Les disciples d'Onan. Roman.
Editions du Boulevard, 1961 [Tapuscrit original unique]
1 volume in-8 (21,1 x 15,8 cm), en feuilles cousues cartonné amateur demi toile muette (déboité, cahiers en partie débrochés), collationné complet. Non paginé (151 pages). Incluant 31 illustrations dont 30 en coloriées à la main au crayon de couleurs et 1 esquisse en noir (scène de fellation). 9 illustrations sont dans le texte et 21 illustrations sont hors-texte pleine page. Cartonnage conservé en assez bon état. Le bloc texte a été sorti du cartonnage. Traces de colle jaunâtre orange dans la marge intérieure du feuillet de titre et au verso du dernier feuillet (page blanche).
Exemplaire unique conçu et réalisé par l'auteur-artiste mystérieux Rémi Beaudar. Toutes les illustrations son signées Rémi Beaudar à l'exception d'un seul hors-texte (la signature a dû être oubliée) et des illustrations en médaillons dans le texte. Toutes les illustrations sont de la même main.
Texte tapuscrit (tapé à la machine à écrire) avec quelques fautes et corrections (travail de premier jet ou plutôt de jet unique non destiné à être copié en plusieurs exemplaires).
Nous avons publié un article le 27 octobre 2025 sur cet ouvrage et le mystère Rémi Beaudar qui l'entoure. Nous vous invitons à le lire dans les colonnes du Bibliomane moderne (en ligne).
Pour résumer disons que nous ne savons rien de Rémi Beaudar si ce n'est qu'il a commis au moins trois autres romans ou livres pornographiques dans les années 1970.
A la fin du texte a été tapé à la machine tout comme le reste du texte : FIN DU Ier VOLUME. Ce qui indiquerait donc qu'un deuxième volume (au moins) existe ou pour le moins, était prévu. Mais le plus intéressant sans aucun doute se trouve être le tout dernier feuillet dactylographié et qui a pour titre : DEJA PARUS DANS LA MEME COLLECTION. Avec à la suite la suite de 29 ouvrages dont voici le détail tel qu'il est dactylographié.
1. - Aline au pays des merveilles.
2. - Aline au pensionnat.
3. - Les plaisirs d'Aline.
4. - Le retour d'Hervé.
5. - Les turpitudes d'un notaire.
6. - Les filles de St. Eglantin.
7. - A couilles rabattues
8. - La famille Tuyau de poële.
9. - Histoire de Q.
10. - La confession d'un Amant. T. 1
11. - La confession d'un Amant. T. 2
12. - Olga la perverse.
13. - Train de plaisir.
14. - Jeux d'enfants.
15. - L'âge ingrat.
16. - Le fruit vert
17. - Nouvelles histoires de Q.
18. - Une affaire de moeurs.
19. - A Capri.
20. - Divertissement chez Borgia
21. - Le temps des Amours. T. 1.
22. - Le temps des Amours. T. 2.
23. - Le temps des Amours. T. 3.
24. - Les vicieux. T. 1.
25. - Les vicieux. T. 2.
26. - Les Jeux de Domino.
27. - L'aventure de Moune.
28. - A la Queue.
29. - Les routiers. Quelle liste !
Que reste-t-il de tout cela ? Pas grand-chose, il faut le craindre. Si plusieurs de ces titres semblent avoir existé dans le XIXe ou le XXe siècle, il n'apparaît aucune occurrence exacte avec ces titres faisant état de tapuscrits originaux illustrés (ou non) dans cette période du début des années 1960. Par ailleurs, si nous devons faire confiance à l'auteur qui indique la date de 1961 pour "Les Disciples d'Onan" cela signifierait que les 29 autres titres présentés sont antérieurs et doivent donc dater de la fin ou du milieu des années 1950. Mais faut-il croire tout cela ? Ces titres et a fortiori ces livres supposés déjà parus ont-ils seulement existé ? Saurons-nous jamais quelque chose de plus sur ce pornographe ? Rien n'est moins sûr. Qui se cachait derrière cette écriture totalement débridée ? Seul un heureux hasard nous permettra de découvrir un jour, nous ou l'un de nos heureux successeurs es érotico-bibliographie, quelques précieuses informations supplémentaires.
