
Philippe QUINAULT
LE THÉÂTRE DE M. QUINAULT. I. et II. partie.
Suivant la copie imprimée A PARIS, s.n. [Leyde, Abraham Wolfgang], 1663.
2 volumes in-12 (142 x 80 mm - Hauteur des marges : 135 mm), avec pour le tome I : 1 frontispice gravé à l'eau-forte, 1 feuillet de titre général "au Quaerendo", 2 feuillets d'épitre à Madame Anne de Hoorn (sgné A. Wolfgank), 15 pages d'avis au lecteur touchant les spectacles publics, 1 page de table des poèmes contenus en cette première partie, 3 feuillets non chiffrés et 65 pages pour La mort de Cyrus, 3 feuillets non chiffrés et 66 pages pour Le mariage de Cambise, 3 feuillets non chiffrés et 65 pages pour Le feint Alcibiade, 3 feuillets non chiffrés et 66 pages pour Les coups de l'amour et de la fortune, 3 feuillets non chiffrés et 66 pages pour Amalasonte, 3 feuillets non chiffrés et 66 pages pour Stratonice ; et pour le tome II : 1 frontispice gravé à l'eau-forte, 1 feuillet de titre général "au Quaerendo", 15 pages d'avis au lecteur sur l'utilité des spectacles, 1 page de table des poèmes contenus en cette seconde partie, 3 feuillets non chiffrés et 82 pages pour La comédie sans comédie, 3 feuillets non chiffrés et 77 pages pour Le fantosme amoureux, 4 feuillets non chiffrés et 74 pages pour La généreuse ingratitude, 1 feuillet blanc, 3 feuillets non chiffrés et 78 pages pour L'amant indiscret, 1 feuillet non chiffré et 70 pages pour Les rivalles, et enfin 3 feuillets non chiffrés et 65 pages pour Agrippa. Collationné complet. Chaque pièce possède un titre particulier à la date de 1662 sauf la dernière pièce Agrippa qui porte la date de 1663. A noter que la pièce Stratonice possède sa page de titre avec une gravure à pleine page au verso (il s'agit en fait de la reprise avant la lettre du frontispice répété pour les deux volumes.
Reliure plein maroquin citron à grain long, dos plats à faux nerfs, filets et fers dorés, date dorée en queue, roulette dorée en encadrement des plats, filet doré perlé sur les coupes, roulette en encadrement intérieur des plats, tranches dorées, doublures et gardes de papier marbré (reliure du début du XIXe siècle signée R.P. BOZERIAN JEUNE). Exemplaire d'une exceptionnelle fraîcheur, tant au niveau de la reliure qu'au niveau du papier. Quelques rousseurs ponctuelles sans gravité.

PREMIÈRE ÉDITION COLLECTIVE RARE ET RECHERCHÉE.
Cette première édition collective ne contient que les douze premières pièces de l'auteur. "Les amateurs des éditions elzéviriennes la recherchent beaucoup et elle est très jolie." (Pieters). "Édition fort recherchée." (Téchener, n°10.646).
Né en 1635, Quinault n'est âgé que de 28 ans lorsque parait cette jolie édition de ses pièces. Il n’avait que dix-huit ans lorsqu’on joua à l’hôtel de Bourgogne sa première comédie, les Rivales, en cinq actes (1653). De nombreuses, pour ne pas dire presque toutes, de ses pièces, eurent un réel succès. Il obtint ainsi une pension de 2.000 livres de Louis XIV. L'Académie française lui ouvrit ses portes dès 1670, il n'était alors âgé que de 35 ans. Après la mort de Lully en 1687, Quinault, pris de scrupules religieux, renonça au théâtre et se livra à la composition d’un poème intitulé l’Hérésie détruite, qu’il n’eut pas le temps d’achever. Il fut contesté en son temps par Boileau, La Fontaine et Racine, seul Charles Perrault l’a soutenu. Il versa, comme on le voit dans ces deux volumes, aussi bien dans la tragédie que dans la comédie. Il est intéressant de constater que toutes les pièces sont ici dédicacées à des grands du royaume (Madame la surintendante, le duc d'Anjou, Nicolas Fouquet, Henri de Lorraine duc de Guise, le cardinal de Mazarin, Monsieur Jeannin de Castille trésorier d'Espagne, le marquis de La Mailleraye, le comte de Saint-Aignan, Armand de Bourbon Prince de Conti, le duc de Candale) voire au roi lui-même (Agrippa).
