ANONYME
UN ÉTÉ A LA CAMPAGNE, correspondance de deux jeunes parisiennes recueillies par un auteur à la mode.
A Paris, Aux dépens d'un groupe d'amateurs, 1926
1 volume in-8 à l'italienne (19 x 22 cm), broché, 177-(1) pages. 9 eaux-fortes originales hors-texte. Page de titre imprimée en rose et noir. Exemplaire partiellement débroché, à relier, par ailleurs très frais. Quelques rousseurs à quelques pages.
PREMIER TIRAGE DES 9 EAUX-FORTES D'AUGUSTE BROUET.
TIRAGE UNIQUE A 135 EXEMPLAIRES SEULEMENT SUR PAPIER MADAGASCAR.
Edition publiée en 1926 par l'éditeur Boutitie nous dit Jean-Pierre Dutel dans sa Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970 (n°2544). Elle est ornée de 8 belles gravures originales et de bandeaux et culs-de-lampe tirés sur cliché zinc, par Auguste Brouet. Dutel indique que les exemplaires comportent souvent 2 planches supplémentaires. Notre exemplaire contient en tout 9 planches au lieu des 8 annoncées. Il y a deux versions de la planche intitulée au crayon Repentir.
Les eaux-fortes représentent des scènes libres, lesbiennes, hétérosexuelles et une scène homosexuelle masculine. La première édition de ce texte a paru en 1868. Il a été tout d'abord attribué à Gustave Droz, mais cette attribution ne tient pas.
"Il me tardait d'étancher, tant bien que mal, la soif de jouissance excitée en moi par ce que j'avais vu. Ce n'était plus du sang, c'était du feu qui coulait dans mes veines ! Ah ! si Lucien avait été là ! ... Hélas ! il n'y était pas ; il fallut me suffire à moi-même. Que veux-tu, chère Albertine, le sage doit se contenter de peu. A toi. Adèle." (Lettre XXIII - Adèle à Albertine)
Références : Dutel, 2544 ; Pia, 1465 ; Perceau 35-16 : « La suite des huit eaux-fortes libres, l'une des plus belles qui fut publiée sous le manteau. »
OUVRAGE RARE ET RECHERCHÉ.
VENDU