
MARTIAL, AUSONE, HORACE, BEMBO, etc., édité par François NOEL
EROTOPAEGNION, SIVE PRIAPEIA VETERUM ET RECENTIORUM. VENERI JOCASAE SACRUM.
Lutetiae Parisiorum [Paris], Apud C.-F. Patris [chez Patris], ANNO REIP. VI. 1798.
2 parties en 1 volume in-8 (18,5 x 12 cm) de (12)-VI-(2)-188 pages. Chaque partie commence par un joli frontispice gravé à l'eau-forte à caractère érotique (attributs phalliques en l'honneur de Priape).

Reliure plein maroquin aubergine à grain long, dos long à faux nerfs filetés, caissons décorés aux petites fers dorés, double-filet doré et filet à froid en encadrement des plats, roulette dorée en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier marbré, tranches brutes seulement ébarbées (reliure du début du XIXe siècle). Quelques légers frottements sans gravité à la reliure, léger pli du carton et du cuir sur le plat supérieur, sans fragilité. Intérieur frais, imprimé sur papier légèrement bleuté.

ÉDITION ORIGINALE.
Édition originale collective de ce recueil de poèmes latins et néo-latins sur le Priape par Martial, Ausone, Horace, Bembo, Sannazzaro, La Monnoye, etc., réunis et présentés par François Noël. L'ouvrage est illustré de deux frontispices de Priapes gravés sur cuivre, ici en premier tirage.
Dans la mythologie grecque, Priape (en grec ancien Πρίαπος / Príapos) est un dieu de la fertilité, c'est un dieu ithyphallique, protecteur des jardins et des troupeaux. Son équivalent dans la mythologie romaine se nomme en réalité Mutinus Mutunus, bien qu'il soit souvent cité sous le nom Priape. On reconnait Priape par son gigantesque pénis constamment en érection. Il naît à Lampsaque, sur l'Hellespont, en Asie Mineure. Il est le fils de Dionysos et d'Aphrodite (certaines traditions lui donnent plutôt Hermès ou Adonis, voire Zeus pour père). D'autres auteurs, le vieillissant de plusieurs générations, voient en lui un Titan auquel Héra aurait confié le soin d'enseigner le maniement des armes à Arès. Il est généralement représenté de façon grotesque, pourvu d'un énorme phallus en érection perpétuelle. Les Romains placent souvent dans leur jardin des statues grossières en bois (des hermai) de figuier, peintes de vermillon, représentant Priape, pour servir d'épouvantail. Priape est l'obscénité incarnée. Cette difformité serait due à la malveillance d'Héra, jalouse de la beauté d'Aphrodite. Honteuse, elle abandonne l'enfant. Il est recueilli par des bergers qui apprécient sa rusticité. Priape est l'équivalent de Mutinus. Priape écarte le mauvais œil et sa statue protège les vergers, mais il ne connaît ni le plaisir ni la fécondité. Il aime qu'on lui sacrifie un âne : une nuit où il allait violer Hestia, la déesse est avertie par un braiment. Pour la fête d'Hestia, en revanche, les ânes sont couronnés de fleurs. Une explication différente est donnée de sa haine pour les ânes : elle a pour origine une querelle avec un âne que Dionysos a doté de la parole, en récompense d'un service. La cause en est la taille respective de leur membre viril. Priape a le dessus et bat l'âne à mort. (Source Wikipedia).
Belle impression sur papier vergé bleuté épais. Recherché pour les deux très jolis frontispices érotiques qu'elle contient.
Références : Pia, Les livres de l'enfer, p. 413 ; B.N.F., Enfer, n°639 ; Viollet-Le-Duc, Bibliothèque poétique, II, p. 71.
BEL EXEMPLAIRE EN MAROQUIN ANCIEN DE CETTE ANTHOLOGIE ÉROTIQUE DÉDIÉE A PRIAPE.
VENDU
Lutetiae Parisiorum [Paris], Apud C.-F. Patris [chez Patris], ANNO REIP. VI. 1798.
2 parties en 1 volume in-8 (18,5 x 12 cm) de (12)-VI-(2)-188 pages. Chaque partie commence par un joli frontispice gravé à l'eau-forte à caractère érotique (attributs phalliques en l'honneur de Priape).

Reliure plein maroquin aubergine à grain long, dos long à faux nerfs filetés, caissons décorés aux petites fers dorés, double-filet doré et filet à froid en encadrement des plats, roulette dorée en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier marbré, tranches brutes seulement ébarbées (reliure du début du XIXe siècle). Quelques légers frottements sans gravité à la reliure, léger pli du carton et du cuir sur le plat supérieur, sans fragilité. Intérieur frais, imprimé sur papier légèrement bleuté.

ÉDITION ORIGINALE.
Édition originale collective de ce recueil de poèmes latins et néo-latins sur le Priape par Martial, Ausone, Horace, Bembo, Sannazzaro, La Monnoye, etc., réunis et présentés par François Noël. L'ouvrage est illustré de deux frontispices de Priapes gravés sur cuivre, ici en premier tirage.
Dans la mythologie grecque, Priape (en grec ancien Πρίαπος / Príapos) est un dieu de la fertilité, c'est un dieu ithyphallique, protecteur des jardins et des troupeaux. Son équivalent dans la mythologie romaine se nomme en réalité Mutinus Mutunus, bien qu'il soit souvent cité sous le nom Priape. On reconnait Priape par son gigantesque pénis constamment en érection. Il naît à Lampsaque, sur l'Hellespont, en Asie Mineure. Il est le fils de Dionysos et d'Aphrodite (certaines traditions lui donnent plutôt Hermès ou Adonis, voire Zeus pour père). D'autres auteurs, le vieillissant de plusieurs générations, voient en lui un Titan auquel Héra aurait confié le soin d'enseigner le maniement des armes à Arès. Il est généralement représenté de façon grotesque, pourvu d'un énorme phallus en érection perpétuelle. Les Romains placent souvent dans leur jardin des statues grossières en bois (des hermai) de figuier, peintes de vermillon, représentant Priape, pour servir d'épouvantail. Priape est l'obscénité incarnée. Cette difformité serait due à la malveillance d'Héra, jalouse de la beauté d'Aphrodite. Honteuse, elle abandonne l'enfant. Il est recueilli par des bergers qui apprécient sa rusticité. Priape est l'équivalent de Mutinus. Priape écarte le mauvais œil et sa statue protège les vergers, mais il ne connaît ni le plaisir ni la fécondité. Il aime qu'on lui sacrifie un âne : une nuit où il allait violer Hestia, la déesse est avertie par un braiment. Pour la fête d'Hestia, en revanche, les ânes sont couronnés de fleurs. Une explication différente est donnée de sa haine pour les ânes : elle a pour origine une querelle avec un âne que Dionysos a doté de la parole, en récompense d'un service. La cause en est la taille respective de leur membre viril. Priape a le dessus et bat l'âne à mort. (Source Wikipedia).
Belle impression sur papier vergé bleuté épais. Recherché pour les deux très jolis frontispices érotiques qu'elle contient.
Références : Pia, Les livres de l'enfer, p. 413 ; B.N.F., Enfer, n°639 ; Viollet-Le-Duc, Bibliothèque poétique, II, p. 71.
BEL EXEMPLAIRE EN MAROQUIN ANCIEN DE CETTE ANTHOLOGIE ÉROTIQUE DÉDIÉE A PRIAPE.
VENDU