
HEGESIPPUS [Flavius JOSEPHE]
[DE BELLO JUDAICO] AEGESIPPI HISTORIAGRAPHI FIDELIS SIMI AC DISSERTISSIMI ET INTER CHRISTIANOS ANTIQUIS SIMI HISTORIA DE BELLO JUDAICO. SCEPTRI SUBLATIONE. JUDAEORUM DISPERSIONE. ET HIEROSOLIMITANO EXCIDIO. ADIVO AMBROSIO MEDIOLANEN. ANTISTITE E GRAECA LATINA FACTA CUM EJUSDEM ANACEPHALEOSI ET TABELLIS CONGRE. VENTIARUM CUM JOSEPHI LIBRIS ETIAM DE GESTIS MACHABEORUM.

Souscription au f. LXXVII r° : Finis inedibus Ascensianis ad calendas Junias. M.D.X. (Paris, Josse Bade, 5 juin 1510). Marque de Josse Bade sur le titre.
1 volume petit in-folio (26 x 20 cm) de 1 feuillet (titre et épître de Josse Bade, éditeur, au verso), LXXVII feuillets chiffrés, 5 feuillets non chiffrés, le dernier feuillet blanc manque. Caractères romains, manchettes.
Reliure plein parchemin du XVIIe siècle. Exemplaire frais mais court de marge du fait de la reliure exécutée à nouveau un siècle plus tard. Quelques manques de peau à la reliure sur le bord du plat verso (sans gravité).

PREMIÈRE ÉDITION TRÈS RARE.
Selon Renouard, « cette adaptation latine du « De Bello Judaico » de Flavius Josephe (c.37-c.100) fut faite vers 367-374 par un auteur anonyme. Une erreur du copiste qui a sans doute confondu Josippus et Hegesippus est à l’origine du nom. »
Cette version fut très peu diffusée car elle donne le peuple juif responsable de la mort du Christ, mort qu’il paiera par la destruction de Jérusalem. Badius donnera une nouvelle édition 2 ans plus tard (30 décembre 1511 – Renouard, Badius, II, 488) et une autre en 1524.
Cette première édition de 1510 se trouve, en France, à la Mazarine et à la bibliothèque de Chartres, d’après Renouard, et aussi Deventer, Gand, Genève. (décompte 1908) – Autres exemplaires localisés à ce jour (2009) : BM Toulouse – Poitiers – Besançon. Friedlaender library, part II, 2001, n°343. Adams H-144. Moreau, Inventaire chronologique des éditions parisiennes du XVIe siècle, I, 1510, 97. Marque n°1 de Badius au titre et titre sans encadrement (Renouard).