"c’est vers le ballet et les spectacles associant la poésie, la musique et la danse, si prisés à la Cour du jeune Louis XIV, que Quinault semble avoir davantage porté son intérêt. Il écrivit ainsi plus de soixante airs publiés dans diverses collections entre 1660 et 1674, et collabora à la réalisation de plusieurs ballets de cour, dont notamment Le Ballet des Muses en 1666-1667. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que Molière et Lully aient fait appel à lui en 1671, pour écrire les vers destinés aux passages chantés de Psyché – les sections parlées ayant échu à Molière et Pierre Corneille – et que l’année suivante, Lully l’ait associé à la création de son Académie royale de Musique, pour le livret des Fêtes de l’Amour & de Bacchus." (Buford Norman, http://www.quinault.info, Esquisse biographique).
Référence : Willems, 1724 ; Lachèvre, 1276 "On y trouve deux notices touchant les spectacles publics et de l'utilité des spectacles, qui n'ont été reproduites dans aucune édition." ; Pieters, 334.
Provenance : Il se pourrait que notre exemplaire soit celui de la bibliothèque de M. Soleinne. On en trouve un descriptif très fidèle à celui-ci sous le n°1276 de sa bibliothèque "maroquin citron du levant, dentelle, tranches dorées, Bozérian." (la reliure et les dimensions correspondent). Il s'agirait alors de l'exemplaire payé 64 francs chez M. Bérard (Essai bibliographique sur les éditions des Elzévirs, par Simon Bérard, 1822). Cependant notre exemplaire ne porte pas l'ex libris gravé de M. Soleinne.

TRÈS BEL EXEMPLAIRE PARFAITEMENT PAR BOZERIAN JEUNE "L'UN DES MEILLEURS RELIEURS DE SON TEMPS", ENTRE 1805 ET 1820.
VENDU
LE THÉÂTRE DE M. QUINAULT. I. et II. partie.
Suivant la copie imprimée A PARIS, s.n. [Leyde, Abraham Wolfgang], 1663.
2 volumes in-12 (142 x 80 mm - Hauteur des marges : 135 mm), avec pour le tome I : 1 frontispice gravé à l'eau-forte, 1 feuillet de titre général "au Quaerendo", 2 feuillets d'épitre à Madame Anne de Hoorn (sgné A. Wolfgank), 15 pages d'avis au lecteur touchant les spectacles publics, 1 page de table des poèmes contenus en cette première partie, 3 feuillets non chiffrés et 65 pages pour La mort de Cyrus, 3 feuillets non chiffrés et 66 pages pour Le mariage de Cambise, 3 feuillets non chiffrés et 65 pages pour Le feint Alcibiade, 3 feuillets non chiffrés et 66 pages pour Les coups de l'amour et de la fortune, 3 feuillets non chiffrés et 66 pages pour Amalasonte, 3 feuillets non chiffrés et 66 pages pour Stratonice ; et pour le tome II : 1 frontispice gravé à l'eau-forte, 1 feuillet de titre général "au Quaerendo", 15 pages d'avis au lecteur sur l'utilité des spectacles, 1 page de table des poèmes contenus en cette seconde partie, 3 feuillets non chiffrés et 82 pages pour La comédie sans comédie, 3 feuillets non chiffrés et 77 pages pour Le fantosme amoureux, 4 feuillets non chiffrés et 74 pages pour La généreuse ingratitude, 1 feuillet blanc, 3 feuillets non chiffrés et 78 pages pour L'amant indiscret, 1 feuillet non chiffré et 70 pages pour Les rivalles, et enfin 3 feuillets non chiffrés et 65 pages pour Agrippa. Collationné complet. Chaque pièce possède un titre particulier à la date de 1662 sauf la dernière pièce Agrippa qui porte la date de 1663. A noter que la pièce Stratonice possède sa page de titre avec une gravure à pleine page au verso (il s'agit en fait de la reprise avant la lettre du frontispice répété pour les deux volumes.
