
Louise LABÉ
EVVRES DE LOUIZE LABÉ, LIONNOISE, SURNOMMÉE, LA BELLE CORDIERE.
A Brest, de l'imprimerie de Michel, 1815.
1 volume in-8 (20 x 13 cm) de (4)-XXVI-(2)-218-4 pages.
Reliure demi-chagrin vert sombre, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, plats de papier marbré, doublures et gardes de papier marbré (reliure de la première moitié du XIXe siècle, légèrement postérieure à l'édition, sans doute exécutée vers 1840-1850). Reliure en très bon état, avec quelques infimes frottements. Intérieur très frais imprimé sur beau papier vélin.

NOUVELLE ÉDITION RARE IMPRIMÉE A 140 EXEMPLAIRES SEULEMENT.
Les Œuvres poétiques de Louise Labé, poétesse lyonnaise, furent publiées en 1555-1556 par Jean de Tournes, à Lyon. Ces premières éditions sont introuvables. Une troisième édition, également épuisée, fut imprimée à Lyon en 1762 par Aymé Delaroche. Ce fut un imprimeur de Brest, Michel, possesseur de ces trois éditions rares, comme il l'explique lui-même dans son avertissement, qui fit cette réimpression collationnée sur ces trois premières éditions, en 1815. Cette édition, très rare également, n'a été imprimée qu'à 140 exemplaires comme il est écrit à la fin de l'avertissement. Nous remarquons une erreur dans la justification du tirage indiquée. L'imprimeur annonce 20 exemplaires sur carré ordinaire mais c'est 20 exemplaires sur carré vélin d'Annonay qu'il faut lire (avec 116 carré ordinaire, 3 sur papier rose, et 1 exemplaire unique sur peau de vélin). On dépiste cette erreur grâce au prix des exemplaires qui est indiqué à la fin de cet avertissement.
CELUI-CI, UN DES RARES VINGT EXEMPLAIRES SUR CARRÉ VÉLIN D'ANNONAY.
Les sonnets de Louise Labé sont de petites merveilles, au nombre de XXIV (pp. 147-163). Ces sonnets expriment les tourments féminins de la passion. On trouve dans ce volume, outre ces célèbres sonnets, des recherches sur la vie de Louise Labé lyonnoise (), la lettre de Louise Labé à Mademoiselle Clémence de Bourges, lionnoise ; le Débat de folie et d'amour ; III élégies ; les écrits de divers poètes à la louange de Louise Labé.
Louise Labé, née Louis Charly, était la femme de Perin, riche marchand de cordes, qui possédait plusieurs maisons à Lyon. Elle trouva dans la fortune de son mari un moyen de satisfaire sa passion pour les lettres. Dans un temps où les livres étaient rares et précieux, elle eut une bibliothèque composée des meilleurs ouvrages grecs, latins, italiens, espagnols et français. Une thèse hardie avancée par Mireille Huchon avance que Louis Labé ne serait qu'une "créature de papier", création littéraire et mystification due à Maurice Scève et son entourage (Mireille Huchon, Louise Labé. Une créature de papier, Droz, 2006, 483 p.). Le débat reste ouvert.

Provenance : De la bibliothèque du marquis de Gaillon avec son ex libris gravé. "Un grand dénicheur de raretés !", c’est ainsi qu’est décrit M. le Marquis de Gaillon (1813-1892) dans un article publié dans l’Annuaire historique du département de l’Yonne, vers le milieu du XIXe siècle. Nous avons eu l'occasion de parler dans les colonnes du Bibliomane moderne de ce bibliophile du XIXe siècle ICI.
BEL EXEMPLAIRE D'UNE ÉDITION RARE DES ŒUVRES DE LA BELLE CORDIÈRE.
VENDU
EVVRES DE LOUIZE LABÉ, LIONNOISE, SURNOMMÉE, LA BELLE CORDIERE.
A Brest, de l'imprimerie de Michel, 1815.
1 volume in-8 (20 x 13 cm) de (4)-XXVI-(2)-218-4 pages.
Reliure demi-chagrin vert sombre, dos à nerfs orné aux petits fers dorés, plats de papier marbré, doublures et gardes de papier marbré (reliure de la première moitié du XIXe siècle, légèrement postérieure à l'édition, sans doute exécutée vers 1840-1850). Reliure en très bon état, avec quelques infimes frottements. Intérieur très frais imprimé sur beau papier vélin.

NOUVELLE ÉDITION RARE IMPRIMÉE A 140 EXEMPLAIRES SEULEMENT.
Les Œuvres poétiques de Louise Labé, poétesse lyonnaise, furent publiées en 1555-1556 par Jean de Tournes, à Lyon. Ces premières éditions sont introuvables. Une troisième édition, également épuisée, fut imprimée à Lyon en 1762 par Aymé Delaroche. Ce fut un imprimeur de Brest, Michel, possesseur de ces trois éditions rares, comme il l'explique lui-même dans son avertissement, qui fit cette réimpression collationnée sur ces trois premières éditions, en 1815. Cette édition, très rare également, n'a été imprimée qu'à 140 exemplaires comme il est écrit à la fin de l'avertissement. Nous remarquons une erreur dans la justification du tirage indiquée. L'imprimeur annonce 20 exemplaires sur carré ordinaire mais c'est 20 exemplaires sur carré vélin d'Annonay qu'il faut lire (avec 116 carré ordinaire, 3 sur papier rose, et 1 exemplaire unique sur peau de vélin). On dépiste cette erreur grâce au prix des exemplaires qui est indiqué à la fin de cet avertissement.
CELUI-CI, UN DES RARES VINGT EXEMPLAIRES SUR CARRÉ VÉLIN D'ANNONAY.
Les sonnets de Louise Labé sont de petites merveilles, au nombre de XXIV (pp. 147-163). Ces sonnets expriment les tourments féminins de la passion. On trouve dans ce volume, outre ces célèbres sonnets, des recherches sur la vie de Louise Labé lyonnoise (), la lettre de Louise Labé à Mademoiselle Clémence de Bourges, lionnoise ; le Débat de folie et d'amour ; III élégies ; les écrits de divers poètes à la louange de Louise Labé.
Louise Labé, née Louis Charly, était la femme de Perin, riche marchand de cordes, qui possédait plusieurs maisons à Lyon. Elle trouva dans la fortune de son mari un moyen de satisfaire sa passion pour les lettres. Dans un temps où les livres étaient rares et précieux, elle eut une bibliothèque composée des meilleurs ouvrages grecs, latins, italiens, espagnols et français. Une thèse hardie avancée par Mireille Huchon avance que Louis Labé ne serait qu'une "créature de papier", création littéraire et mystification due à Maurice Scève et son entourage (Mireille Huchon, Louise Labé. Une créature de papier, Droz, 2006, 483 p.). Le débat reste ouvert.

Provenance : De la bibliothèque du marquis de Gaillon avec son ex libris gravé. "Un grand dénicheur de raretés !", c’est ainsi qu’est décrit M. le Marquis de Gaillon (1813-1892) dans un article publié dans l’Annuaire historique du département de l’Yonne, vers le milieu du XIXe siècle. Nous avons eu l'occasion de parler dans les colonnes du Bibliomane moderne de ce bibliophile du XIXe siècle ICI.
BEL EXEMPLAIRE D'UNE ÉDITION RARE DES ŒUVRES DE LA BELLE CORDIÈRE.
VENDU