Afin que vous puissiez vous faire une idée du ton de l'ouvrage nous allons en donner ci-dessous quelques extraits choisis après vous avoir donné un semblant de résumé de l'histoire contée dans "Les disciples d'Onan" (tome I).
André Bitred (le bien nommé) a été victime d'un grave accident de voiture trois semaines auparavant. Hospitalisé depuis, immobilisé dans toute la partie supérieure de son corps, buste et bras, seul ses parties inférieures et sa tête fonctionnent encore. Et plutôt très bien ! André était un jouisseur ! L'hospitalisation et des semaines d'inactivités sexuelles vont réveiller ses sens. Aidé en cela par deux charmantes infirmières : la jeune Arabelle, une demi-vierge peu farouche ; et la non moins jeune et jolie Francine, infirmière de nuit aux compétences médicales surdimensionnées. Bref, André reprend vigueur tout d'abord grâce aux douceurs prodiguées par la jeune Arabelle puis par Francine qui prend le relais pour la nuit. Le roman se passe au cours d'une seule nuit pendant laquelle André et Francine se donnent à qui mieux mieux. Francine va voir un autre patient et s'en occupe également (un vieux paysan très membré). Francine revient vers André finir sa garde et ils se racontent leurs initiations respectives. Tout finit en apothéose jouissive. Le tome II (s'il a été écrit) prévoyait le retour d'Arabelle, infirmière de jour, qui devait montrer qu'elle n'était pas en reste au niveau de ses performances sexuelles. Voilà le décor posé. Le scénario donné.
Les illustrations collent parfaitement au texte. Rémi Beaudar avait ce talent de l'amateur volontaire qui veut bien faire sans en avoir trop (du talent). Les dessins sont bien mis en scène mais dessinés un peu à la fruste. Les visages ne sont pas très réussis mais somme toute l'ambiance est là et bien rendue.
Voici quelques extraits de ce livre unique :
"[...] — Si ma mère savait quels genres de soins je suis parfois appelée à donner, j'ai l'impression qu'elle me ferait changer de profession. Arabelle énervait doucement du bout des ongles le sac compact que les couilles faisaient au bas de la verge encore toute frémissante d'avoir été amenée si près du spasme. Puis, les doigts agiles de l’infirmière remontèrent à nouveau à l’assaut de la colonne virile et les ongles pointus se mirent à gratter doucement la peau luisante du gland de plus en plus congestionné. Par amples mouvements à peine appuyés, les doigts tiraient sur le prépuce pour décalotter et recalotter la tête rouge et sensible de l’épieu. La respiration d’André devenait haletante. Arabelle, pour prolonger à la fois son plaisir et celui de son compagnon ralentit son massage jusqu’à ce que ce ne soit qu’un frottement imperceptible, et, pour jouer jusqu’au bout son rôle d’infirmière indifférente, elle déclara. — Je crois que vous m’avez monté le coup et que votre besoin n’était pas aussi impérieux que ce que vous vouliez bien le dire. Vous auriez pu attendre et dans un moment tout serait rentré dans l’ordre. — Que non pas ! l’opération était nécessaire, vous verrez d’ailleurs lorsque l’abcès se videra. [...] Quoique Arabelle puisse dire, la petite séance de tête roustons à laquelle elle avait été contrainte de se livrer l'avait très fortement excitée. Elle regrettait bien, au contraire que son compagnon ait été privé de l'usage de ses mains car elle aurait apprécié comme il se doit, une incursion digitale du monsieur dans la zone la plus secrète de son individu. Elle se sentait le con en feu et elle avait tellement mouillé pendant qu'elle branlait son client que sa culotte était littéralement trempée et lui collait au derrière. Ne pouvant plus résister, à peine sortie de la chambre d'André, elle alla s'enfermer dans les cabinets, et là, ayant retiré sa culotte, elle s'accroupit au dessus de la cuvette de porcelaine glissa un doigt tremblant de désir jusqu'à son bouton raide et là; les yeux mi-clos le souffle haletant, évoquant dans son esprit la petite scène cochonne à laquelle elle venait de se livrer, elle commença à se masturber. Bien qu'excitée au plus haut degré, la jeune