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PARIS (Étienne)
CHRISTIANI || hominis Institutio, adversus || huius temporis haereses, & || morum corruptiones, quin-|| quaginta homiliis Quadra-||gesimalibus distincta.|| AVTHORE STE-||phano Paris, Aurelianem. Epi-||scopo Abellonem. ex ordine|| Praedicatorum assumpto,|| & doctore Theologo|| parisiensi.|| Cum indice locupletissimo.|| CUM PRIVILEGIO|| REGIS.||
Parisiis, Apud Vivantium Gautherotium, sub signo|| S. Martini, in via Iacobaea.|| 1552.
1 volume in-4 (24,5 x 17,5 cm) de 12 feuillets non chiffrés comprenant le titre, l'extrait du privilège (en français), une épître au cardinal de Bourbon, la table des homélies, l'errata, l'approbation de la faculté de théologie de Paris, une table des choses contenues dans ces homélies, viennent ensuite 160 feuillets chiffrés. Impression en italiques.
Colophon : PARISIIS, || Excudebat Michel Fezandat, Typographus, impensis|| Vivantij Gaulterot, An. M. D. LII. || pridie Idus Maij.||
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXActIQfExVDd_mDkZo-21eKEqWLRk-POlNC1b-A7uW0Pf7tXZ05-V1OlSwdjv5Enc94qCS8gViOi5mL68M2G7AhIe7gdvF9pBK595vLujL3P1xpMXBHzuHdSzwKw41usZ9CtXVnDS1ZNi/s400/etienne_paris.jpg)
Reliure plein vélin à l'imitation de la reliure de l'époque, dos muet, décor de filets et fleurons à froid sur les plats, rabats, gardes et doublure de papier vergé crème (reliure récente faite à l'imitation exacte de la reliure de l'époque qui était partiellement détruite - le décor des fers à froid sur les plats est identique à celui d'origine). Intérieur en bon état et complet. Joli titre dans un encadrement gravé sur bois, plus de cinquante lettrines historiées, la plupart à fond criblé. Quelques passages soulignés anciennement à l'encre, une ou deux ratures dans le texte d'une main de l'époque, signature en haut du titre ayant brûlé le papier, piqure de vers dans le coin supérieur des feuillets (réparation au papier japon), petite galerie de vers dans la marge intérieur de quelques feuillets.
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PREMIÈRE ÉDITION.
PARIS (Étienne), évêque d'Avelone prit naissance à Orléans, vers 1498, d'Érasme Paris, procureur au Châtelet de cette ville, et de Marie Foubert. Il entra assez jeune chez les Jacobins, et prit les degrés nécessaires pour parvenir au doctorat. Les droits et les privilèges de sa dignité de docteur lui furent confirmés dans un chapitre tenu a Rome en 1532, et après avoir été prieur de la maison d'Orléans, il fut provincial et ensuite vicaire général de l'ordre par tout le royaume. Le cardinal de Vendôme, archevêque de Rouen, le prit pour son suffragant et coadjuteur dans les charges de l'épiscopat ; ayant postulé pour lui l'évêché d'Avelone (ville de Grèce), ce fut le 16 mars 1552 que le pape le pourvut de ce titre, lui attribuant cent cinquante écus d'or au soleil sur les revenus de l'archevêché de Rouen, avec l'agrément du cardinal de Vendôme. Paris gouverna aussi le diocèse d'Orléans comme vicaire général de Jean de Morvilliers, qui en était alors évêque, et qui se trouvait employé dans les plus grandes affaires de l'État. Comme il avait été sacré principalement pour le diocèse de Rouen, ce fut le principal objet de sa sollicitude : il s'efforça d'y arrêter les progrès de la nouvelle religion, et d'être en toutes manières le modèle de son troupeau, par le bon exemple qu'il lui donnait, en remplissant avec soin les devoirs d'un bon pasteur. Ce saint prélat mourut à Rouen, le 20 octobre 1561. Ouvrages: 1° Christiani hominis institutio ... (Paris, 1552); 2° Claire et facile exposition de la divine Epître de saint Paul aux Ephésiens (Paris, 1553); 3° Expositio prœclara sacri hujus sermonis « Verbum carofactum est » (Paris, 1554); 4° Vingt homélies et deux oraisons funèbres de Charles, duc d'Orléans, fils de François Ier. : Étienne avait été prédicateur et confesseur de ce prince. (Cf. Brainne, Les hommes illustres de l'orléanais).
