
Nicolas BOILEAU DESPRÉAUX
ŒUVRES DIVERSES DU SIEUR D *** AVEC LE TRAITÉ DU SUBLIME OU DU MERVEILLEUX DANS LE DISCOURS. Traduit du grec de Longin.
A Paris, chez Claude Barbin, 1675. [Province ou Hollande ?].
1 volume petit in-8 (16,5 x 11 cm) de (4)-80 ; (6)-69-(1) ; (24)-99 ; (13)-14 et 8 pages. Voir le détail de la pagination fautive et complexe ci-dessous et conforme à Émile Magne et sa bibliographie générale de Nicolas Boileau-Despréaux. Nombreux ornements gravés sur bois.
Reliure pleine basane brune de l'époque. Dos orné, tranches mouchetées. Quelques usures à la reliure (quelques galeries de vers sur les plats et un coin, coins usés, carton d'un coin fragile, quelques écritures anciennes sur les contre-plats et gardes blanches, la dernière garde blanche manque, reliure solide et décorative, intérieur assez frais, quelques salissures et petites taches sans gravité, papier chiffon assez fin, pratiquement sans rousseurs.
TRÈS RARE CONTREFAÇON HOLLANDAISE OU PROVINCIALE FAITE SUR LE TEXTE DE L'ÉDITION ORIGINALE COLLECTIVE IN-4°.
Émile Magne décrit parfaitement cette édition dans sa Bibliographie générale des Œuvres de Nicolas Boileau-Despréaux etc. (Paris, Giraud-Badin, 1929, 2 vol.), dans le premier volume sous le n°252. Notre exemplaire correspond en tous points à celui décrit par Magne, y compris les deux dernières pièces en pagination séparée (Épître à Monsieur de Guilleragues et Le Geay) qui ne se trouvent pas dans tous les exemplaires.
D'après l'étude des ornements de cette impression (bandeaux, culs-de-lampe, lettrines), il serait assez facile de retrouver le lieu exact d'impression. Le papier de qualité assez moyenne, bien qu'ici très bien conservé, semble indiquer une contrefaçon. La signature des cahiers et les réclames indiqueraient plutôt une impression de province (Rouen ? Lyon ?). Par ailleurs nous avons remarqué de nombreuses fautes typographiques concernant la pagination ou le texte même, qui dénoncent une édition peu correcte, faite rapidement et sans grands moyens.
Cette édition contient le Discours au roi, les IX premières satires parues à cette date, le Discours sur la satire, les IV premières épîtres, le Lutrin (en IV chants), l'Art poétique en vers, le Traité du sublime ou du merveilleux dans le discours et les remarques, l'épître à Monsieur de Guilleragues, la satire contre le mariage, la satire contre les gens de &c., et enfin Le geay, nouvelle allégorique.
Nicolas Boileau-Despréaux meurt dans sa soixante-quinzième année à Paris le 13 mars 1711 au terme d'une vie consacrée à la littérature et plus particulièrement à la poésie. Libéré des contraintes matérielles par l'héritage qu'il fait de son père, il peut, dès 1657 (il a 20 ans), écrire. Lié très jeune aux plus grands littérateurs de son temps, par l'entremise de son frère Gilles Boileau, il investit les cercles mondains et distingués pour y faire ses premières armes de poète.
C'est d'abord dans le genre de la satire qu'il s'illustre dès 1657. Ses satires I à VII seront finalement publiées ensemble dès 1666. Ses attaques contre les auteurs sont virulentes surtout tellement bien tournées qu'il gagne rapidement la notoriété. Les satires VIII et IX seront publiées en 1668. Il y gagne succès et de très nombreuses inimitiés. Boileau admire Molière, il est à ses côtés dans la querelle de L’École des femmes. Ses rapports avec La Fontaine sont des plus éloignés. Il s'éloigne alors brusquement du genre de la satire (pour 25 ans) et se tourne vers le genre de l'épître ; les épîtres morales plus précisément. (il publiera XII épîtres jusqu'en 1695).
En 1694, Boileau revient à la satire, toujours misogyne, c’est aux femmes qu’il s’en prend. Il profite surtout des prétextes que lui offre son sujet pour se moquer des Modernes et des Casuistes. C’est contre la casuistique qu’il mène son dernier combat. Il écrit sa dernière épître et ses deux dernières satires. Elles valent par la chaleur de la conviction et par le courage dont elles témoignent. Seules purent paraître, l’épître XII et la satire XI.
BON EXEMPLAIRE EN CONDITION D'ÉPOQUE.
