Honoré de SAINTE-MARIE (de son vrai nom Blaise VAUXELLE)
DISSERTATIONS HISTORIQUES ET CRITIQUES SUR LA CHEVALERIE ANCIENNE ET MODERNE, SÉCULIÈRE ET RÉGULIÈRE. Avec des notes. Par le R. P. Honoré de Sainte-Marie, carme déchaussé.
A Paris, chez Pierre-François Giffart, libraire et graveur, 1718.
1 volume in-4 (26,5 x 20,5 cm) de XXVI-534 pages. 12 planches hors texte gravées à l'eau-forte.
Reliure plein veau brun, dos orné (reliure de l'époque). Reliure frottée avec quelques restaurations aux coiffes, aux mors et aux coins, dorures encrassées à nettoyer, intérieur très frais, proche du neuf. Collationné complet du texte et des 12 gravures hors texte.
ÉDITION ORIGINALE.
Cet ouvrage est divisé en deux livres dont le premier traite de l'origine & du progrès des Ordres & des religions Militaires ; & le second, de plusieurs choses qui regardent la Chevalerie en particulier. Onze dissertations composent le premier de ces Livres. La Chevalerie dans le sens qu'on en parle ici, est, selon le Père Honoré de Sainte Marie, "un titre d'honneur conféré par les rois et par les souverains, soit pour des raisons de bienséance, soit pour récompenser le mérite de ceux qui se sont distingués ou par leurs rares talents et leurs grandes grandes qualités, ou par leurs vertus militaires & qui ont rendu des services considérables à la religion ou a l'État" suivant cette idée l'auteur reconnait "sept sortes de Chevaleries : la Romaine, la Militaire, l'Honoraire, la Sociale, l'Ecclésiastique, la Régulière & celle des Femmes" Il définit avec soin ces diverses Chevaleries au commencement de sa premiete dissertation, & il les distingue des Chevaleries fabuleuses dont parlent les Romans. A L'occasion des Chevaliers du roman de Merlin il s'étonne de la crédulité des Anglais par rapport aux prétendus miracles de ce prophète imaginaire ; & que Jean Leflaeus Evêque de Rosse, ait dit sérieusement en son histoire d'Ecosse : Merlinus vates ex nobili foeemina ab incubo susceptus. Pour les Chevaliers de la Table Ronde institués par le Roi Artus (Arthur) vers l'an 445, il met aussi au rang des fictions tout ce qu'on lit d'eux. Sur l'origine de la Chevalerie, qui fait le sujet de la seconde dissertation, l'auteur après avoir montré que la Chevalerie n'a pas commencé peu après le Déluge ; & que c'est, même inutilement qu'on prétend en trouver l'existence dès le temps de Joseph & de Pharaon ; il s'applique à faire voir que les peuples du Nord ou anciens Germains n'en ont pas été les instituteurs. Ce sont les Romains, qui y à ce qu'il lui paraît, ont eu la gloire de donner naissance à la Chevalerie. Ils sont les premiers, dit-il, dans la troisième dissertation, qui ont donné le titre de Chevalier avec éclat, & avec de grandes cérémonies, qui ont servi de modelé dans les siècles suivants. (...) La quatrième dissertation regarde la Chevalerie militaire, qui a précédé les ordres militaires érigés par les princes chrétiens. La cinquième dissertation donne le détail de la Chevalerie civile ou politique, ou Chevalerie honoraire. La sixième dissertation en est l'histoire de cet ordre. Les dernières dissertations détaillent les autres Chevalerie, la dernière étant celle des Dames. Le deuxième livre contient des détails concernant la noblesse, les cérémonies, le serment de fidélité, l'adoubement, les obligations des Chevaliers, les privilèges, la dégradation et la renonciation. Soit sept dissertations pour ce second livre. On trouve à la fin des additions et des correction, ainsi que l'explication des armes et colliers des Ordres & des Religions Militaires (9 planches représentant 81 armes ou blasons). Viennent ensuite des Mémoires pour servir à l'éclaircissement à l'Histoire de la Chevalerie de Constantin, avec 3 planches hors texte. Le volume s'achève par une table alphabétique, historique et chronologique des Ordres & des Religions Militaires dont il est fait mention dans l'ouvrage, et une table des matières.
Cette première édition sera remise en vente avec un nouveau titre en 1729.
Référence : Saffroy I 3543 ; Journal des savants, Juillet 1720, Tome 68, pp. 39-49, pour le compte-rendu détaillé de la première partie de l'ouvrage.
TRÈS BON EXEMPLAIRE D'UN OUVRAGE FORT INTÉRESSANT SUR LA CHEVALERIE ANCIENNE ET MODERNE.
