TOUSSAINT (François-Vincent)
LES MŒURS [Respicere exemplar vitae morumque. Hor. Ad Pis.] Première, deuxième et troisième partie (complet). [grande vignette à l’eau-forte].
S.l.n.n., 1748.
3 parties en 1 volume petit in-8 (17,5 x 10,5 cm) de (22)-528 pages, non compris les 2 titres pour les parties II et III.
Reliure pleine basane caramel glacée mouchetée, dos lisse, filets dorés, pièce de titre, tranches mouchetées de rouge (reliure de l’époque).
Quelques infimes frottements et ombres à la reliure qui est par ailleurs en excellent état. Intérieur en excellent état. Petit manque de papier au coin d’un feuillet sans atteinte au texte. Très frais.
Notre exemplaire ne contient pas les pages préliminaires de la dédicace et de l’avertissement qu’on trouve mentionné normalement pour cette édition en 528 pages. Oubli volontaire ou non du relieur ? (c’est normalement à la fin de l’épître qu’on trouve la signature PANAGE qui veut dire TOUSSAINT en grec, elle ne se trouve pas ici).
ÉDITION PARUE LA MÊME ANNÉE QUE L’ORIGINALE.
Édition illustrée d’un très-joli frontispice, d’une vignette pour chaque titre (identique) et de trois bandeaux en tête de chaque début de partie.
Cet ouvrage, jugé impie et blasphématoire, a été condamné à être brûlé et lacéré par arrêt du Parlement de Paris en date du 6 mai 1748. Il y eut au moins trois éditions la même année 1748, ce qui rend difficile l’identification de la première édition, les bibliographes restant divisés à ce sujet. Il a été tiré quelques exemplaires au format in-4.
Voltaire émettait un jugement sans appel sur cet ouvrage : « Toussaint, auteur d'un très plat livre sur les Mœurs, qu'on a la sottise de trouver hardi. »
« (Toussaint) se rendit fameux, par l'éclat de son livre des Mœurs, publié, en 1748, sous le nom de Panage, mot grec qui signifie Toussaint. Inquiété à ce sujet, il se retira en Prusse, où il composa ses éclaircissements sur son livre. On lit dans l'ouvrage intitulé : Mes souvenirs de vingt ans à la cour de Berlin, par Thiébault, que Toussaint se repentit à la mort d'avoir frondé la religion, exhorta son fils à la pratiquer fidèlement, et eut recours aux consolations et aux secours d'un prêtre catholique. Son livre, qui fit beaucoup de bruit dans le temps, parait modéré quand on le rapproche des productions subséquentes dont la substance et le ton sont bien autrement en opposition avec la religion. » (Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique pendant le XVIIe siècle, IV, p. 357, éd. 1816).
"Ce livre est plein de choses hasardées en métaphysique et en morale ; l'auteur y débite des maximes assez singulières : il détruit la notion des vertus les plus invariables dans leurs principes. L'ouvrage. est bien écrit" (Peignot)
Références : Barbier III, 322 ; Brunet III, 1788 - Cioranesco III, 62094 ; Cohen 995 ; Conlon VI, 48.803.
BEL EXEMPLAIRE, TRÈS FRAIS.
VENDU
LES MŒURS [Respicere exemplar vitae morumque. Hor. Ad Pis.] Première, deuxième et troisième partie (complet). [grande vignette à l’eau-forte].
S.l.n.n., 1748.
3 parties en 1 volume petit in-8 (17,5 x 10,5 cm) de (22)-528 pages, non compris les 2 titres pour les parties II et III.
Reliure pleine basane caramel glacée mouchetée, dos lisse, filets dorés, pièce de titre, tranches mouchetées de rouge (reliure de l’époque).
Quelques infimes frottements et ombres à la reliure qui est par ailleurs en excellent état. Intérieur en excellent état. Petit manque de papier au coin d’un feuillet sans atteinte au texte. Très frais.
Notre exemplaire ne contient pas les pages préliminaires de la dédicace et de l’avertissement qu’on trouve mentionné normalement pour cette édition en 528 pages. Oubli volontaire ou non du relieur ? (c’est normalement à la fin de l’épître qu’on trouve la signature PANAGE qui veut dire TOUSSAINT en grec, elle ne se trouve pas ici).
ÉDITION PARUE LA MÊME ANNÉE QUE L’ORIGINALE.
Édition illustrée d’un très-joli frontispice, d’une vignette pour chaque titre (identique) et de trois bandeaux en tête de chaque début de partie.
Cet ouvrage, jugé impie et blasphématoire, a été condamné à être brûlé et lacéré par arrêt du Parlement de Paris en date du 6 mai 1748. Il y eut au moins trois éditions la même année 1748, ce qui rend difficile l’identification de la première édition, les bibliographes restant divisés à ce sujet. Il a été tiré quelques exemplaires au format in-4.
Voltaire émettait un jugement sans appel sur cet ouvrage : « Toussaint, auteur d'un très plat livre sur les Mœurs, qu'on a la sottise de trouver hardi. »
« (Toussaint) se rendit fameux, par l'éclat de son livre des Mœurs, publié, en 1748, sous le nom de Panage, mot grec qui signifie Toussaint. Inquiété à ce sujet, il se retira en Prusse, où il composa ses éclaircissements sur son livre. On lit dans l'ouvrage intitulé : Mes souvenirs de vingt ans à la cour de Berlin, par Thiébault, que Toussaint se repentit à la mort d'avoir frondé la religion, exhorta son fils à la pratiquer fidèlement, et eut recours aux consolations et aux secours d'un prêtre catholique. Son livre, qui fit beaucoup de bruit dans le temps, parait modéré quand on le rapproche des productions subséquentes dont la substance et le ton sont bien autrement en opposition avec la religion. » (Mémoires pour servir à l’histoire ecclésiastique pendant le XVIIe siècle, IV, p. 357, éd. 1816).
"Ce livre est plein de choses hasardées en métaphysique et en morale ; l'auteur y débite des maximes assez singulières : il détruit la notion des vertus les plus invariables dans leurs principes. L'ouvrage. est bien écrit" (Peignot)
Références : Barbier III, 322 ; Brunet III, 1788 - Cioranesco III, 62094 ; Cohen 995 ; Conlon VI, 48.803.
BEL EXEMPLAIRE, TRÈS FRAIS.
VENDU