Cet ouvrage sort des presses de Michel Fezandat, la même année que le Quart livre de Rabelais.
"Installé depuis 1538 au Mont-Saint-Hilaire, en l'hôtel d'Albret, Michel Fezandat s'associe en 1542 avec deux autres marchands Bernard Vernet et Guillaume Duboys, chacun apportant dans la communauté cent livres tournois ; pendant cinq ans, ils sont à la fois libraires, imprimeurs et marchands de vin et se partagent tous les frais, notamment la nourriture et les gages de leurs serviteurs. Par cette entente, Fézendat ne semble pas avoir gagné l'argent nécessaire pour faire fonctionner régulièrement son atelier : en 1543, il se fait prêter quatre cents livres tournois par le marchand libraire Pierre Regnault et doit, pour rembourser sa dette, mettre ses presses au service du libraire. En 1550 on le retrouve, concluant une association de dix ans avec Robert Grandjon "à laquelle association ils ont promis et seront tenus apporter et mettre en commung toute la marchandise qu'ils ont de présent de leurd. estat, ensemble les presses, fontes de lettres, poinssons taillez..." ; dès l'année suivante, l'accord est rompu. La situation de Fézandat semble s'améliorer en 1552, année où François Rabelais, délaissant l'atelier de Chrétien Wechel, fait appel à lui pour imprimer l'édition définitive du Tiers livre et la première édition complète du Quart livre. (...)" (cf. Histoire de l'édition française, tome I, p. 251).
"Quant à Michel Fezandat, il est bien connu : c'était un habile typographe qui imprima pour Jehan Petit, François Regnault et Maurice de La Porte. Il avait pour marque la vipère qui s'attache, sans lui faire mal, au doigt de Saint-Paul, dans l'île de Malte, avec ces mots pour devise : Si deus pro nobis, quis contra nos ? Le savant et infaillible bibliophile, Charles Nodier, cite, comme imprimé chez Michel Fézandat, le plus rare volume de la colleciton de Baïf (Tombeau de Marguerite de Valois, P., Michel Fézandat, in-8, 1551), qui résulte de l'association de ce poète avec d'Herberay des Essarts et Nicolas Denisot, surnommé le comte d'Alsinois. (...) " (cf. Bulletin du bibliophile, 1839, p. 602).
Si l'on sait que l'imprimeur Michel Fezandat fut auditionné le 8 avril 1552 suite à la publication du Rabelais (ordonnance du 1er mars 1552 par le parlement de Paris lui-même pressé par les théologiens. cf. Les français italianisants du XVIe siècle par Emile Picot, 1906, p. 104), on sait moins que la même année sortait de ses mêmes presses, pour le libraire Vivant Gautherot, un ouvrage de pure piété dans la ligne droite des ouvrages de défense du christianisme farouchement opposé à la religion réformée Calviniste nouvellement diffusée (Calvin était toujours vivant en 1552 et aurait sans doute pu lire cet ouvrage).
Référence : Les hommes illustres de l'orléanais, par Charles Brainne, éd. 1852, tome I, p. 364.
OUVRAGE PEU COMMUN.
BON EXEMPLAIRE.
