
COLLECTIF [ CONDORCET, MARAT, CAMUS, BARAILON, ST-JUST, ROBESPIERRE, etc.]
LE POUR ET LE CONTRE : RECUEIL COMPLET DES OPINIONS PRONONCÉES A L'ASSEMBLÉE CONVENTIONNELLE, dans le Procès de Louis XVI ; On y a joint toutes les pièces authentiques de la Procédure. Tome premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième et septième (complet).
A Paris, chez Buisson, libraire et chez Chaudé, imprimeur, L'an premier de la République (1793).
7 volumes in-8 (20,5 x 13 cm) d'environ 400 pages par volume (collationné complet).
Reliure demi-basane usagée de l'époque mais néanmoins encore solide, cahiers parfaitement reliés (cuir sec, fentes à certains mors, étiquettes de titre absentes, frottées). Intérieur très frais avec quelques cahiers légèrement brunis ou roussis, sans gravité.
ÉDITION ORIGINALE.
"C'est une grande & auguste transaction, disent les éditeurs, que celle d'un peuple faisant juger, par ses représentants , celui à qui il avait confié le pouvoir exécutif de sa constitution, & qui après en avoir abusé pour opprimer la liberté naissante — Ce n'est pas trop avancer, que de dire qu'on n'en trouve point d'exemple dans l'histoire. Le rapprochement de cette cause avec celle de Charles I, roi d'Angleterre , serait inexact : ce dernier, peut-être aussi malheureux que coupable , était encore investi du pouvoir délégué par la nation lorsqu'on le jugea, & cette circonstance même provoquait la sévérité de son arrêt. Les Anglais condamnèrent un roi & abolirent ensuite, pour un temps, la royauté ; les François, au contraire, ont aboli la royauté & vont juger un individu qui fut roi. D'après ces considérations, les éditeurs penchent pour l'opinion énoncée par plusieurs membres de la convention, que Louis, quelque coupable qu'il fut, aurait pu, sans danger , devenir un objet d'indulgence pour une nation victorieuse, qui, ayant puni par la déchéance la personne morale, aurait dédaigné de frapper du glaive sanglant la personne physique, ou aurait cru ne pas le devoir. Ils croient que l'aveu de cette opinion mixte, & qui d'ailleurs ne décide rien, servira feulement à garantir leur impartialité, & l'authenticité des pièces qu'ils transmettent au public sans le moindre changement & sans aucune réflexion ultérieure. Leur opinion, énoncée avant le jugement de cette cause, était alors celle de beaucoup de monde ; mais la pluralité des voix à l'appel nominal de la convention a porté une décision différente. L'exécution de cette sentence a rendu tout examen inutile. Nous nous bornerons feulement à démêler à travers l'abondance de mots inséparables d'une pareille discussion, quels ont été les fondements de la condamnation de Louis, & quels ont été les moyens employés pour les détruire ou pour les fortifier." in L'Esprit des journaux, françois et étrangers, Par Société de gens de lettres, mars 1793.
IMPORTANT RECUEIL DES DISCOURS ET OPINIONS DES CONVENTIONNELS AU PROCÈS DE LOUIS XVI.
On y trouve de vibrants discours, à la fois plein de violence et d'émotion, par les plus grandes figures de la Révolution française : Condorcet, Chénier, Saint-Just, Pétion, Lepelletier, Marat, Robespierre, Philippeaux, etc.
On trouve à la fin, le décret de mort de Louis Capet, le rapport sur son exécution et enfin son testament. Émouvant recueil imprimé à chaud de ces textes partagés entre l'accusation du roi et sa défense. Ce recueil, paru en livraisons, comme un journal périodique, est aujourd'hui devenu fort rare à trouver complet.
BON EXEMPLAIRE DE CET OUVRAGE RARE.
VENDU
LE POUR ET LE CONTRE : RECUEIL COMPLET DES OPINIONS PRONONCÉES A L'ASSEMBLÉE CONVENTIONNELLE, dans le Procès de Louis XVI ; On y a joint toutes les pièces authentiques de la Procédure. Tome premier, deuxième, troisième, quatrième, cinquième, sixième et septième (complet).
A Paris, chez Buisson, libraire et chez Chaudé, imprimeur, L'an premier de la République (1793).
7 volumes in-8 (20,5 x 13 cm) d'environ 400 pages par volume (collationné complet).
Reliure demi-basane usagée de l'époque mais néanmoins encore solide, cahiers parfaitement reliés (cuir sec, fentes à certains mors, étiquettes de titre absentes, frottées). Intérieur très frais avec quelques cahiers légèrement brunis ou roussis, sans gravité.
ÉDITION ORIGINALE.
"C'est une grande & auguste transaction, disent les éditeurs, que celle d'un peuple faisant juger, par ses représentants , celui à qui il avait confié le pouvoir exécutif de sa constitution, & qui après en avoir abusé pour opprimer la liberté naissante — Ce n'est pas trop avancer, que de dire qu'on n'en trouve point d'exemple dans l'histoire. Le rapprochement de cette cause avec celle de Charles I, roi d'Angleterre , serait inexact : ce dernier, peut-être aussi malheureux que coupable , était encore investi du pouvoir délégué par la nation lorsqu'on le jugea, & cette circonstance même provoquait la sévérité de son arrêt. Les Anglais condamnèrent un roi & abolirent ensuite, pour un temps, la royauté ; les François, au contraire, ont aboli la royauté & vont juger un individu qui fut roi. D'après ces considérations, les éditeurs penchent pour l'opinion énoncée par plusieurs membres de la convention, que Louis, quelque coupable qu'il fut, aurait pu, sans danger , devenir un objet d'indulgence pour une nation victorieuse, qui, ayant puni par la déchéance la personne morale, aurait dédaigné de frapper du glaive sanglant la personne physique, ou aurait cru ne pas le devoir. Ils croient que l'aveu de cette opinion mixte, & qui d'ailleurs ne décide rien, servira feulement à garantir leur impartialité, & l'authenticité des pièces qu'ils transmettent au public sans le moindre changement & sans aucune réflexion ultérieure. Leur opinion, énoncée avant le jugement de cette cause, était alors celle de beaucoup de monde ; mais la pluralité des voix à l'appel nominal de la convention a porté une décision différente. L'exécution de cette sentence a rendu tout examen inutile. Nous nous bornerons feulement à démêler à travers l'abondance de mots inséparables d'une pareille discussion, quels ont été les fondements de la condamnation de Louis, & quels ont été les moyens employés pour les détruire ou pour les fortifier." in L'Esprit des journaux, françois et étrangers, Par Société de gens de lettres, mars 1793.
IMPORTANT RECUEIL DES DISCOURS ET OPINIONS DES CONVENTIONNELS AU PROCÈS DE LOUIS XVI.
On y trouve de vibrants discours, à la fois plein de violence et d'émotion, par les plus grandes figures de la Révolution française : Condorcet, Chénier, Saint-Just, Pétion, Lepelletier, Marat, Robespierre, Philippeaux, etc.
On trouve à la fin, le décret de mort de Louis Capet, le rapport sur son exécution et enfin son testament. Émouvant recueil imprimé à chaud de ces textes partagés entre l'accusation du roi et sa défense. Ce recueil, paru en livraisons, comme un journal périodique, est aujourd'hui devenu fort rare à trouver complet.
BON EXEMPLAIRE DE CET OUVRAGE RARE.
VENDU