Alexandre DUMAS fils
FRANCILLON. Pièce en trois actes par Alexandre Dumas fils, de l'Académie française.
Paris, Calmann Lévy, Ancienne Maison Michel Lévy Frères, 1887. [Bourloton - Imprimeries Réunies].
1 volume in-8 (26,5 x 17,5 cm) de (4)-153 pages.
Reliure à la bradel demi-toile beige à coins, pièce de titre de maroquin rouge, filets dorés sur les plats (reliure de l'époque). Reliure d'attente parfaitement conservée. Quelques petites décolorations à la toile des plats. Les couvertures imprimés oranges ont été conservées à l'état de neuf. Intérieur immaculé sans rousseurs, relié sur brochure, non rogné.
ÉDITION ORIGINALE.
UN DES 10 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE CHINE (avec 1 ex. unique sur peau vélin, 55 ex. sur Japon et 75 ex. sur Hollande).
Cette pièce de théâtre d'Alexandre Dumas fils a été représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français, le 17 janvier 1887.
Voilà bien un ouvrage de théâtre fort dédaigné par l'auteur de la Dame aux camélias.
« Les hommes, ma chère, c'est comme les cerfs-volants, plus on leur rend de corde, plus on les tient. » (A. Dumas fils, Francillon).
Il est dit de cette pièce que "le talent de l'auteur et celui des artistes appelés à le seconder ont fait accepter, non parfois sans résistance, les invraisemblances et les audaces." Cette pièce fit un triomphe au Théâtre-Français.
La revue Le Livre, dirigée par Octave Uzanne, ne consacre pas moins de 4 pages de critique pour la sortie de cette pièce et en résume ainsi l'intrigue : "Un homme du monde, marié à une femme charmante, la trompe pour une ancienne maîtresse, avec qui, une nuit de bal à l'Opéra, il va souper dans un cabinet de restaurant. La femme légitime l'apprend, se fait emmener par un "inconnu" et soupe dans un cabinet voisin. Puis le lendemain, elle raconte tout à son mari. "Je me suis vengée jusqu'au bout" dit-elle. Bref, quand tout va se dénouer par un scandale public, elle avoue n'avoir voulu que donner une leçon au mari infidèle, et tout est bien qui finit bien. (...) (Le Livre, 1887, Bibliographie moderne, pp. 62-63).
Le critique de la revue Le Livre (qui signe l'article des seules initiales A. A. - fort probablement Octave Uzanne lui-même) élève cette pièce au rang de chef d’œuvre : "Car Francillon est un chef-d'oeuvre que je n'hésite pas à mettre au premier rang parmi l'oeuvre déjà si considérable du maître. Jamais Alexandre Dumas n'a rien écrit de plus humain, de plus nerveux, de plus sagacement observé et profondément fouillé, de plus ingénieux, de plus attachant, de plus émouvant, de plus charmant que cette merveilleuse comédie, dont le dialogue étincelant de verve, d'esprit, de jeunesse a soulevé, trois heures durant, les exclamations de toute une salle frémissante de joie. (...) Il y a là une peinture exacte, cruelle, mais non impitoyable d'une société névrosée, frivole et corrompue, devant qui le moraliste est tenté de s'écrier, comme un des personnages de Francillon : "Les hommes sont lâches, les femmes sont bêtes ..., faites donc un monde avec cela ! (...)" (Ibid., pp. 63-66)
Anecdote : Tous les gourmets venus applaudir la pièce apprécient les treize répliques d’Annette, la servante, qui détaille la recette d’une étonnante "salade Francillon". Une recette sur scène? C’est inattendu. Mais quelle recette ! Des pommes de terre cuites dans du bouillon et coupées en tranches tièdes, de l’huile d’olive, du vinaigre d’Orléans, un demi-verre de vin blanc (“Château-Yquem, si possible, indique Dumas fils), sel, poivre, fines herbes en abondance. Annette y ajoute de très grosses moules, cuites au court-bouillon et des rondelles de truffes réchauffées au vin de Champagne. La "salade Francillon" franchira les portes de la Comédie-Française pour s’installer bien vite sur les tables des restaurants à la mode.
TIRAGE TRÈS RARE SUR PAPIER DE CHINE POUR CETTE PIÈCE DE DUMAS A REDÉCOUVRIR.
