Honoré DE BALZAC
PHYSIOLOGIE DU MARIAGE OU MÉDITATIONS DE PHILOSOPHIE ÉCLECTIQUE, SUR LE BONHEUR ET LE MALHEUR CONJUGAL, publiées par DE BALZAC. Deuxième édition.
Paris, Ollivier, libraire-éditeur, 1834. [Saint-Denis. Imprimerie de A. Leclaire].
2 volumes in-8 (20,5 x 13 cm) de (4)-XXVII-(2)-330[i.e. 326] et (2)-344 pages.
Reliure demi-chagrin rouge, dos à nerfs, filets dorés sur les nerfs, filets à froid encadrant les nerfs, auteur et titre dorés, plats de papier marbré noir, doublures et gardes marbrées (reliure légèrement postérieure, vers 1850). Reliure et intérieur du volume en excellent état, infimes frottements et traces, rousseurs et brunissures éparses sans gravité et qui ne nuisent aucunement au confort de lecture.
SECONDE ÉDITION.
Sans doute l'ouvrage le plus facétieux du jeune Honoré de Balzac. Cet ouvrage a paru pour la première fois sans nom d'auteur, en 1830 chez Levavasseur et Urbain Canel. A la manière de la Physiologie du goût de Brillat Savarin, publiée en 1826, la Physiologie du mariage est divisée en trente méditations souvent émaillées d'aphorismes savoureux du genre : "La femme mariée la plus chaste, peut être aussi la plus voluptueuse." ou encore "Chaque nuit doit avoir son menu" ou "Le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude." ou "La femme mariée est un esclave qu'il faut savoir mettre sur un trône." ou enfin "Il est plus facile d'être amant que mari, par la raison qu'il est plus difficile d'avoir de l'esprit tous les jours que de dire de jolies choses de temps en temps." etc.
La publication de la Physiologie du mariage fit scandale, mais le Tout-Paris le considéra comme un événement et le succès pour Balzac fut sans précédent, d’autant plus qu’on voulait savoir qui se cachait sous la signature anonyme du jeune célibataire qui devint aussitôt un auteur à la mode (1830). A la fois essai, méditation, et récit, le texte oscille entre l’étude de mœurs et le traité analytique. C’est d’ailleurs dans ce dernier genre que la cinquième édition de l’ouvrage (Furne) classera l’œuvre en 1846 dans la section Études analytiques de la Comédie humaine. Mais malgré son caractère osé (pour l’époque), sa structure peu conforme au roman balzacien, la Physiologie jette les fondations de la Comédie humaine.
Cette édition de 1834 porte pour la première fois le nom de l'auteur. Quelques changements notables dans cette édition (notamment l'anecdote de l'attribution de Point de lendemain à Vivant Denon) montre qu'elle a été faite avec l'accord de Balzac et sous son contrôle (II. p. 170 et suiv.). Rare deuxième édition désavouée par l’auteur. Elle « se rencontre moins fréquemment que l’originale » (H. Dirkx. Répertoire des éd. signées de Balzac, originales et remaniées. Bruxelles. « Le Livre de l’Estampe » n° 75-76, (1973).
Références : Vicaire : I, 181-182 ; Barbier : III, 883 ; Gay III, 735.
BEL EXEMPLAIRE DE CETTE EDITION PEU COMMUNE.
VENDU
PHYSIOLOGIE DU MARIAGE OU MÉDITATIONS DE PHILOSOPHIE ÉCLECTIQUE, SUR LE BONHEUR ET LE MALHEUR CONJUGAL, publiées par DE BALZAC. Deuxième édition.
Paris, Ollivier, libraire-éditeur, 1834. [Saint-Denis. Imprimerie de A. Leclaire].
2 volumes in-8 (20,5 x 13 cm) de (4)-XXVII-(2)-330[i.e. 326] et (2)-344 pages.
Reliure demi-chagrin rouge, dos à nerfs, filets dorés sur les nerfs, filets à froid encadrant les nerfs, auteur et titre dorés, plats de papier marbré noir, doublures et gardes marbrées (reliure légèrement postérieure, vers 1850). Reliure et intérieur du volume en excellent état, infimes frottements et traces, rousseurs et brunissures éparses sans gravité et qui ne nuisent aucunement au confort de lecture.
SECONDE ÉDITION.
Sans doute l'ouvrage le plus facétieux du jeune Honoré de Balzac. Cet ouvrage a paru pour la première fois sans nom d'auteur, en 1830 chez Levavasseur et Urbain Canel. A la manière de la Physiologie du goût de Brillat Savarin, publiée en 1826, la Physiologie du mariage est divisée en trente méditations souvent émaillées d'aphorismes savoureux du genre : "La femme mariée la plus chaste, peut être aussi la plus voluptueuse." ou encore "Chaque nuit doit avoir son menu" ou "Le mariage doit incessamment combattre un monstre qui dévore tout : l'habitude." ou "La femme mariée est un esclave qu'il faut savoir mettre sur un trône." ou enfin "Il est plus facile d'être amant que mari, par la raison qu'il est plus difficile d'avoir de l'esprit tous les jours que de dire de jolies choses de temps en temps." etc.
La publication de la Physiologie du mariage fit scandale, mais le Tout-Paris le considéra comme un événement et le succès pour Balzac fut sans précédent, d’autant plus qu’on voulait savoir qui se cachait sous la signature anonyme du jeune célibataire qui devint aussitôt un auteur à la mode (1830). A la fois essai, méditation, et récit, le texte oscille entre l’étude de mœurs et le traité analytique. C’est d’ailleurs dans ce dernier genre que la cinquième édition de l’ouvrage (Furne) classera l’œuvre en 1846 dans la section Études analytiques de la Comédie humaine. Mais malgré son caractère osé (pour l’époque), sa structure peu conforme au roman balzacien, la Physiologie jette les fondations de la Comédie humaine.
Cette édition de 1834 porte pour la première fois le nom de l'auteur. Quelques changements notables dans cette édition (notamment l'anecdote de l'attribution de Point de lendemain à Vivant Denon) montre qu'elle a été faite avec l'accord de Balzac et sous son contrôle (II. p. 170 et suiv.). Rare deuxième édition désavouée par l’auteur. Elle « se rencontre moins fréquemment que l’originale » (H. Dirkx. Répertoire des éd. signées de Balzac, originales et remaniées. Bruxelles. « Le Livre de l’Estampe » n° 75-76, (1973).
Références : Vicaire : I, 181-182 ; Barbier : III, 883 ; Gay III, 735.
BEL EXEMPLAIRE DE CETTE EDITION PEU COMMUNE.
VENDU