jeudi 23 avril 2009

Etat général des postes de France. Exemplaire aux armes de Charles-Philippe de France, comte d'Artois, et futur roi de France sous le nom de Charles X


EXEMPLAIRE AUX ARMES DE CHARLES-PHILIPPE DE FRANCE,
COMTE D'ARTOIS (1757-1836)
,
FRÈRE CADET DU ROI LOUIS XVI,
GRAND AMI DES PLAISIRS DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE,
ET PLUS TARD (DERNIER) ROI DE FRANCE SOUS LE NOM DE CHARLES X (1824-1830).



CE LIVRE DES POSTES, DESTINÉ A PERMETTRE DES DÉPLACEMENTS SÛRS ET RAPIDES, FÛT PUBLIÉ POUR L'ANNÉE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE ET L'ANNÉE MÊME DE LA FUITE DE CHARLES-PHILIPPE DE FRANCE, FUTUR CHARLES X.

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RIGOLEY (baron d'Ogny, Claude-Jean)

ÉTAT GÉNÉRAL DES POSTES DE FRANCE, dressé par ordre de M. Claude-Jean Rigoley, Baron d'Ogny, Grand-Croix, prévôt, Maître des cérémonies de l'ordre royal et militaire de Saint-Louis, intendant-général des courriers, postes, relais et messageries de France. Pour l'année 1789.

A Paris, de l'imprimerie de Philippe-Denys Pierres, premier imprimeur du roi, et ordinaire des postes de France. Avec privilège du roi.

1 volume in-8 (20 x 13,5 cm) de XL-159-(1) pages. La carte qui devait se trouver à la fin manque.

Reliure plein maroquin vieux rouge, dos lisse orné, pièce de titre de maroquin vert, triple-filet doré en encadrement des plats, filet doré sur les coupes, dentelle dorée en encadrement intérieur des plats, gardes et doublures de papier bleu à la colle, tranches dorées (reliure de l'époque). Armes au centre des plats. Coiffe supérieure et un coin habilement restaurés. Quelques ombres et nuances de teinte dans le maroquin. Intérieur frais. Les armes sont parfaitement frappées et intactes sur les deux plats.

EXEMPLAIRE AUX ARMES DE CHARLES-PHILIPPE DE FRANCE, COMTE D'ARTOIS (1757-1836), FRÈRE CADET DU ROI LOUIS XVI, GRAND AMI DES PLAISIRS DE LA REINE MARIE-ANTOINETTE, ET PLUS TARD (DERNIER) ROI DE FRANCE SOUS LE NOM DE CHARLES X (1824-1830).

Référence : OHR, pl. 2550, variante des fers n°3 et 4, très proche du fer n°3. De France, à la bordure crénelée de gueules. Charles-Philippe de France était le fils de Louis, dauphin, et de Marie-Josèphe de Saxe sa femme. Il était le septième enfant de son père, le sixième issu du second mariage et le dernier des cinq fils de cette union. Né à Versailles le 9 octobre 1757, il reçut le titre de comte d'Artois, qu'il quitta en 1795, pour prendre celui de Monsieur, lorsque son frère prit le nom de Louis XVIII. Créé chevalier de la Toison d'or en 1761, reçu chevalier des ordres du Roi le 1er janvier 1771, il fut pourvu de la charge de colonel général des Suisses et Grisons la même année. En montant sur le trône le 16 septembre 1824, il prit le titre de Charles X. (OHR).


PRÉCIEUX VOLUME CHARGÉ DE SYMBOLE.

CE LIVRE DES POSTES, DESTIN
É A PERMETTRE DES DÉPLACEMENTS SÛRS ET RAPIDES, FÛT PUBLIÉ POUR L'ANNÉE DE LA RÉVOLUTION FRANÇAISE ET L'ANNÉE MÊME DE LA FUITE DE CHARLES-PHILIPPE DE FRANCE, FUTUR CHARLES X.

Charles-Philippe de France est connu pour avoir entraîné sa belle-soeur Marie-Antoinette dans un tourbillon de fêtes mondaines. Une autre des ses passions, la chasse, l'occupe alors pleinement. En 1786 il devient le chef de file des réformateurs, qu'on appelle aujourd'hui, la "Révolution royale", c'est-à-dire le projet radical de Calonne. Il se heurte donc aux Notables réunis en assemblée : Charles accepte la suppression des privilèges financiers de l'aristocratie, mais non la réduction des privilèges sociaux dont jouissent l'Église et la noblesse. Il pense qu’on peut réformer les finances de la France sans renverser la monarchie. Selon ses propres mots, le temps est venu de réparer mais non de démolir. Il suscite la colère du tiers état en s’opposant à toute initiative d'accroître son droit de vote en 1789, amenant son frère à l’accuser d’être « plus royaliste que le roi ». En liaison avec le baron de Breteuil, il noue des alliances politiques pour chasser Necker. Ce plan échoue quand Charles essaie de le faire renvoyer le 11 juillet, sans que Breteuil soit au courant, beaucoup plus tôt que prévu à l’origine. C'est le début d’une brouille qui se change en haine réciproque.

LE COMTE D'ARTOIS EST L'UN DES PREMIERS A EMIGRER, LE 16 JUILLET 1789.

Il parcourt les diverses cours de l'Europe pour chercher des défenseurs à la cause royale. Il se trouve à Turin - chez son beau-père et son beau-frère - de septembre 1789 à juillet 1791, où il porte alors le titre de marquis de Maisons, ainsi qu'à Bruxelles, Coblence, résidence de son oncle maternel l'Archevêque-Électeur de Trêves et Liège. Il quitte Hamm en août 1794 comme comte de Ponthieu. Il se rend enfin en Grande-Bretagne et assiste aux conférences de Pillnitz, 1791. Nommé par Monsieur (son frère, futur Louis XVIII) devenu lieutenant général du royaume après la mort de son frère Louis XVI, du 28 janvier 1793 à 1814. À la mort de son neveu Louis XVII le 8 juin 1795, il est appelé Monsieur, frère du roi. Il veut opérer, avec le secours des Anglais, un débarquement à l'île d'Yeu sur les côtes de la Vendée (1795) (pour aider les insurgés Vendéens), mais il n'y peut réussir (voir Expédition de l'île d'Yeu). Il se rend en Grande-Bretagne où il passe le reste de la Révolution et du Premier Empire.

En 1814, il est nommé lieutenant-général du royaume, il pénètre en Suisse allemande, à la suite des alliés, et fait son entrée à Berne le 15 avril. Au premier moment, il sait se concilier les esprits par l'aménité de ses manières; mais il se perd bientôt dans l'opinion en signant, avec un empressement que condamne Louis XVIII même, un traité qui enlève à la France toutes les places conquises depuis 1792. Après le 2e retour de Louis XVIII (1815), il se tient éloigné des affaires et emploie tout son temps soit à la chasse qui est pour lui une passion, soit à des pratiques religieuses. Il oublie la guerre. (« Charles X de France », dans Marie-Nicolas Bouillet et Alexis Chassang (dir.), Dictionnaire universel d'histoire et de géographie, 1878)

TRES BEL EXEMPLAIRE.

PRÉCIEUX ET ÉMOUVANT VOLUME.

VENDU

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