André GIDE
THÉSÉE.
(Paris) nrf, Gallimard, s.d. (1946).
1 volume in-12 (17 x 11 cm) de 113-(1) pages.
Broché sous couverture bleue imprimée de l'éditeur. Parfait état.
UN DES TROIS CENT TRENTE EXEMPLAIRES SUR VERGÉ DE HOLLANDE.
PREMIÈRE ÉDITION EN FRANCE EN LIBRAIRIE.
L'édition originale a été publiée trois mois plus tôt à New York, par Jacques Schiffrin, tirée à 410 exemplaires.
"C'est un récit à la première personne, par Thésée au terme de sa vie. Il raconte les différentes étapes de son existence. Il commence par l'aventure où il fait montre de courage, de prudence et de ruse. Amoureux, il est plus soucieux de plaisir que de sentiment — lequel le rendrait captif. Homme d'action il tue le Minotaure, enlève Phèdre suivant le subterfuge de son ami Pirithoüs, puis devient le bâtisseur et le bienfaiteur d'Athènes. « J'ai fait ma ville. Après moi, saura l'habiter immortellement ma pensée. C'est consentant que j'approche la mort solitaire. J'ai goûté des biens de la terre. Il m'est doux de penser qu'après moi, les hommes se reconnaîtront plus heureux, meilleurs et plus libres. Pour le bien de l'humanité, j’ai fait mon œuvre, j’ai vécu ». Ainsi se termine Thésée. (...) S'il ne s'identifie pas absolument avec le héros antique, André Gide lui prête bon nombre de ses préoccupations les plus essentielles. Thésée, on s'en doute, lui sert de porte-voix. On retrouve dans cet essai, comme dans ses autres œuvres, le principal souci de Gide : une quête patiente et scrupuleuse de la personnalité humaine dans son harmonieuse complexité. L'homme, qu'est-ce que l'homme ? Telle est l'interrogation centrale de l'œuvre gidienne. En réponse aux questions du Sphinx, l'écrivain faisait dire à son Œdipe : « ...cette réponse est unique, c'est : l’Homme; et [...] cet homme unique, pour un chacun de nous, c'est : Soi ». Pareillement son Thésée s'interrogera : « — Eh ! de quoi s'occuper que de l'homme ? ». Aussi bien ce dernier livre de Gide n’est-il qu’un traité de la conquête de soi, de l'homme par lui-même."
EXEMPLAIRE SUR PAPIER DE TÊTE, TEL QUE PARU.
VENDU
THÉSÉE.
(Paris) nrf, Gallimard, s.d. (1946).
1 volume in-12 (17 x 11 cm) de 113-(1) pages.
Broché sous couverture bleue imprimée de l'éditeur. Parfait état.
UN DES TROIS CENT TRENTE EXEMPLAIRES SUR VERGÉ DE HOLLANDE.
PREMIÈRE ÉDITION EN FRANCE EN LIBRAIRIE.
L'édition originale a été publiée trois mois plus tôt à New York, par Jacques Schiffrin, tirée à 410 exemplaires.
"C'est un récit à la première personne, par Thésée au terme de sa vie. Il raconte les différentes étapes de son existence. Il commence par l'aventure où il fait montre de courage, de prudence et de ruse. Amoureux, il est plus soucieux de plaisir que de sentiment — lequel le rendrait captif. Homme d'action il tue le Minotaure, enlève Phèdre suivant le subterfuge de son ami Pirithoüs, puis devient le bâtisseur et le bienfaiteur d'Athènes. « J'ai fait ma ville. Après moi, saura l'habiter immortellement ma pensée. C'est consentant que j'approche la mort solitaire. J'ai goûté des biens de la terre. Il m'est doux de penser qu'après moi, les hommes se reconnaîtront plus heureux, meilleurs et plus libres. Pour le bien de l'humanité, j’ai fait mon œuvre, j’ai vécu ». Ainsi se termine Thésée. (...) S'il ne s'identifie pas absolument avec le héros antique, André Gide lui prête bon nombre de ses préoccupations les plus essentielles. Thésée, on s'en doute, lui sert de porte-voix. On retrouve dans cet essai, comme dans ses autres œuvres, le principal souci de Gide : une quête patiente et scrupuleuse de la personnalité humaine dans son harmonieuse complexité. L'homme, qu'est-ce que l'homme ? Telle est l'interrogation centrale de l'œuvre gidienne. En réponse aux questions du Sphinx, l'écrivain faisait dire à son Œdipe : « ...cette réponse est unique, c'est : l’Homme; et [...] cet homme unique, pour un chacun de nous, c'est : Soi ». Pareillement son Thésée s'interrogera : « — Eh ! de quoi s'occuper que de l'homme ? ». Aussi bien ce dernier livre de Gide n’est-il qu’un traité de la conquête de soi, de l'homme par lui-même."
Le Courrier de l’étudiant, 13 novembre 1946,
Henri Hell, André Gide après les monstres, extrait.
Henri Hell, André Gide après les monstres, extrait.
EXEMPLAIRE SUR PAPIER DE TÊTE, TEL QUE PARU.
VENDU