D’abord élevé chez les frères de la vie commune à Gand, Josse Bade poursuivit ses études à Louvain puis en Italie, où il fut l’élève de Battista Guarino et brièvement de Philippe Béroalde l’ancien.
Il enseigna à Valence et à Lyon et commença à publier (notamment ses Sylvae morales) chez le libraire Jean Treschel, dont il devint le correcteur puis l’associé.
En 1499, il s’installa à Paris et à partir de 1503 à son propre compte sans doute avec l’aide du libraire Jean Petit. Il poursuivit ses activités d’éditeur scientifique tout en imprimant. Son atelier était le rendez-vous des humanistes. Gravitait autour de son atelier tout un cercle de collaborateurs (Bérauld, Dubois), les Ascensiani.
Il entretenait par ailleurs des relations avec la plupart des grands humanistes européens. Josse Bade édita durant toute sa vie les classiques latins, en fournissant des commentaires.
Dès 1500, parurent ses commentaires familiers sur les épîtres, les satires et l’art poétique d’Horace dont des fragments avaient déjà paru dans les Sylvae morales, la première édition des épîtres date d’octobre, celle des satires a dû la précéder. L’ensemble de ces commentaires d’Horace est réuni en 1503 (avec ceux d’Antonio Mancinelli).
On trouve déjà dans les éditions de Josse Bade, outre les gloses d’Acron, Porphyrion et Mancinelli, des annotations d’Alde Manuce, et de M. Bonfini (dans l’édition de1519). En 1543, sont ajoutées les annotations d’Henri Glarean, en 1546, celles de Parrhasius, d’Erasme, Politien, Sabellicus, de Cælius Rhodiginus, de Pio, de Crinitus, de Robortello, etc., dans une sorte de processus additionnel qui réunit l’aréopage humaniste le plus large et le plus européen.
Voir Ph. Renouard, Bibliographie de Josse Bade Ascensius, Paris, 1908, sur Horace, II, p. 496 et s. Ph. Renouard, Imprimeurs et libraires parisiens du XVI siècle, Paris, 1969, II, 6-297. Contemporaries of Erasmus,I, 79-81. Josse Bade, dit Badius (1462-1535), préfaces de Josse Bade, (1462-1535), trad., intr. et notes par M. Lebel, Louvain, Peeters, 1988.
Très belle édition ornée de 5 grandes lettres ornées à fond criblé (60 x 60 mm) et de très nombreuses lettres ornées gravées sur bois de plus petite taille (33 x 33mm, 27 x 27 mm et 13 x 13 mm). Les titres courants sont en grandes lettres gothiques, le texte est imprimé en caractère romain.
Le verso du dernier feuillet est couvert de notes en grec et en latin (extrait des « Histoires » de Zosine, livre 4, p. 74 (édition non mentionnée). Quelques notes manuscrites. Une note manuscrite en latin sur la page de titre indique « qu’il existerait un original « exemplar » grec ? Il semble avoir été perdu, si tant est que cette version ne nous soit jamais parvenue. »
Références : Renouard, Bibliographie des impressions et des œuvres de Badius Ascensius, 1908, II, 486 : « Édition soignée par Jacques Lefèvre d’Etaples. »
BEL EXEMPLAIRE DE CETTE RARE IMPRESSION PARISIENNE DE BADIUS ASCENSIUS.
VENDU
[DE BELLO JUDAICO] AEGESIPPI HISTORIAGRAPHI FIDELIS SIMI AC DISSERTISSIMI ET INTER CHRISTIANOS ANTIQUIS SIMI HISTORIA DE BELLO JUDAICO. SCEPTRI SUBLATIONE. JUDAEORUM DISPERSIONE. ET HIEROSOLIMITANO EXCIDIO. ADIVO AMBROSIO MEDIOLANEN. ANTISTITE E GRAECA LATINA FACTA CUM EJUSDEM ANACEPHALEOSI ET TABELLIS CONGRE. VENTIARUM CUM JOSEPHI LIBRIS ETIAM DE GESTIS MACHABEORUM.

Souscription au f. LXXVII r° : Finis inedibus Ascensianis ad calendas Junias. M.D.X. (Paris, Josse Bade, 5 juin 1510). Marque de Josse Bade sur le titre.
1 volume petit in-folio (26 x 20 cm) de 1 feuillet (titre et épître de Josse Bade, éditeur, au verso), LXXVII feuillets chiffrés, 5 feuillets non chiffrés, le dernier feuillet blanc manque. Caractères romains, manchettes.
Reliure plein parchemin du XVIIe siècle. Exemplaire frais mais court de marge du fait de la reliure exécutée à nouveau un siècle plus tard. Quelques manques de peau à la reliure sur le bord du plat verso (sans gravité).

PREMIÈRE ÉDITION TRÈS RARE.
Selon Renouard, « cette adaptation latine du « De Bello Judaico » de Flavius Josephe (c.37-c.100) fut faite vers 367-374 par un auteur anonyme. Une erreur du copiste qui a sans doute confondu Josippus et Hegesippus est à l’origine du nom. »
Cette version fut très peu diffusée car elle donne le peuple juif responsable de la mort du Christ, mort qu’il paiera par la destruction de Jérusalem. Badius donnera une nouvelle édition 2 ans plus tard (30 décembre 1511 – Renouard, Badius, II, 488) et une autre en 1524.
Cette première édition de 1510 se trouve, en France, à la Mazarine et à la bibliothèque de Chartres, d’après Renouard, et aussi Deventer, Gand, Genève. (décompte 1908) – Autres exemplaires localisés à ce jour (2009) : BM Toulouse – Poitiers – Besançon. Friedlaender library, part II, 2001, n°343. Adams H-144. Moreau, Inventaire chronologique des éditions parisiennes du XVIe siècle, I, 1510, 97. Marque n°1 de Badius au titre et titre sans encadrement (Renouard).