fille, qui aimait beaucoup ces caresses solitaires n'essaya pas de se faire jouir tout de suite. Après quelques effleurements de son clitoris, elle cessa d'attaquer ce point trop sensible et se contenta de caresser doucement du bout de ses doigts les grandes lèvres charnues de sa vulve en dessinant le contour de sa motte en feu. Puis, ses ongles allèrent gratter l'anus bien dégagé par le déploiement des fesses. Après cela, elle revint au bouton durci qu'elle pinça entre le pouce et l'index avec un petit mouvement de va et vient rapide qui rappelait le branlage d'un vit minuscule. Sentant venir le spasme, elle s'arrêta de nouveau, puis reprit sa caresse lente sur les poils blonds qui entouraient le grotte enfiévrée. À 22 ans, Arabelle était vierge, ce qui dans le milieu hospitalier et estudiantin est de plus en plus rare. Oh ne croyez pas qu'Arabelle soit une enfant sage. Loin de là: c'était une vierge folle, qui contentait ses envies de stupre au moyen de bagatelles de la porte. Dans le milieu étudiant, elle était connue sous le nom de Miss POMPIER car elle avait acquis une solide réputation de tailleuse de plumes auprès de ses camarades de faculté. Elle branlait aussi à la perfection. Au cours de surprises parties, elle avait bien des fois offert son con aux caresses digitales et linguales de ses compagnons de débauche, mais la peur d'être engrossée l'avait toujours retenue au moment de se faire baiser. Accroupie sur la cuvette du W.C., notre vicieuse amie continuait donc à se livrer sur elle même à de savants dosages de contacts voluptueux et il faut croire que le résultat de ces caresses ne la laissait pas indifférente car elle poussait des soupirs d'aise tout en se tortillant et des lèvres bien écartées de sa vulve, deux petits filets de cyprine coulaient comme deux stalactites à l'entrée d'une grotte. [...] Pour toute réponse, Arabelle se pencha sur le ventre de son client et ouvrant la bouche, y logea le gland enfiévré du malade qui soupira d'aise au contact des lèvres de velours. Baissant la tête, l'infirmière fit glisser dans sa bouche la moitié au moins de la longue colonne, jusqu'à de que la tête camarde de l'outil vienne buter contre son gosier, puis, elle releva son visage en serrant les lèvres et en creusant les joues comme si elle voulait aspirer l'asperge de belle taille qu'elle était en train de déguster avec un plaisir non dissimulé. Du bout des dents, mais sans faire à André le moindre mal, Arabelle serra le gland à la base, tout en titillant d'un mouvement rapide du bout de la langue, l'orifice étroit par lequel tout à l'heure s'élancerait le foutre qu'elle était en train de solliciter. Puis, d'un coup de langue plus ample, elle entoura la tête brûlante de l'engin d'une caresse humide et suave qui fit gémir le malade de plaisir. Après quoi, notre accorte infirmière se mit à serrer la prune dure entre sa langue et son palais et fit glisser la pine ainsi comprimée dans sa bouche par un lent mouvement de va et vient de la tête. Pendant qu'elle agissait ainsi sur les points les plus sensibles de la virilité de son compagnon, Arabelle ne négligeait pas le corollaire habituel de ce genre de caresses et ses doigts agiles malaxaient doucement les burettes du mâle en plein travail, les faisant rouler sous ses doigts tandis que ses ongles effilés grattaient doucement la peau ridée du scrotum. Aussi délicieusement travaillée, la bite de notre héros se mit à vibrer intensément et Arabelle cessa aussitôt de sucer son gros sucre d'orge pour éviter de faire cesser trop vite ce petit jeu qui lui plaisait énormément. La pine libérée et trempée de salive luisait comme un fruit mur et le méat s'ouvrait tout rond comme un œillet au bout du cône violacé qui était tendu à éclater. [...] Demeuré seul, André, repu et satisfait se mit à songer. Ses pensées, comme cela lui arrivait très souvent avaient un penchant pour l'Érotisme. C'était un homme d'une très grande culture et sa façon de se comporter devant le problème sexuel était celle d'un intellectuel. Il estimait qu'il fallait bannir des rapports érotiques, tout