VENDU
CHRISTIANI || hominis Institutio, adversus || huius temporis haereses, & || morum corruptiones, quin-|| quaginta homiliis Quadra-||gesimalibus distincta.|| AVTHORE STE-||phano Paris, Aurelianem. Epi-||scopo Abellonem. ex ordine|| Praedicatorum assumpto,|| & doctore Theologo|| parisiensi.|| Cum indice locupletissimo.|| CUM PRIVILEGIO|| REGIS.||
Parisiis, Apud Vivantium Gautherotium, sub signo|| S. Martini, in via Iacobaea.|| 1552.
1 volume in-4 (24,5 x 17,5 cm) de 12 feuillets non chiffrés comprenant le titre, l'extrait du privilège (en français), une épître au cardinal de Bourbon, la table des homélies, l'errata, l'approbation de la faculté de théologie de Paris, une table des choses contenues dans ces homélies, viennent ensuite 160 feuillets chiffrés. Impression en italiques.
Colophon : PARISIIS, || Excudebat Michel Fezandat, Typographus, impensis|| Vivantij Gaulterot, An. M. D. LII. || pridie Idus Maij.||
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEhXActIQfExVDd_mDkZo-21eKEqWLRk-POlNC1b-A7uW0Pf7tXZ05-V1OlSwdjv5Enc94qCS8gViOi5mL68M2G7AhIe7gdvF9pBK595vLujL3P1xpMXBHzuHdSzwKw41usZ9CtXVnDS1ZNi/s400/etienne_paris.jpg)
Reliure plein vélin à l'imitation de la reliure de l'époque, dos muet, décor de filets et fleurons à froid sur les plats, rabats, gardes et doublure de papier vergé crème (reliure récente faite à l'imitation exacte de la reliure de l'époque qui était partiellement détruite - le décor des fers à froid sur les plats est identique à celui d'origine). Intérieur en bon état et complet. Joli titre dans un encadrement gravé sur bois, plus de cinquante lettrines historiées, la plupart à fond criblé. Quelques passages soulignés anciennement à l'encre, une ou deux ratures dans le texte d'une main de l'époque, signature en haut du titre ayant brûlé le papier, piqure de vers dans le coin supérieur des feuillets (réparation au papier japon), petite galerie de vers dans la marge intérieur de quelques feuillets.
![](https://blogger.googleusercontent.com/img/b/R29vZ2xl/AVvXsEg3BnA4xF0hnJsGxUWKU7ZaIMeNoVQ6f06u0uZyWuYWS2ZeBqogjXIV628vmOBMN-A-W8PJnf5pXUOnBl41jhdPN1GaWRnuD-FOv2MLz2PbQ7kMFRtwVY0L9wDRx4EZSCXURF6gV8XHd7M8/s400/paris2.jpg)
PREMIÈRE ÉDITION.
PARIS (Étienne), évêque d'Avelone prit naissance à Orléans, vers 1498, d'Érasme Paris, procureur au Châtelet de cette ville, et de Marie Foubert. Il entra assez jeune chez les Jacobins, et prit les degrés nécessaires pour parvenir au doctorat. Les droits et les privilèges de sa dignité de docteur lui furent confirmés dans un chapitre tenu a Rome en 1532, et après avoir été prieur de la maison d'Orléans, il fut provincial et ensuite vicaire général de l'ordre par tout le royaume. Le cardinal de Vendôme, archevêque de Rouen, le prit pour son suffragant et coadjuteur dans les charges de l'épiscopat ; ayant postulé pour lui l'évêché d'Avelone (ville de Grèce), ce fut le 16 mars 1552 que le pape le pourvut de ce titre, lui attribuant cent cinquante écus d'or au soleil sur les revenus de l'archevêché de Rouen, avec l'agrément du cardinal de Vendôme. Paris gouverna aussi le diocèse d'Orléans comme vicaire général de Jean de Morvilliers, qui en était alors évêque, et qui se trouvait employé dans les plus grandes affaires de l'État. Comme il avait été sacré principalement pour le diocèse de Rouen, ce fut le principal objet de sa sollicitude : il s'efforça d'y arrêter les progrès de la nouvelle religion, et d'être en toutes manières le modèle de son troupeau, par le bon exemple qu'il lui donnait, en remplissant avec soin les devoirs d'un bon pasteur. Ce saint prélat mourut à Rouen, le 20 octobre 1561. Ouvrages: 1° Christiani hominis institutio ... (Paris, 1552); 2° Claire et facile exposition de la divine Epître de saint Paul aux Ephésiens (Paris, 1553); 3° Expositio prœclara sacri hujus sermonis « Verbum carofactum est » (Paris, 1554); 4° Vingt homélies et deux oraisons funèbres de Charles, duc d'Orléans, fils de François Ier. : Étienne avait été prédicateur et confesseur de ce prince. (Cf. Brainne, Les hommes illustres de l'orléanais).
