques infimes frottements et quelques traces sombres sans gravité. Intérieur frais, imprimé sur beau papier vélin fort.
ÉDITION ORIGINALE.
Cet ouvrage est signalé sous le n°286 dans la Bibliographie de la France du samedi 21 janvier 1815. Pas de mention de tirage mais certainement à très petit nombre sur beau papier.
On lit dans le dictionnaire historique de la médecine à propos de Louis Valentin : "médecin distingué de notre époque, naquit à Soulanges, près Vitry-le-Français, le 13 octobre 1758. Fils d'un chirurgien militaire, il commença de très bonne heure son éducation médicale, et dès l'âge de 16 ans, il était élève en chirurgie au régiment du roi infanterie. D'élève, il y devint professeur, et peu après chirurgien-major-adjoint. En 1790, Valentin passa aux Antilles. Il exerçait à Saint-Domingue les fonctions de premier médecin des armées, lorsque la révolution le força de se réfugier aux États-Unis, où le consul de France lui confia la direction des hôpitaux destinés à recevoir nos marins. Rentré en France en 1799, Valentin se fixa à Nancy. Il fut un des plus zélés propagateurs de la vaccine ; plein de l'amour de la science, il aima à aller recueillir ses progrès partout où on la cultive avec zèle : il fit plusieurs voyages en Angleterre, en Italie, et dans les diverses parties de la France. Valentin est mort en 183 ; ses ouvrages dénotent un homme fort instruit et qui a lui-même beaucoup observé." Ce fut le premier biographe de Jenner et son meilleur ambassadeur en France.
On trouve notamment dans cet ouvrage divisé en trois parties sur les fluxions de poitrine, d'intéressants chapitres sur les maladies les plus communes en Virginie, les remèdes secrets et les charlatans en Amérique septentrionale et les colonies, la pratique de l'auteur en Virginie, un coup d'œil topographique médical sur la Basse-Virginie, l'inoculation variolique malheureuse en Virginie, etc.
Provenance : Exemplaire de dédicace relié aux petites armes de Monsieur (futur Charles X), comte d'Artois, frère du roi (Louis XVIII). L'ouvrage comporte une dédicace imprimée "A son altesse royale Monsieur, comte d'Artois, frère du roi : "Monseigneur, la bonté qui caractérise votre auguste famille, surtout lorsqu'il s'agit de l'humanité souffrante (...) Votre Altesse Royale ayant daigné me permettre de lui dédier ce faible opuscule (...) récompense mon inviolable dévouement au Roi (...)" Nous sommes en 1815, il est temps de réaffirmer l'entier dévouement à la famille royale à nouveau sur le trône depuis 1814 en la personne de Louis XVIII. OHR, planche 2.498, fer n°5. Ce petit fer donné comme propre à Charles X par OHR est ici sur une édition de 1815, neuf ans avant que le comte d'Artois n'accède à son tour au trône de France sous le nom de Charles X. Ce fer a très certainement servi en tant que petites armes de France bien qu'on ne le retrouve pas parmi les fers décrits par OHR pour Louis XVIII. On notera p. 149 un ajout manuscrit en bas de page de la main de l'auteur, ainsi qu'une petite correction p. 162 dans la table des matières. Cet exemplaire a été vraisemblablement offert par l'auteur au comte d'Artois, très peu de temps après sa parution.
BEL EXEMPLAIRE DE CET OUVRAGE RARE DE MÉDECINE OFFERT AU COMTE D'ARTOIS, FUTUR ROI DE FRANCE SOUS LE NOM DE CHARLES X, RELIÉ A SES ARMES.
VENDU