ce qui pouvait rappeler le rut bestial des animaux. Son grand plaisir était d'intellectualiser tous ses rapports intimes, estimant qu'il sublimait ainsi les actes que la nature avait institué tout d'abord pour perpétuer les espèces. Il avait un culte tout particulier pour ONAN, ce personnage de la bible qui avait su diviniser l'acte charnel et le retirer de son contexte purement matériel. De même que l'homme civilisé a cessé depuis l'âge des cavernes de manger la viande crue, depuis qu'il a inventé la cuisson des aliments, il a tendu tous ses efforts pour faire de la cuisine un art, et pour transformer en un plaisir sans cesse renouvelé une simple fonction vitale. Pourquoi alors continuer cette étrange aberration des hommes qui ne veulent voir dans l'amour que le simple fait de saillir une femelle et le cas échéant de l'engrosser pour son plus grand désagrément. Qu'y a t'il de plus subtil, songeait il que d'écarter par exemple les fesses d'une femme et de regarder la moite vallée qui sépare les globes laiteux, cette vallée d'un ton plus foncé, aux reflets d'ambre ou de bistre selon que la femme est brune ou blonde. Quel plaisir suave que de regarder palpiter dans ce mystérieux sillon les plis serrés d'une rosette frémissante et, en approchant ses narines de humer le fumet léger qui s'en dégage et dont les effluves vous parcourent l'épiderme et vous font à demi pâmer. Et que dire de la vulve? cette bouche intime aux cent visages. Car, la vulve si l'on sait bien la regarder, c'est le visage intime de la femme que l'on aime. Il n'y a que les sots pour croire que toutes les vulves se ressemblent. André, lui, aurait été capable de reconnaître toutes ses maîtresses rien qu'à la vue de leurs entre cuisses. Il est des cons mutins et rieurs, dont les babouines roses s'écartent en frémissant pour dégager une bouche rose et luisante. Il en est d'austères et de solennels devant lesquels on a envie de prier et auxquels on rend une sorte de culte. Il en est de vastes et accueillants, dans lesquels la pine se sent à l'aise et a tout de suite envie de pénétrer. D'autres au contraire, semblent pudiques et discrets et c'est presque avec appréhension que l'on ose en fracturer l'entrée avec un gros mandrin bien dur et bien bandé. Il y a ceux des vierges, que notre héros savait respecter car il savait que la copulation n'est pas la seule formule de la volupté. André évoquait les cons des brunes, tout couverts de toison épaisse au milieu de la quelle la fente rouge du sexe s'ouvre comme une blessure. Il pensait au con des blondes, au pubis plus charnu, aux grandes lèvres plus épaisses et dont la toison est toujours plus discrète dissimulant fort peu les détails de la fente dans la dépression de laquelle on voit parfois dépasser le point rose d'un clitoris indiscret. [...]" (extraits)
"[...] — Si ma mère savait quels genres de soins je suis parfois appelée à donner, j'ai l'impression qu'elle me ferait changer de profession. Arabelle énervait doucement du bout des ongles le sac compact que les couilles faisaient au bas de la verge encore toute frémissante d'avoir été amenée si près du spasme. Puis, les doigts agiles de l’infirmière remontèrent à nouveau à l’assaut de la colonne virile et les ongles pointus se mirent à gratter doucement la peau luisante du gland de plus en plus congestionné. Par amples mouvements à peine appuyés, les doigts tiraient sur le prépuce pour décalotter et recalotter la tête rouge et sensible de l’épieu. La respiration d’André devenait haletante. Arabelle, pour prolonger à la fois son plaisir et celui de son compagnon ralentit son massage jusqu’à ce que ce ne soit qu’un frottement imperceptible, et, pour jouer jusqu’au bout son rôle d’infirmière indifférente, elle déclara. — Je crois que vous m’avez monté le coup et que votre besoin n’était pas aussi impérieux que ce que vous vouliez bien le dire. Vous auriez pu attendre et dans un moment tout serait rentré dans l’ordre. — Que non pas ! l’opération était nécessaire, vous verrez d’ailleurs lorsque l’abcès se videra. [...] Quoique Arabelle puisse dire, la