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HUTCHESON (Francis) [BONNOT DE CONDILLAC ? ; M.-A. EIDOUS ? G. Laget ?, traducteurs]
RECHERCHES SUR L’ORIGINE DES IDÉES QUE NOUS AVONS DE LA BEAUTÉ ET DE LA VERTU. En deux traités : le premier, sur la beauté, l’ordre, l’harmonie et le dessein ; le second, sur le bien et le mal physique et moral. Traduit sur la quatrième anglaise.
A Amsterdam, s.n., 1750 [i.e. 1749].
2 tomes en 1 volume petit in-8 (16,5 x 11 cm) de (8)-192 ; (4)-385-(3) pages.
Reliure plein veau havane marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre et de tomaison de maroquin citron, tranches rouges, gardes marbrées, filet à froid en encadrement des plats (reliure de l’époque). Exemplaire finement relié à l’époque parfaitement conservé à l’état proche du neuf. Intérieur immaculé.
ÉDITION ORIGINALE DE LA TRADUCTION FRANÇAISE PUBLIÉE EN 1749, ICI AVEC TITRE DE RELAIS A LA DATE DE 1750.
Si la paternité de l’ouvrage ne fait aucun doute, l’identification du traducteur de ces « Réflexions » d’Hutcheson est plus compliquée, y compris pour Barbier dans son dictionnaire des anonymes, qui se perd en conjectures peu concluantes. La traduction de cet ouvrage fut un temps attribuée à Condillac. L’ouvrage a paru pour la première fois en Angleterre en 1725 sous le titre « An inquiry into the Original of our Ideas of beauty and virtue »
Hutcheson mêle étroitement préoccupations éthiques et préoccupations esthétiques. Il développe l’idée de « beauté originelle » qui « nous frappe dès la première vue » et nous procure un plaisir positif, lui-même fondé sur des principes universels d’uniformité et de variété ; il considère également « la beauté relative ou comparative » qui, unie à l’originelle, pourrait donner davantage de plaisir que la beauté toute nue. « L’association d’idées ( ) est la première cause de la variété qu’on remarque dans le sens que nous avons de la beauté, ainsi que dans les autres sens extérieurs. » (tome I, section VI, chap. XI).
Hutcheson distinguait Grandeur et Beauté, mais pour ôter à la Grandeur toute prétention dans le champ de l’esthétisme. « La Grandeur et la Nouveauté sont deux idées différentes de la Beauté, qui nous rendent souvent les objets recommandables.» Denis Diderot qui est l’auteur de l’article Beau de l’Encyclopédie, s’est penché lui aussi sur les réflexions de ce profond ouvrage dans ses Recherches philosophiques sur l’origine et la nature du beau (1752).
Notre exemplaire est bien de l’édition de 1749 avec titre de relais à la date de 1750, la vignette gravée sur le titre différente dans les deux cas (collationné identique en tous points avec un exemplaire daté 1749, sauf le feuillet d’avertissement et le dernier feuillet du tome II contenant en fin l’errata, qui ont été visiblement recomposés). Belle vignette à l’eau-forte répétée en tête de chaque tome. Sur les 17 exemplaires référencés au CCfr, seulement 1 exemplaire porte la date de 1750.
Références : Barbier, Dictionnaires des ouvrages anonymes, éd. 1882, IV, col. 29.
TRÈS BEL EXEMPLAIRE DANS SA FINE RELIURE EN VEAU GLACÉ DE L’ÉPOQUE.
VENDU
RECHERCHES SUR L’ORIGINE DES IDÉES QUE NOUS AVONS DE LA BEAUTÉ ET DE LA VERTU. En deux traités : le premier, sur la beauté, l’ordre, l’harmonie et le dessein ; le second, sur le bien et le mal physique et moral. Traduit sur la quatrième anglaise.
A Amsterdam, s.n., 1750 [i.e. 1749].
2 tomes en 1 volume petit in-8 (16,5 x 11 cm) de (8)-192 ; (4)-385-(3) pages.
Reliure plein veau havane marbré, dos à nerfs orné, pièce de titre et de tomaison de maroquin citron, tranches rouges, gardes marbrées, filet à froid en encadrement des plats (reliure de l’époque). Exemplaire finement relié à l’époque parfaitement conservé à l’état proche du neuf. Intérieur immaculé.
ÉDITION ORIGINALE DE LA TRADUCTION FRANÇAISE PUBLIÉE EN 1749, ICI AVEC TITRE DE RELAIS A LA DATE DE 1750.
Si la paternité de l’ouvrage ne fait aucun doute, l’identification du traducteur de ces « Réflexions » d’Hutcheson est plus compliquée, y compris pour Barbier dans son dictionnaire des anonymes, qui se perd en conjectures peu concluantes. La traduction de cet ouvrage fut un temps attribuée à Condillac. L’ouvrage a paru pour la première fois en Angleterre en 1725 sous le titre « An inquiry into the Original of our Ideas of beauty and virtue »
Hutcheson mêle étroitement préoccupations éthiques et préoccupations esthétiques. Il développe l’idée de « beauté originelle » qui « nous frappe dès la première vue » et nous procure un plaisir positif, lui-même fondé sur des principes universels d’uniformité et de variété ; il considère également « la beauté relative ou comparative » qui, unie à l’originelle, pourrait donner davantage de plaisir que la beauté toute nue. « L’association d’idées ( ) est la première cause de la variété qu’on remarque dans le sens que nous avons de la beauté, ainsi que dans les autres sens extérieurs. » (tome I, section VI, chap. XI).
Hutcheson distinguait Grandeur et Beauté, mais pour ôter à la Grandeur toute prétention dans le champ de l’esthétisme. « La Grandeur et la Nouveauté sont deux idées différentes de la Beauté, qui nous rendent souvent les objets recommandables.» Denis Diderot qui est l’auteur de l’article Beau de l’Encyclopédie, s’est penché lui aussi sur les réflexions de ce profond ouvrage dans ses Recherches philosophiques sur l’origine et la nature du beau (1752).
Notre exemplaire est bien de l’édition de 1749 avec titre de relais à la date de 1750, la vignette gravée sur le titre différente dans les deux cas (collationné identique en tous points avec un exemplaire daté 1749, sauf le feuillet d’avertissement et le dernier feuillet du tome II contenant en fin l’errata, qui ont été visiblement recomposés). Belle vignette à l’eau-forte répétée en tête de chaque tome. Sur les 17 exemplaires référencés au CCfr, seulement 1 exemplaire porte la date de 1750.
Références : Barbier, Dictionnaires des ouvrages anonymes, éd. 1882, IV, col. 29.
TRÈS BEL EXEMPLAIRE DANS SA FINE RELIURE EN VEAU GLACÉ DE L’ÉPOQUE.
VENDU