Reliure plein maroquin citron à grain long, dos plats à faux nerfs, filets et fers dorés, date dorée en queue, roulette dorée en encadrement des plats, filet doré perlé sur les coupes, roulette en encadrement intérieur des plats, tranches dorées, doublures et gardes de papier marbré (reliure du début du XIXe siècle signée R.P. BOZERIAN JEUNE). Exemplaire d'une exceptionnelle fraîcheur, tant au niveau de la reliure qu'au niveau du papier. Quelques rousseurs ponctuelles sans gravité.

PREMIÈRE ÉDITION COLLECTIVE RARE ET RECHERCHÉE.
Cette première édition collective ne contient que les douze premières pièces de l'auteur. "Les amateurs des éditions elzéviriennes la recherchent beaucoup et elle est très jolie." (Pieters). "Édition fort recherchée." (Téchener, n°10.646).
Né en 1635, Quinault n'est âgé que de 28 ans lorsque parait cette jolie édition de ses pièces. Il n’avait que dix-huit ans lorsqu’on joua à l’hôtel de Bourgogne sa première comédie, les Rivales, en cinq actes (1653). De nombreuses, pour ne pas dire presque toutes, de ses pièces, eurent un réel succès. Il obtint ainsi une pension de 2.000 livres de Louis XIV. L'Académie française lui ouvrit ses portes dès 1670, il n'était alors âgé que de 35 ans. Après la mort de Lully en 1687, Quinault, pris de scrupules religieux, renonça au théâtre et se livra à la composition d’un poème intitulé l’Hérésie détruite, qu’il n’eut pas le temps d’achever. Il fut contesté en son temps par Boileau, La Fontaine et Racine, seul Charles Perrault l’a soutenu. Il versa, comme on le voit dans ces deux volumes, aussi bien dans la tragédie que dans la comédie. Il est intéressant de constater que toutes les pièces sont ici dédicacées à des grands du royaume (Madame la surintendante, le duc d'Anjou, Nicolas Fouquet, Henri de Lorraine duc de Guise, le cardinal de Mazarin, Monsieur Jeannin de Castille trésorier d'Espagne, le marquis de La Mailleraye, le comte de Saint-Aignan, Armand de Bourbon Prince de Conti, le duc de Candale) voire au roi lui-même (Agrippa).
"c’est vers le ballet et les spectacles associant la poésie, la musique et la danse, si prisés à la Cour du jeune Louis XIV, que Quinault semble avoir davantage porté son intérêt. Il écrivit ainsi plus de soixante airs publiés dans diverses collections entre 1660 et 1674, et collabora à la réalisation de plusieurs ballets de cour, dont notamment Le Ballet des Muses en 1666-1667. Dans ces conditions, il n’est guère étonnant que Molière et Lully aient fait appel à lui en 1671, pour écrire les vers destinés aux passages chantés de Psyché – les sections parlées ayant échu à Molière et Pierre Corneille – et que l’année suivante, Lully l’ait associé à la création de son Académie royale de Musique, pour le livret des Fêtes de l’Amour & de Bacchus." (Buford Norman, http://www.quinault.info, Esquisse biographique).
Référence : Willems, 1724 ; Lachèvre, 1276 "On y trouve deux notices touchant les spectacles publics et de l'utilité des spectacles, qui n'ont été reproduites dans aucune édition." ; Pieters, 334.
Provenance : Il se pourrait que notre exemplaire soit celui de la bibliothèque de M. Soleinne. On en trouve un descriptif très fidèle à celui-ci sous le n°1276 de sa bibliothèque "maroquin citron du levant, dentelle, tranches dorées, Bozérian." (la reliure et les dimensions correspondent). Il s'agirait alors de l'exemplaire payé 64 francs chez M. Bérard (Essai bibliographique sur les éditions des Elzévirs, par Simon Bérard, 1822). Cependant notre exemplaire ne porte pas l'ex libris gravé de M. Soleinne.

TRÈS BEL EXEMPLAIRE PARFAITEMENT PAR BOZERIAN JEUNE "L'UN DES MEILLEURS RELIEURS DE SON TEMPS", ENTRE 1805 ET 1820.
VENDU