VENDU
DISSERTATIONS HISTORIQUES ET CRITIQUES SUR LA CHEVALERIE ANCIENNE ET MODERNE, SÉCULIÈRE ET RÉGULIÈRE. Avec des notes. Par le R. P. Honoré de Sainte-Marie, carme déchaussé.
A Paris, chez Pierre-François Giffart, libraire et graveur, 1718.
1 volume in-4 (26,5 x 20,5 cm) de XXVI-534 pages. 12 planches hors texte gravées à l'eau-forte.
Reliure plein veau brun, dos orné (reliure de l'époque). Reliure frottée avec quelques restaurations aux coiffes, aux mors et aux coins, dorures encrassées à nettoyer, intérieur très frais, proche du neuf. Collationné complet du texte et des 12 gravures hors texte.
ÉDITION ORIGINALE.
Cet ouvrage est divisé en deux livres dont le premier traite de l'origine & du progrès des Ordres & des religions Militaires ; & le second, de plusieurs choses qui regardent la Chevalerie en particulier. Onze dissertations composent le premier de ces Livres. La Chevalerie dans le sens qu'on en parle ici, est, selon le Père Honoré de Sainte Marie, "un titre d'honneur conféré par les rois et par les souverains, soit pour des raisons de bienséance, soit pour récompenser le mérite de ceux qui se sont distingués ou par leurs rares talents et leurs grandes grandes qualités, ou par leurs vertus militaires & qui ont rendu des services considérables à la religion ou a l'État" suivant cette idée l'auteur reconnait "sept sortes de Chevaleries : la Romaine, la Militaire, l'Honoraire, la Sociale, l'Ecclésiastique, la Régulière & celle des Femmes" Il définit avec soin ces diverses Chevaleries au commencement de sa premiete dissertation, & il les distingue des Chevaleries fabuleuses dont parlent les Romans. A L'occasion des Chevaliers du roman de Merlin il s'étonne de la crédulité des Anglais par rapport aux prétendus miracles de ce prophète imaginaire ; & que Jean Leflaeus Evêque de Rosse, ait dit sérieusement en son histoire d'Ecosse : Merlinus vates ex nobili foeemina ab incubo susceptus. Pour les Chevaliers de la Table Ronde institués par le Roi Artus (Arthur) vers l'an 445, il met aussi au rang des fictions tout ce qu'on lit d'eux. Sur l'origine de la Chevalerie, qui fait le sujet de la seconde dissertation, l'auteur après avoir montré que la Chevalerie n'a pas commencé peu après le Déluge ; & que c'est, même inutilement qu'on prétend en trouver l'existence dès le temps de Joseph & de Pharaon ; il s'applique à faire voir que les peuples du Nord ou anciens Germains n'en ont pas été les instituteurs. Ce sont les Romains, qui y à ce qu'il lui paraît, ont eu la gloire de donner naissance à la Chevalerie. Ils sont les premiers, dit-il, dans la troisième dissertation, qui ont donné le titre de Chevalier avec éclat, & avec de grandes cérémonies, qui ont servi de modelé dans les siècles suivants. (...) La quatrième dissertation regarde la Chevalerie militaire, qui a précédé les ordres militaires érigés par les princes chrétiens. La cinquième dissertation donne le détail de la Chevalerie civile ou politique, ou Chevalerie honoraire. La sixième dissertation en est l'histoire de cet ordre. Les dernières dissertations détaillent les autres Chevalerie, la dernière étant celle des Dames. Le deuxième livre contient des détails concernant la noblesse, les cérémonies, le serment de fidélité, l'adoubement, les obligations des Chevaliers, les privilèges, la dégradation et la renonciation. Soit sept dissertations pour ce second livre. On trouve à la fin des additions et des correction, ainsi que l'explication des armes et colliers des Ordres & des Religions Militaires (9 planches représentant 81 armes ou blasons). Viennent ensuite des Mémoires pour servir à l'éclaircissement à l'Histoire de la Chevalerie de Constantin, avec 3 planches hors texte. Le volume s'achève par une table alphabétique, historique et chronologique des Ordres & des Religions Militaires dont il est fait mention dans l'ouvrage, et une table des matières.
Cette première édition sera remise en vente avec un nouveau titre en 1729.
Référence : Saffroy I 3543 ; Journal des savants, Juillet 1720, Tome 68, pp. 39-49, pour le compte-rendu détaillé de la première partie de l'ouvrage.
TRÈS BON EXEMPLAIRE D'UN OUVRAGE FORT INTÉRESSANT SUR LA CHEVALERIE ANCIENNE ET MODERNE.
VENDU