LÉO TAXIL (Marie Joseph Gabriel Antoine Jogand-Pagès)
LE FILS DU JÉSUITE.
Librairie Anti-Clérical, 35, rue des écoles, s.d. (). Paris, imprimerie nouvelle assoc(iation). Ouv(rière), 14, r(ue) des Jeûneurs. G. Masquin, direct(eur)
1 volume grand in-8 (27 x 17,5 cm) de (6)-X-460 pages.
Reliure plein maroquin rouge, dos à nerfs richement orné aux petits fers dorés, plats d’un large jeu de filets et roulettes dorés, large losange doré au centre des plats, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de l’époque). Curieuse reliure de maroquin richement décorée d’un mélange étrange de fers classiques et romantiques. La reliure, de très belle facture, n’est pas signée, ce qui peut s’expliquer par l’ouvrage anticlérical qu’elle recouvre. Intérieur avec rousseurs éparses. Reliure en très bel état.
PREMIÈRE ÉDITION.
ÉDITION POPULAIRE PARUE EN LIVRAISONS.
Cette édition est illustrée de nombreux bois gravés dans le texte par divers artistes. Parue en 57 livraisons, elle a paru en 1879.
L’ouvrage s’ouvre sur des pensées anticléricales et un avant-propos du général G. Garibaldi. C’est lui-même qui fonda en 1879, date de la parution de cet ouvrage, la Bibliothèque anticléricale. Il devint la même année un fervent Franc-maçon. Assommé sous les procès et les nombreuses amendes la Bibliothèque anticléricale fit faillite en 1884. Exclu de l’ordre par les Francs-maçons dès 1885, Taxil renia ses écrits anticléricaux, reconnut ses erreurs, et devint un des plus farouches adversaires des Francs-maçons. Il publia de très nombreux ouvrages anti-maçonniques.
Le 19 avril 1897, alors que l’imposture dure depuis douze ans déjà, Taxil convoque à la Salle de Géographie le Tout Paris. Il va faire de nouvelles révélations. Journalistes et public se pressent. Alors, devant son auditoire stupéfait, Léo Taxil déclare tout simplement qu’il a dupé les gens, voulant ainsi se moquer des catholiques trop crédules :
« Ma conversion n’a jamais été sincère, je me suis livré à une fumisterie pour voir jusqu’où irait la jobardise catholique. »
Sans doute une des plus réussies des supercheries d’auteur. Il mourut le 31 mars 1907.
Ses ouvrages se trouvent, la plupart du temps, simplement reliés ou cartonnés à l’époque. Mal conservés ou très manipulés.
BEL EXEMPLAIRE LUXUEUSEMENT RELIÉ A L’ÉPOQUE, PARFAITEMENT CONSERVÉ, CE QUI EN FAIT UN EXEMPLAIRE TOUT A FAIT EXCEPTIONNEL.
VENDU
LE FILS DU JÉSUITE.
Librairie Anti-Clérical, 35, rue des écoles, s.d. (). Paris, imprimerie nouvelle assoc(iation). Ouv(rière), 14, r(ue) des Jeûneurs. G. Masquin, direct(eur)
1 volume grand in-8 (27 x 17,5 cm) de (6)-X-460 pages.
Reliure plein maroquin rouge, dos à nerfs richement orné aux petits fers dorés, plats d’un large jeu de filets et roulettes dorés, large losange doré au centre des plats, dentelle intérieure, tranches dorées (reliure de l’époque). Curieuse reliure de maroquin richement décorée d’un mélange étrange de fers classiques et romantiques. La reliure, de très belle facture, n’est pas signée, ce qui peut s’expliquer par l’ouvrage anticlérical qu’elle recouvre. Intérieur avec rousseurs éparses. Reliure en très bel état.
PREMIÈRE ÉDITION.
ÉDITION POPULAIRE PARUE EN LIVRAISONS.
Cette édition est illustrée de nombreux bois gravés dans le texte par divers artistes. Parue en 57 livraisons, elle a paru en 1879.
L’ouvrage s’ouvre sur des pensées anticléricales et un avant-propos du général G. Garibaldi. C’est lui-même qui fonda en 1879, date de la parution de cet ouvrage, la Bibliothèque anticléricale. Il devint la même année un fervent Franc-maçon. Assommé sous les procès et les nombreuses amendes la Bibliothèque anticléricale fit faillite en 1884. Exclu de l’ordre par les Francs-maçons dès 1885, Taxil renia ses écrits anticléricaux, reconnut ses erreurs, et devint un des plus farouches adversaires des Francs-maçons. Il publia de très nombreux ouvrages anti-maçonniques.
Le 19 avril 1897, alors que l’imposture dure depuis douze ans déjà, Taxil convoque à la Salle de Géographie le Tout Paris. Il va faire de nouvelles révélations. Journalistes et public se pressent. Alors, devant son auditoire stupéfait, Léo Taxil déclare tout simplement qu’il a dupé les gens, voulant ainsi se moquer des catholiques trop crédules :
« Ma conversion n’a jamais été sincère, je me suis livré à une fumisterie pour voir jusqu’où irait la jobardise catholique. »
Sans doute une des plus réussies des supercheries d’auteur. Il mourut le 31 mars 1907.
Ses ouvrages se trouvent, la plupart du temps, simplement reliés ou cartonnés à l’époque. Mal conservés ou très manipulés.
BEL EXEMPLAIRE LUXUEUSEMENT RELIÉ A L’ÉPOQUE, PARFAITEMENT CONSERVÉ, CE QUI EN FAIT UN EXEMPLAIRE TOUT A FAIT EXCEPTIONNEL.
VENDU