VENDU
FRANCILLON. Pièce en trois actes par Alexandre Dumas fils, de l'Académie française.
Paris, Calmann Lévy, Ancienne Maison Michel Lévy Frères, 1887. [Bourloton - Imprimeries Réunies].
1 volume in-8 (26,5 x 17,5 cm) de (4)-153 pages.
Reliure à la bradel demi-toile beige à coins, pièce de titre de maroquin rouge, filets dorés sur les plats (reliure de l'époque). Reliure d'attente parfaitement conservée. Quelques petites décolorations à la toile des plats. Les couvertures imprimés oranges ont été conservées à l'état de neuf. Intérieur immaculé sans rousseurs, relié sur brochure, non rogné.
ÉDITION ORIGINALE.
UN DES 10 EXEMPLAIRES SUR PAPIER DE CHINE (avec 1 ex. unique sur peau vélin, 55 ex. sur Japon et 75 ex. sur Hollande).
Cette pièce de théâtre d'Alexandre Dumas fils a été représentée pour la première fois, à Paris, sur le Théâtre-Français, le 17 janvier 1887.
Voilà bien un ouvrage de théâtre fort dédaigné par l'auteur de la Dame aux camélias.
« Les hommes, ma chère, c'est comme les cerfs-volants, plus on leur rend de corde, plus on les tient. » (A. Dumas fils, Francillon).
Il est dit de cette pièce que "le talent de l'auteur et celui des artistes appelés à le seconder ont fait accepter, non parfois sans résistance, les invraisemblances et les audaces." Cette pièce fit un triomphe au Théâtre-Français.
La revue Le Livre, dirigée par Octave Uzanne, ne consacre pas moins de 4 pages de critique pour la sortie de cette pièce et en résume ainsi l'intrigue : "Un homme du monde, marié à une femme charmante, la trompe pour une ancienne maîtresse, avec qui, une nuit de bal à l'Opéra, il va souper dans un cabinet de restaurant. La femme légitime l'apprend, se fait emmener par un "inconnu" et soupe dans un cabinet voisin. Puis le lendemain, elle raconte tout à son mari. "Je me suis vengée jusqu'au bout" dit-elle. Bref, quand tout va se dénouer par un scandale public, elle avoue n'avoir voulu que donner une leçon au mari infidèle, et tout est bien qui finit bien. (...) (Le Livre, 1887, Bibliographie moderne, pp. 62-63).
Le critique de la revue Le Livre (qui signe l'article des seules initiales A. A. - fort probablement Octave Uzanne lui-même) élève cette pièce au rang de chef d’œuvre : "Car Francillon est un chef-d'oeuvre que je n'hésite pas à mettre au premier rang parmi l'oeuvre déjà si considérable du maître. Jamais Alexandre Dumas n'a rien écrit de plus humain, de plus nerveux, de plus sagacement observé et profondément fouillé, de plus ingénieux, de plus attachant, de plus émouvant, de plus charmant que cette merveilleuse comédie, dont le dialogue étincelant de verve, d'esprit, de jeunesse a soulevé, trois heures durant, les exclamations de toute une salle frémissante de joie. (...) Il y a là une peinture exacte, cruelle, mais non impitoyable d'une société névrosée, frivole et corrompue, devant qui le moraliste est tenté de s'écrier, comme un des personnages de Francillon : "Les hommes sont lâches, les femmes sont bêtes ..., faites donc un monde avec cela ! (...)" (Ibid., pp. 63-66)
Anecdote : Tous les gourmets venus applaudir la pièce apprécient les treize répliques d’Annette, la servante, qui détaille la recette d’une étonnante "salade Francillon". Une recette sur scène? C’est inattendu. Mais quelle recette ! Des pommes de terre cuites dans du bouillon et coupées en tranches tièdes, de l’huile d’olive, du vinaigre d’Orléans, un demi-verre de vin blanc (“Château-Yquem, si possible, indique Dumas fils), sel, poivre, fines herbes en abondance. Annette y ajoute de très grosses moules, cuites au court-bouillon et des rondelles de truffes réchauffées au vin de Champagne. La "salade Francillon" franchira les portes de la Comédie-Française pour s’installer bien vite sur les tables des restaurants à la mode.
TIRAGE TRÈS RARE SUR PAPIER DE CHINE POUR CETTE PIÈCE DE DUMAS A REDÉCOUVRIR.
VENDU