dimanche 1 février 2009

Superbe exemplaire d'une des meilleures éditions anciennes de Scarron (1737) en maroquin rouge de l'époque.



SCARRON (Paul)

ŒUVRES DE MONSIEUR SCARRON. Nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée de quantité de pièces omises dans les éditions précédentes. On y a joint une épître dédicatoire à l’auteur, l’histoire de sa vie et de ses ouvrages, et un discours sur le style burlesque. Tome premier à dixième (complet).

A Amsterdam, chez J. Wetstein et G. Smith, 1737.

10 tomes en 12 volumes petit in-12 (13,5 x 8 cm) de (18)-172 ; 185-(3) ; (10)-510-(2) ; (2)-327 ; (2)-379 ; 256 ; (2)-382 ; (2)-412 ; (10)-444 ; (2)-XXX-(6)-345 ; (2)-480 pages. Les frontispices ne sont pas compris dans la pagination. Buste de Scarron au tome I ; frontispice au tome II ; Frontispice au tome III, IV, VI , VII, VIII, IX et X (identique à celui du tome V). Collationné complet du texte et des gravures.

Reliure plein maroquin vieux rouge, dos lisses richement ornés aux petits fers dorés, triple-filet doré en encadrement des plats avec un fleuron-grenade en écoinçons, filet doré sur les coupes, dentelle dorée intérieure, gardes peigne, tranches dorées sur marbrure (reliure de l’époque). Légers frottements à quelques plats, une ou deux épidermures sans gravité, un petit accroc à l’extrémité de la coiffe supérieure de la deuxième partie du tome II, coins légèrement frottés/émoussés. Les tomes V et VI ont quelques traces d’humidité sans gravité. Le tout sans incidence sur l’extrême beauté de l’exemplaire. L’intérieur est très frais. Quelques mouillures claires.

NOUVELLE ÉDITION.

Cette édition est donnée ici pour la première fois aussi complètement, par Ant.-Aug. Bruzen de La Martinière. Elle sera en partie remaniée pour la réédition en 7 volumes seulement de 1752 chez les mêmes libraires.

Références : Magne, Bibliographie générale des œuvres de Scarron, n° 403 (éd. 1752) ; Cohen, Livres à gravures du XVIIIe siècle, col. 945-946. (les gravures de l’édition de 1737 sont en premier tirage).

Provenance : Bibliothèque de la comtesse de Pancemont avec son ex libris gravé apposé au contreplat de tous les volumes. Famille Mayneaud de Pancemont, Digoin, Saône-et-Loire. Il s’agit de l’épouse du Baron de l’Empire Jean-Baptiste-François Mayneaud de Pancemont, député à l’assemblée nationale en 1815 et premier Président de la cour royale à Nîmes, décédé au château de Genelard en 1836. Fait comte en juillet 1822 par lettres patentes de Louis XVIII.

SUPERBE EXEMPLAIRE D’UNE TRÈS BONNE ÉDITION DE SCARRON EN MAROQUIN DE L’ÉPOQUE.

VENDU

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