petite séance de tête roustons à laquelle elle avait été contrainte de se livrer l'avait très fortement excitée. Elle regrettait bien, au contraire que son compagnon ait été privé de l'usage de ses mains car elle aurait apprécié comme il se doit, une incursion digitale du monsieur dans la zone la plus secrète de son individu. Elle se sentait le con en feu et elle avait tellement mouillé pendant qu'elle branlait son client que sa culotte était littéralement trempée et lui collait au derrière. Ne pouvant plus résister, à peine sortie de la chambre d'André, elle alla s'enfermer dans les cabinets, et là, ayant retiré sa culotte, elle s'accroupit au dessus de la cuvette de porcelaine glissa un doigt tremblant de désir jusqu'à son bouton raide et là; les yeux mi-clos le souffle haletant, évoquant dans son esprit la petite scène cochonne à laquelle elle venait de se livrer, elle commença à se masturber. Bien qu'excitée au plus haut degré, la jeune fille, qui aimait beaucoup ces caresses solitaires n'essaya pas de se faire jouir tout de suite. Après quelques effleurements de son clitoris, elle cessa d'attaquer ce point trop sensible et se contenta de caresser doucement du bout de ses doigts les grandes lèvres charnues de sa vulve en dessinant le contour de sa motte en feu. Puis, ses ongles allèrent gratter l'anus bien dégagé par le déploiement des fesses. Après cela, elle revint au bouton durci qu'elle pinça entre le pouce et l'index avec un petit mouvement de va et vient rapide qui rappelait le branlage d'un vit minuscule. Sentant venir le spasme, elle s'arrêta de nouveau, puis reprit sa caresse lente sur les poils blonds qui entouraient le grotte enfiévrée. À 22 ans, Arabelle était vierge, ce qui dans le milieu hospitalier et estudiantin est de plus en plus rare. Oh ne croyez pas qu'Arabelle soit une enfant sage. Loin de là: c'était une vierge folle, qui contentait ses envies de stupre au moyen de bagatelles de la porte. Dans le milieu étudiant, elle était connue sous le nom de Miss POMPIER car elle avait acquis une solide réputation de tailleuse de plumes auprès de ses camarades de faculté. Elle branlait aussi à la perfection. Au cours de surprises parties, elle avait bien des fois offert son con aux caresses digitales et linguales de ses compagnons de débauche, mais la peur d'être engrossée l'avait toujours retenue au moment de se faire baiser. Accroupie sur la cuvette du W.C., notre vicieuse amie continuait donc à se livrer sur elle même à de savants dosages de contacts voluptueux et il faut croire que le résultat de ces caresses ne la laissait pas indifférente car elle poussait des soupirs d'aise tout en se tortillant et des lèvres bien écartées de sa vulve, deux petits filets de cyprine coulaient comme deux stalactites à l'entrée d'une grotte. [...] Pour toute réponse, Arabelle se pencha sur le ventre de son client et ouvrant la bouche, y logea le gland enfiévré du malade qui soupira d'aise au contact des lèvres de velours. Baissant la tête, l'infirmière fit glisser dans sa bouche la moitié au moins de la longue colonne, jusqu'à de que la tête camarde de l'outil vienne buter contre son gosier, puis, elle releva son visage en serrant les lèvres et en creusant les joues comme si elle voulait aspirer l'asperge de belle taille qu'elle était en train de déguster avec un plaisir non dissimulé. Du bout des dents, mais sans faire à André le moindre mal, Arabelle serra le gland à la base, tout en titillant d'un mouvement rapide du bout de la langue, l'orifice étroit par lequel tout à l'heure s'élancerait le foutre qu'elle était en train de solliciter. Puis, d'un coup de langue plus ample, elle entoura la tête brûlante de l'engin d'une caresse humide et suave qui fit gémir le malade de plaisir. Après quoi, notre accorte infirmière se mit à serrer la prune dure entre sa langue et son palais et fit glisser la pine ainsi comprimée dans sa bouche par un lent mouvement de va et vient de la tête. Pendant qu'elle agissait ainsi sur les points les plus sensibles de la virilité de son compagnon, Arabelle ne négligeait pas