VENDU
ŒUVRES DIVERSES DU SIEUR D *** AVEC LE TRAITÉ DU SUBLIME OU DU MERVEILLEUX DANS LE DISCOURS. Traduit du grec de Longin.
A Paris, chez Claude Barbin, 1675. [Province ou Hollande ?].
1 volume petit in-8 (16,5 x 11 cm) de (4)-80 ; (6)-69-(1) ; (24)-99 ; (13)-14 et 8 pages. Voir le détail de la pagination fautive et complexe ci-dessous et conforme à Émile Magne et sa bibliographie générale de Nicolas Boileau-Despréaux. Nombreux ornements gravés sur bois.
Reliure pleine basane brune de l'époque. Dos orné, tranches mouchetées. Quelques usures à la reliure (quelques galeries de vers sur les plats et un coin, coins usés, carton d'un coin fragile, quelques écritures anciennes sur les contre-plats et gardes blanches, la dernière garde blanche manque, reliure solide et décorative, intérieur assez frais, quelques salissures et petites taches sans gravité, papier chiffon assez fin, pratiquement sans rousseurs.
TRÈS RARE CONTREFAÇON HOLLANDAISE OU PROVINCIALE FAITE SUR LE TEXTE DE L'ÉDITION ORIGINALE COLLECTIVE IN-4°.
Émile Magne décrit parfaitement cette édition dans sa Bibliographie générale des Œuvres de Nicolas Boileau-Despréaux etc. (Paris, Giraud-Badin, 1929, 2 vol.), dans le premier volume sous le n°252. Notre exemplaire correspond en tous points à celui décrit par Magne, y compris les deux dernières pièces en pagination séparée (Épître à Monsieur de Guilleragues et Le Geay) qui ne se trouvent pas dans tous les exemplaires.
D'après l'étude des ornements de cette impression (bandeaux, culs-de-lampe, lettrines), il serait assez facile de retrouver le lieu exact d'impression. Le papier de qualité assez moyenne, bien qu'ici très bien conservé, semble indiquer une contrefaçon. La signature des cahiers et les réclames indiqueraient plutôt une impression de province (Rouen ? Lyon ?). Par ailleurs nous avons remarqué de nombreuses fautes typographiques concernant la pagination ou le texte même, qui dénoncent une édition peu correcte, faite rapidement et sans grands moyens.
Cette édition contient le Discours au roi, les IX premières satires parues à cette date, le Discours sur la satire, les IV premières épîtres, le Lutrin (en IV chants), l'Art poétique en vers, le Traité du sublime ou du merveilleux dans le discours et les remarques, l'épître à Monsieur de Guilleragues, la satire contre le mariage, la satire contre les gens de &c., et enfin Le geay, nouvelle allégorique.
Nicolas Boileau-Despréaux meurt dans sa soixante-quinzième année à Paris le 13 mars 1711 au terme d'une vie consacrée à la littérature et plus particulièrement à la poésie. Libéré des contraintes matérielles par l'héritage qu'il fait de son père, il peut, dès 1657 (il a 20 ans), écrire. Lié très jeune aux plus grands littérateurs de son temps, par l'entremise de son frère Gilles Boileau, il investit les cercles mondains et distingués pour y faire ses premières armes de poète.
C'est d'abord dans le genre de la satire qu'il s'illustre dès 1657. Ses satires I à VII seront finalement publiées ensemble dès 1666. Ses attaques contre les auteurs sont virulentes surtout tellement bien tournées qu'il gagne rapidement la notoriété. Les satires VIII et IX seront publiées en 1668. Il y gagne succès et de très nombreuses inimitiés. Boileau admire Molière, il est à ses côtés dans la querelle de L’École des femmes. Ses rapports avec La Fontaine sont des plus éloignés. Il s'éloigne alors brusquement du genre de la satire (pour 25 ans) et se tourne vers le genre de l'épître ; les épîtres morales plus précisément. (il publiera XII épîtres jusqu'en 1695).
En 1694, Boileau revient à la satire, toujours misogyne, c’est aux femmes qu’il s’en prend. Il profite surtout des prétextes que lui offre son sujet pour se moquer des Modernes et des Casuistes. C’est contre la casuistique qu’il mène son dernier combat. Il écrit sa dernière épître et ses deux dernières satires. Elles valent par la chaleur de la conviction et par le courage dont elles témoignent. Seules purent paraître, l’épître XII et la satire XI.
BON EXEMPLAIRE EN CONDITION D'ÉPOQUE.
VENDU