ANONYME [Monsieur Du Refuge, imprimé sur le titre, pseudonyme ou bien Eustache Du Refuge, diplomate]
TRAITÉ DE LA COUR, OU INSTRUCTION DES COURTISANS. Par Monsieur Du Refuge. Dernière édition.
A Leide, chez les Elseviers. 1649.
1 volume in-12 (133 x 82 mm - Hauteur des marges : 129 mm) de 4 feuillets non chiffrés (titre, épître signée V.O.M.P.M.P.S., table des auteurs, 377 pages chiffrées et 23 pages non chiffrées de table.
Reliure plein maroquin vieux rouge, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, plats décorés d'un encadrement de filets dorés avec fleurons en écoinçons, roulette sur les coupes et en encadrement intérieur des plats, doublures de papier peigne, garde de papier blanc, tranches dorées (reliure de l'époque). Très bon état de conservation de la reliure, très légères marques, intérieur frais, mouillures claires à quelques feuillets, titre légèrement sali. Bonnes marges.
PREMIÈRE ÉDITION ELZÉVIRIENNE.
Ouvrage rempli de détails intéressants sur la vie de cour et les qualités du courtisan : avoir l’œil aux louanges & aux calomnies qu'on dit de nous & les remèdes à cela - aimer un courtisan - bonne & mauvaise fortune des courtisans - corruptions de la cour - la fortune est comme une grande putain - en cour on n'a point de grands amis, ni de petits ennemis - flatterie agréable aux Princes - en quoi consiste l'honneur - supporter les injures, etc.
Ce célèbre texte écrit au début du XVIIe siècle pour l'instruction du courtisan, a été donné à Paris pour la première fois en 1617, peut-être par un certain Eustache Du Refuge, diplomate du temps du roi Henri IV, à moins que ce nom ne soit plus probablement qu'un habile pseudonyme. C'est ici la première édition élzévirienne. Ce livre sort des presses de Bonaventure et Abraham Elzévier de Leyde. Il y aura une seconde édition en 1656 par les mêmes puis une édition sous le titre "Nouveau traité de la cour" par Claude Barbin en 1664, sans nom d'auteur.
Contrairement à ce qu'avance Bérard dans son Essai bibliographique sur les éditions des elzévirs, cette édition de 1649 est fort bien imprimée, en beaux caractères, et sur beau papier.
Si ce volume était relativement commun dans les grandes collections des bibliophiles du XIXe siècle, les exemplaires reliés en maroquin de l'époque et bien conservés sont quant à eux fort rares. Nous n'attribuons cette jolie reliure du milieu du XVIIe siècle à aucun atelier en particulier pourtant, de très belle facture, elle sort probablement de l'un des meilleurs de l'époque.
Références : Ed. Rahir, Catalogue d'une collection unique de volumes imprimés par les Elzévier. Paris, Morgand, 1896, n°662 (ex. en vélin - Hauteur : 124 mm.) ; Willems, 660 ; Pieters, 344 ; Bérard, Essai bibliographique sur les éditions des elzévirs, p. 160.
TRAITÉ DE LA COUR, OU INSTRUCTION DES COURTISANS. Par Monsieur Du Refuge. Dernière édition.
A Leide, chez les Elseviers. 1649.
1 volume in-12 (133 x 82 mm - Hauteur des marges : 129 mm) de 4 feuillets non chiffrés (titre, épître signée V.O.M.P.M.P.S., table des auteurs, 377 pages chiffrées et 23 pages non chiffrées de table.
Reliure plein maroquin vieux rouge, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, plats décorés d'un encadrement de filets dorés avec fleurons en écoinçons, roulette sur les coupes et en encadrement intérieur des plats, doublures de papier peigne, garde de papier blanc, tranches dorées (reliure de l'époque). Très bon état de conservation de la reliure, très légères marques, intérieur frais, mouillures claires à quelques feuillets, titre légèrement sali. Bonnes marges.
PREMIÈRE ÉDITION ELZÉVIRIENNE.
Ouvrage rempli de détails intéressants sur la vie de cour et les qualités du courtisan : avoir l’œil aux louanges & aux calomnies qu'on dit de nous & les remèdes à cela - aimer un courtisan - bonne & mauvaise fortune des courtisans - corruptions de la cour - la fortune est comme une grande putain - en cour on n'a point de grands amis, ni de petits ennemis - flatterie agréable aux Princes - en quoi consiste l'honneur - supporter les injures, etc.
Ce célèbre texte écrit au début du XVIIe siècle pour l'instruction du courtisan, a été donné à Paris pour la première fois en 1617, peut-être par un certain Eustache Du Refuge, diplomate du temps du roi Henri IV, à moins que ce nom ne soit plus probablement qu'un habile pseudonyme. C'est ici la première édition élzévirienne. Ce livre sort des presses de Bonaventure et Abraham Elzévier de Leyde. Il y aura une seconde édition en 1656 par les mêmes puis une édition sous le titre "Nouveau traité de la cour" par Claude Barbin en 1664, sans nom d'auteur.
Contrairement à ce qu'avance Bérard dans son Essai bibliographique sur les éditions des elzévirs, cette édition de 1649 est fort bien imprimée, en beaux caractères, et sur beau papier.
Si ce volume était relativement commun dans les grandes collections des bibliophiles du XIXe siècle, les exemplaires reliés en maroquin de l'époque et bien conservés sont quant à eux fort rares. Nous n'attribuons cette jolie reliure du milieu du XVIIe siècle à aucun atelier en particulier pourtant, de très belle facture, elle sort probablement de l'un des meilleurs de l'époque.
Références : Ed. Rahir, Catalogue d'une collection unique de volumes imprimés par les Elzévier. Paris, Morgand, 1896, n°662 (ex. en vélin - Hauteur : 124 mm.) ; Willems, 660 ; Pieters, 344 ; Bérard, Essai bibliographique sur les éditions des elzévirs, p. 160.