dimanche 8 février 2009

Rarissime édition de 1667 des premiers contes de La Fontaine.



LA FONTAINE (Jean)

CONTES ET NOUVELLES EN VERS. De Mr. de La Fontaine.

A Paris, chez Claude Barbin, 1667.

1 volume in-12 (Hauteur : 139 mm) de 1 feuillet de titre, la préface paginée de 3 à 11 (5 feuillets), 92 pages chiffrées, 1 feuillet blanc.

Reliure demi-toile mouchetée, dos lisse, pièce de titre de maroquin vert sombre (reliure de la deuxième moitié du XIXe siècle). Exemplaire relié sur brochure, non rogné (extrêmement rare pour cet ouvrage – voir ci-dessous). Papier uniformément teinté mais solide et en bon état sans rousseurs.

RARISSIME RÉIMPRESSION DE 1667 DE LA RARISSIME PREMIÈRE ÉDITION DES PREMIERS CONTES PUBLIÉS PAR LA FONTAINE.

L’exemplaire présenté mérite un descriptif précis, et ce, par la faute du relieur du XIXe siècle qui a mélangé des feuillets. En effet, comme l’indique de nombreuses notes au crayon sur les gardes blanches, ce volume contient la réimpression de la première partie des contes de 1665. La première étant de 1665 et ne comprenant que 60 pages. Le titre de notre exemplaire est celui de la deuxième partie, sa préface également en partie. On a donc la première partie des contes avec le titre de la deuxième et deux feuillets de la préface e la première partie (feuillet aiij et aiiij), les autres feuillets de la préface appartenant à la préface de la deuxième partie des contes, qui a le même nombre de feuillets (d’où sans doute l’erreur du relieur). Il manque à notre exemplaire les deux feuillets de privilège qui devraient s’y trouver si l’on en croit Rochambeau. Le dernier feuillet se détache.

On a donc les contes suivants : Joconde, nouvelle tirée de l’Arioste ; Richard Minutolo, nouvelle tirée de Boccace ; le cocu, battu et content, nouvelle tirée de Boccace ; le mari confesseur ; conte d’une chose arrivée à C. ; conte tiré d’Athénée ; autre contre tiré d’Athénée ; conte de * * * ; conte du juge de Mesle ; conte d’un paysan qui avait offensé son seigneur ; imitation d’un livre intitulé les arrêts d’amour ; les amours de mars et de vénus, fragment ; une Ballade et pour finir un Envoi. Soit treize pièces. La note au crayon qui mentionne que la première de 1665 est en 60 pages fait référence à la toute première et rarissime édition portant le titre différent de « Nouvelles en vers » tirées de Boccace et de l’Arioste. Cette édition princeps comme le précise Rochambeau est extrêmement rare et précieuse (on n'en connait que quelques exemplaires). Notre exemplaire a la même pagination que les exemplaires qui portent le titre de « Contes et Nouvelles en vers. » à la date de 1665. Seul le titre a été changé. La deuxième partie ne paraîtra qu’en 1666.

Références : Rochambeau, pp. 1667, n°8 ; Voir également les Nouvelles recherches bibliographiques par Jacques-Charles Brunet, 1834, II, pp. 37.

MALGRÉ L’ERREUR DU RELIEUR QUI NOUS PRIVE DU TITRE ET DES FEUILLETS DE PRÉFACE DE LA PREMIÈRE PARTIE DES CONTES, CETTE SECONDE ÉDITION DE 1667 DE LA PREMIÈRE PARTIE DES CONTES DE LA FONTAINE EST COMME UNE RELIQUE. DE LA PLUS GRANDE RARETÉ. BEL EXEMPLAIRE DANS UNE SIMPLE RELIURE DU XIXe SIÈCLE.

VENDU

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