le corollaire habituel de ce genre de caresses et ses doigts agiles malaxaient doucement les burettes du mâle en plein travail, les faisant rouler sous ses doigts tandis que ses ongles effilés grattaient doucement la peau ridée du scrotum. Aussi délicieusement travaillée, la bite de notre héros se mit à vibrer intensément et Arabelle cessa aussitôt de sucer son gros sucre d'orge pour éviter de faire cesser trop vite ce petit jeu qui lui plaisait énormément. La pine libérée et trempée de salive luisait comme un fruit mur et le méat s'ouvrait tout rond comme un œillet au bout du cône violacé qui était tendu à éclater. [...] Demeuré seul, André, repu et satisfait se mit à songer. Ses pensées, comme cela lui arrivait très souvent avaient un penchant pour l'Érotisme. C'était un homme d'une très grande culture et sa façon de se comporter devant le problème sexuel était celle d'un intellectuel. Il estimait qu'il fallait bannir des rapports érotiques, tout ce qui pouvait rappeler le rut bestial des animaux. Son grand plaisir était d'intellectualiser tous ses rapports intimes, estimant qu'il sublimait ainsi les actes que la nature avait institué tout d'abord pour perpétuer les espèces. Il avait un culte tout particulier pour ONAN, ce personnage de la bible qui avait su diviniser l'acte charnel et le retirer de son contexte purement matériel. De même que l'homme civilisé a cessé depuis l'âge des cavernes de manger la viande crue, depuis qu'il a inventé la cuisson des aliments, il a tendu tous ses efforts pour faire de la cuisine un art, et pour transformer en un plaisir sans cesse renouvelé une simple fonction vitale. Pourquoi alors continuer cette étrange aberration des hommes qui ne veulent voir dans l'amour que le simple fait de saillir une femelle et le cas échéant de l'engrosser pour son plus grand désagrément. Qu'y a t'il de plus subtil, songeait il que d'écarter par exemple les fesses d'une femme et de regarder la moite vallée qui sépare les globes laiteux, cette vallée d'un ton plus foncé, aux reflets d'ambre ou de bistre selon que la femme est brune ou blonde. Quel plaisir suave que de regarder palpiter dans ce mystérieux sillon les plis serrés d'une rosette frémissante et, en approchant ses narines de humer le fumet léger qui s'en dégage et dont les effluves vous parcourent l'épiderme et vous font à demi pâmer. Et que dire de la vulve? cette bouche intime aux cent visages. Car, la vulve si l'on sait bien la regarder, c'est le visage intime de la femme que l'on aime. Il n'y a que les sots pour croire que toutes les vulves se ressemblent. André, lui, aurait été capable de reconnaître toutes ses maîtresses rien qu'à la vue de leurs entre cuisses. Il est des cons mutins et rieurs, dont les babouines roses s'écartent en frémissant pour dégager une bouche rose et luisante. Il en est d'austères et de solennels devant lesquels on a envie de prier et auxquels on rend une sorte de culte. Il en est de vastes et accueillants, dans lesquels la pine se sent à l'aise et a tout de suite envie de pénétrer. D'autres au contraire, semblent pudiques et discrets et c'est presque avec appréhension que l'on ose en fracturer l'entrée avec un gros mandrin bien dur et bien bandé. Il y a ceux des vierges, que notre héros savait respecter car il savait que la copulation n'est pas la seule formule de la volupté. André évoquait les cons des brunes, tout couverts de toison épaisse au milieu de la quelle la fente rouge du sexe s'ouvre comme une blessure. Il pensait au con des blondes, au pubis plus charnu, aux grandes lèvres plus épaisses et dont la toison est toujours plus discrète dissimulant fort peu les détails de la fente dans la dépression de laquelle on voit parfois dépasser le point rose d'un clitoris indiscret. [...]" (extraits)
Bon exemplaire de cet exemplaire unique, d'un texte inédit, par un spécialiste du genre resté mystérieux, et illustré de 31 compositions érotiques.
Rare n'est pas le terme adéquat pour définir ce genre de production puisqu'en réalité il s'agit ici d'une œuvre unique.
Prix : 1 750 euros















