Jules GUYOT (Docteur)
BRÉVIAIRE DE L'AMOUR EXPÉRIMENTAL méditations sur le mariage selon la physiologie du genre humain par feu le Dr Jules Guyot, médecin de la Faculté de Paris, publié avec un discours préliminaire, une notice bibliographique et un lexique par les soins de MM. Georges Barral et Ch. Dufaure de la Prade. Edition Elzévirienne.
Paris, Marpon et Flammarion, et Librairie Physiologique, 1882 [achevé d'imprimer le 31 mai 1882 par Ch. Unsiger].
1 volume in-16 (12,5 x 8,5 cm) de 179-(1) pages.
Reliure plein maroquin rouge janséniste, gardes et doublures de papier chromolithographié à la manière des "Petits bréviaires" et autres "Paroissiens Romains" de l'époque, tête dorée (fine reliure de l'époque, non signée). Exemplaire à l'état proche du neuf. Intérieur comme neuf, sans rousseurs. Photographie originale pornographique de l'époque (1900) ajoutée postérieurement au verso de la justification du tirage.
UN DES 50 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE CHINE, SEUL TIRAGE DE LUXE.
ÉPREUVE PHOTOGRAPHIQUE D’ÉPOQUE AJOUTÉE MONTRANT UNE « SCÈNE D'AMOUR EXPÉRIMENTAL » (Dimensions du cliché : 65 x 45 mm)
Voici le compte rendu qui en est fait dans les colonnes du Livre d'Octave Uzanne (livraison du 10 mai
1883) : « Ce n'est pas du meilleur moment des amours qu'il est parlé dans ces
quelques pages, écrites naguère à l'usage d'un prince de la maison impériale et
publiées aujourd'hui, pour la plus grande garantie des maris contre certaines
infortunes, par deux amis de l'auteur. Aux hommes mariés M. le docteur Guyot
donne le conseil, - il faut qu'on nous entende à demi-mot, - le conseil d'être
et de demeurer amoureux. « Ne soyez pas trop réservés, leur dit-il,
ce serait imprudence de votre part. La pratique de toutes les vertus et, en
plus, la vertu, sont choses faciles pour la femme qui trouve, en son mari, un
amant à la fois passionné et délicat. L'amour fait la famille ou la détruit ;
par suite, il perd les nations ou assure leur grandeur. Il faut savoir aimer ;
et prouver l'amour, c'est le faire éprouver. »
Se rappelle-t-on cette lettre de Falconet, dans laquelle Diderot a
parlé de son amour pour Mlle Volland ? « Entre ses bras, ce n'est pas mon
bonheur, c'est le sien que j'ai cherché ! » M. le docteur Jules Guyot ne
connaissait sans doute pas cette jolie phrase, expression d'un amour
profondément sincère. Quoi qu'il en soit, tous les conseils qu'il formule se
pourraient résumer en un seul : Ne recherchez pas votre bonheur, mais celui de
votre femme. F.G. [Octave Uzanne ?]
Ouvrage organisé en douze méditations précédées d'un Discours préliminaire à la manière de la Physiologie du goût de Brillat-Savarin, comme suit : Le mariage selon la physiologie expérimentale - La manière d'habiter et de faire génération - L'appareil générateur du genre humain - Le spasme génésique chez l'homme et chez la femme - La théologie et la fonction génésique - Les intruments de l'amour expérimental - Règles à suivre dans l'art de faire l'amour - Les symphonies conjugales de l'amour - L'épouse incomprise et le mari battu - L'hygiène physique et morale de l'amour - La fécondation de l'épouse - Les devoirs physiologiques de l'époux. Suivi d'une Notice biographique sur le docteur Guyot et d'un Lexique.
« Lorsque l'appareil négatif (matrice) n'est pas éveillé, soit par le besoin naturel, soit par une stimulation artificielle, ou bien lorsqu'il vient d'éprouver le spasme génésique, tous les organes qui le constituent sont mous et tombants. Ils ne représentent qu'un ensemble de muqueuses rapprochées et sans consistance. Tout contact direct, même du clitoris, toute tentative de coït, y exerce une sensation pénible, une répulsion instinctive, un sentiment de dégoût et d'aversion. [...] » (extrait)
TIRAGE RARE.
JOLIE ÉPREUVE PHOTOGRAPHIQUE D’ÉPOQUE « ILLUSTRATIVE »
Prix : 1.000 euros