Cet ouvrage sort des presses de Michel Fezandat, la même année que le Quart livre de Rabelais.
"Installé depuis 1538 au Mont-Saint-Hilaire, en l'hôtel d'Albret, Michel Fezandat s'associe en 1542 avec deux autres marchands Bernard Vernet et Guillaume Duboys, chacun apportant dans la communauté cent livres tournois ; pendant cinq ans, ils sont à la fois libraires, imprimeurs et marchands de vin et se partagent tous les frais, notamment la nourriture et les gages de leurs serviteurs. Par cette entente, Fézendat ne semble pas avoir gagné l'argent nécessaire pour faire fonctionner régulièrement son atelier : en 1543, il se fait prêter quatre cents livres tournois par le marchand libraire Pierre Regnault et doit, pour rembourser sa dette, mettre ses presses au service du libraire. En 1550 on le retrouve, concluant une association de dix ans avec Robert Grandjon "à laquelle association ils ont promis et seront tenus apporter et mettre en commung toute la marchandise qu'ils ont de présent de leurd. estat, ensemble les presses, fontes de lettres, poinssons taillez..." ; dès l'année suivante, l'accord est rompu. La situation de Fézandat semble s'améliorer en 1552, année où François Rabelais, délaissant l'atelier de Chrétien Wechel, fait appel à lui pour imprimer l'édition définitive du Tiers livre et la première édition complète du Quart livre. (...)" (cf. Histoire de l'édition française, tome I, p. 251).
"Quant à Michel Fezandat, il est bien connu : c'était un habile typographe qui imprima pour Jehan Petit, François Regnault et Maurice de La Porte. Il avait pour marque la vipère qui s'attache, sans lui faire mal, au doigt de Saint-Paul, dans l'île de Malte, avec ces mots pour devise : Si deus pro nobis, quis contra nos ? Le savant et infaillible bibliophile, Charles Nodier, cite, comme imprimé chez Michel Fézandat, le plus rare volume de la colleciton de Baïf (Tombeau de Marguerite de Valois, P., Michel Fézandat, in-8, 1551), qui résulte de l'association de ce poète avec d'Herberay des Essarts et Nicolas Denisot, surnommé le comte d'Alsinois. (...) " (cf. Bulletin du bibliophile, 1839, p. 602).
Si l'on sait que l'imprimeur Michel Fezandat fut auditionné le 8 avril 1552 suite à la publication du Rabelais (ordonnance du 1er mars 1552 par le parlement de Paris lui-même pressé par les théologiens. cf. Les français italianisants du XVIe siècle par Emile Picot, 1906, p. 104), on sait moins que la même année sortait de ses mêmes presses, pour le libraire Vivant Gautherot, un ouvrage de pure piété dans la ligne droite des ouvrages de défense du christianisme farouchement opposé à la religion réformée Calviniste nouvellement diffusée (Calvin était toujours vivant en 1552 et aurait sans doute pu lire cet ouvrage).
Référence : Les hommes illustres de l'orléanais, par Charles Brainne, éd. 1852, tome I, p. 364.
OUVRAGE PEU COMMUN.
BON EXEMPLAIRE.
VENDU