Bernard Le Bovier de FONTENELLE
ENTRETIENS SUR LA PLURALITÉ DES MONDES PAR FONTENELLE.
A Paris, chez la Veuve Defer de Mainsoneuve, de l'imprimerie de Didot le Jeune. An IV- 1796.
1 volumes grand in-4 (36 x 27 cm) de 213-(1) pages. Portrait de Fontenelle en frontispice d'après Voiriot et gravé par Langlois. 1 planche hors texte.
Cartonnage d'attente à la bradel de papier à la colle, rose pâle, étiquette de titre au dos, non rogné, (reliure de l'époque). Quelques usures au cartonnage, couleur du papier passée, intérieur frais.
NOUVELLE ÉDITION.
Cet ouvrage a paru pour la première fois en 1686. Cette imposante édition, publiée au cours de l'an IV (1796), destinée à un public restreint de bibliophiles, est imprimée par les soins de Didot le Jeune sur un très beau papier vélin épais en très jolis et grands caractères. Outre les six soirs des entretiens sur la pluralité des mondes, on trouve à la fin la lettre à l'auteur des Nouvelles de la République des Lettres (oct. 1699, p. 386), contenant quelques objections contre les Entretiens sur la Pluralité des Mondes de Fontenelle, et contre le système de Copernic, du mouvement de la terre. Cette édition, imprimée à très petit nombre, est celle de plus grand format et sans conteste la plus luxueusement imprimée à la fin du XVIIIe siècle. Le portrait-frontispice est ici avant la lettre ainsi que la figure hors texte.
"Fontenelle a le double mérite d’éclaircir ce qu’il peut y avoir d’obscur dans les travaux de ceux qu’il loue, et de généraliser ce qu’ils ont de technique." (Pierre Flourens). M. de Fontenelle nous entretient de l'histoire des astres. "Dès la première page de ce livre au titre piquant, Entretiens sur la pluralité des mondes, les femmes étaient prises, car il début par des réflexions, à propos du jour et de la nuit, sur les mérites comparés, des brunes et des blondes. Tout au long des entretiens, il décoche à son interlocutrice, la marquise, les traits les plus galants et ses arguments scientifiques eux-mêmes ont quelque chose de tendre. S’il adopte résolument le système de Copernic, c’est qu’il est « plus uniforme et plus riant »; sa simplicité persuade « et sa hardiesse fait plaisir ». Fontenelle commence, selon le mot si heureux de J. Bertrand, à promener sur la science son éternel sourire. Mais c’était un sourire calculé, un sourire de coquette. Indifférent à tout le reste, Fontenelle veut plaire : aux femme comme aux savants, aux hommes du monde comme aux ecclésiastiques. Il n’est pas un parti qu’il ne ménage." (Fontenelle, par A. Laborde-Milaa, Hachette, éditeur.)
BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE, UN DES RARES EXEMPLAIRES SUR GRAND PAPIER VÉLIN AVEC FIGURES AVANT LA LETTRE, NON ROGNÉ.
VENDU
ENTRETIENS SUR LA PLURALITÉ DES MONDES PAR FONTENELLE.
A Paris, chez la Veuve Defer de Mainsoneuve, de l'imprimerie de Didot le Jeune. An IV- 1796.
1 volumes grand in-4 (36 x 27 cm) de 213-(1) pages. Portrait de Fontenelle en frontispice d'après Voiriot et gravé par Langlois. 1 planche hors texte.
Cartonnage d'attente à la bradel de papier à la colle, rose pâle, étiquette de titre au dos, non rogné, (reliure de l'époque). Quelques usures au cartonnage, couleur du papier passée, intérieur frais.
NOUVELLE ÉDITION.
Cet ouvrage a paru pour la première fois en 1686. Cette imposante édition, publiée au cours de l'an IV (1796), destinée à un public restreint de bibliophiles, est imprimée par les soins de Didot le Jeune sur un très beau papier vélin épais en très jolis et grands caractères. Outre les six soirs des entretiens sur la pluralité des mondes, on trouve à la fin la lettre à l'auteur des Nouvelles de la République des Lettres (oct. 1699, p. 386), contenant quelques objections contre les Entretiens sur la Pluralité des Mondes de Fontenelle, et contre le système de Copernic, du mouvement de la terre. Cette édition, imprimée à très petit nombre, est celle de plus grand format et sans conteste la plus luxueusement imprimée à la fin du XVIIIe siècle. Le portrait-frontispice est ici avant la lettre ainsi que la figure hors texte.
"Fontenelle a le double mérite d’éclaircir ce qu’il peut y avoir d’obscur dans les travaux de ceux qu’il loue, et de généraliser ce qu’ils ont de technique." (Pierre Flourens). M. de Fontenelle nous entretient de l'histoire des astres. "Dès la première page de ce livre au titre piquant, Entretiens sur la pluralité des mondes, les femmes étaient prises, car il début par des réflexions, à propos du jour et de la nuit, sur les mérites comparés, des brunes et des blondes. Tout au long des entretiens, il décoche à son interlocutrice, la marquise, les traits les plus galants et ses arguments scientifiques eux-mêmes ont quelque chose de tendre. S’il adopte résolument le système de Copernic, c’est qu’il est « plus uniforme et plus riant »; sa simplicité persuade « et sa hardiesse fait plaisir ». Fontenelle commence, selon le mot si heureux de J. Bertrand, à promener sur la science son éternel sourire. Mais c’était un sourire calculé, un sourire de coquette. Indifférent à tout le reste, Fontenelle veut plaire : aux femme comme aux savants, aux hommes du monde comme aux ecclésiastiques. Il n’est pas un parti qu’il ne ménage." (Fontenelle, par A. Laborde-Milaa, Hachette, éditeur.)
BON EXEMPLAIRE DE CETTE ÉDITION RARE, UN DES RARES EXEMPLAIRES SUR GRAND PAPIER VÉLIN AVEC FIGURES AVANT LA LETTRE, NON ROGNÉ.
VENDU