Josse Bade, Jodocus Badius Ascensius (1461-1535)
D’abord élevé chez les frères de la vie commune à Gand, Josse Bade poursuivit ses études à Louvain puis en Italie, où il fut l’élève de Battista Guarino et brièvement de Philippe Béroalde l’ancien.
Il enseigna à Valence et à Lyon et commença à publier (notamment ses Sylvae morales) chez le libraire Jean Treschel, dont il devint le correcteur puis l’associé.
En 1499, il s’installa à Paris et à partir de 1503 à son propre compte sans doute avec l’aide du libraire Jean Petit. Il poursuivit ses activités d’éditeur scientifique tout en imprimant. Son atelier était le rendez-vous des humanistes. Gravitait autour de son atelier tout un cercle de collaborateurs (Bérauld, Dubois), les Ascensiani.
Il entretenait par ailleurs des relations avec la plupart des grands humanistes européens. Josse Bade édita durant toute sa vie les classiques latins, en fournissant des commentaires.
Dès 1500, parurent ses commentaires familiers sur les épîtres, les satires et l’art poétique d’Horace dont des fragments avaient déjà paru dans les Sylvae morales, la première édition des épîtres date d’octobre, celle des satires a dû la précéder. L’ensemble de ces commentaires d’Horace est réuni en 1503 (avec ceux d’Antonio Mancinelli).
On trouve déjà dans les éditions de Josse Bade, outre les gloses d’Acron, Porphyrion et Mancinelli, des annotations d’Alde Manuce, et de M. Bonfini (dans l’édition de1519). En 1543, sont ajoutées les annotations d’Henri Glarean, en 1546, celles de Parrhasius, d’Erasme, Politien, Sabellicus, de Cælius Rhodiginus, de Pio, de Crinitus, de Robortello, etc., dans une sorte de processus additionnel qui réunit l’aréopage humaniste le plus large et le plus européen.
Voir Ph. Renouard, Bibliographie de Josse Bade Ascensius, Paris, 1908, sur Horace, II, p. 496 et s. Ph. Renouard, Imprimeurs et libraires parisiens du XVI siècle, Paris, 1969, II, 6-297. Contemporaries of Erasmus,I, 79-81. Josse Bade, dit Badius (1462-1535), préfaces de Josse Bade, (1462-1535), trad., intr. et notes par M. Lebel, Louvain, Peeters, 1988.
Très belle édition ornée de 5 grandes lettres ornées à fond criblé (60 x 60 mm) et de très nombreuses lettres ornées gravées sur bois de plus petite taille (33 x 33mm, 27 x 27 mm et 13 x 13 mm). Les titres courants sont en grandes lettres gothiques, le texte est imprimé en caractère romain.
Le verso du dernier feuillet est couvert de notes en grec et en latin (extrait des « Histoires » de Zosine, livre 4, p. 74 (édition non mentionnée). Quelques notes manuscrites. Une note manuscrite en latin sur la page de titre indique « qu’il existerait un original « exemplar » grec ? Il semble avoir été perdu, si tant est que cette version ne nous soit jamais parvenue. »
Références : Renouard, Bibliographie des impressions et des œuvres de Badius Ascensius, 1908, II, 486 : « Édition soignée par Jacques Lefèvre d’Etaples. »
BEL EXEMPLAIRE DE CETTE RARE IMPRESSION PARISIENNE DE BADIUS ASCENSIUS.
VENDU