L’INFORTUNÉ NAPOLITAIN OU AVENTURES DU SEIGNEUR ROZELLI, qui contiennent l’histoire de sa naissance, de son esclavage, de son état monastique, de sa prison dans l’Inquisition, et des différentes figures qu’il a faites, tant en Italie, qu’en France et en Hollande. Nouvelle édition, revue, corrigée et augmentée d’un grand nombre de figures en taill-douce. Tome premier et deuxième (complet).
A Amsterdam, chez Henry Desbordes, 1777.
2 volumes in-12 (17 x 10 cm) de (4)-480 et (2)-447 pages. 24 figures hors-texte non signées.
Reliure plein veau fauve marbré glacé, dos à nerfs richement orné aux petits fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, pièce de tomaison verte, filet à froid en encadrement des plats, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges, gardes marbrées (reliure de l’époque). Premier et dernier feuillet de chaque volume doublés (sans que les feuillets soient endommagés pour autant ??), un ou deux autres feuillets habilement réenmargés à l’époque de la reliure. Quelques rousseurs. Cachet ex libris « Rouen 1777 ». Exemplaire à l’état proche du neuf. Infimes piqures de vers comblées aux dos (peu visible).
NOUVELLE ÉDITION.
Ouvrage réimprimé de nombreuses fois depuis la première édition de 1708 (deux premières parties) et 1719 (deux dernières parties), avec des ajouts. Cette édition de 1777 est en trois parties avec en plus ici « la suite de l’infortuné napolitain » qui forme une quatrième partie. « Roselli, est le nom d'un aventurier qui a écrit son histoire ou son roman, sous le nom de l'Infortuné Napolitain , 4 vol. in-12. L'auteur était mort trois ans auparavant la La Haye , où il s'était retiré , après avoir parcouru une partie de l'Europe. Lorsqu'il se rendit en Hollande, il demanda aux magistrats une «chaire des langues orientales et occidentales vivantes et mortes, et même de mathématiques, de philosophie, de théologie et d'histoire, ou bien la permission d'ouvrir une boutique à vendre du café. Son roman offre quelque chose de vrai, mais beaucoup de faussetés et des traits satiriques. Le café qu'il tenait à La Haye était très-fréquente. Il avait vécu en homme singulier, il mourut de même. Par son testament il ordonna que son corps serait enfermé dans un cercueil de plomb, revêtu de planches de chêne ; qu'on le porterait à 18 lieues en mer, entre la Hollande et l'Angleterre, et que là on le précipiterait au fond de l'eau. Cette disposition prouve assez que, quoique né catholique, il ne tenait à aucune religion. Ses dernières volontés ne furent suivies qu'en partie. On se borna à l'enterrer dans le sable au bord de la mer. » (Dictionnaire universel, Chaudon, 257). Lenglet-Dufresnoy appuie également la thèse d’un personnage réel. Bien complet des 24 jolies figures hors-texte.
Références : Barbier II, 919 ; Laporte, Bibliographie clérico-galante, 131.
TRÈS BEL EXEMPLAIRE.
VENDU
A Amsterdam, chez Henry Desbordes, 1777.
2 volumes in-12 (17 x 10 cm) de (4)-480 et (2)-447 pages. 24 figures hors-texte non signées.
Reliure plein veau fauve marbré glacé, dos à nerfs richement orné aux petits fers dorés, pièce de titre de maroquin rouge, pièce de tomaison verte, filet à froid en encadrement des plats, roulette dorée sur les coupes, tranches rouges, gardes marbrées (reliure de l’époque). Premier et dernier feuillet de chaque volume doublés (sans que les feuillets soient endommagés pour autant ??), un ou deux autres feuillets habilement réenmargés à l’époque de la reliure. Quelques rousseurs. Cachet ex libris « Rouen 1777 ». Exemplaire à l’état proche du neuf. Infimes piqures de vers comblées aux dos (peu visible).
NOUVELLE ÉDITION.
Ouvrage réimprimé de nombreuses fois depuis la première édition de 1708 (deux premières parties) et 1719 (deux dernières parties), avec des ajouts. Cette édition de 1777 est en trois parties avec en plus ici « la suite de l’infortuné napolitain » qui forme une quatrième partie. « Roselli, est le nom d'un aventurier qui a écrit son histoire ou son roman, sous le nom de l'Infortuné Napolitain , 4 vol. in-12. L'auteur était mort trois ans auparavant la La Haye , où il s'était retiré , après avoir parcouru une partie de l'Europe. Lorsqu'il se rendit en Hollande, il demanda aux magistrats une «chaire des langues orientales et occidentales vivantes et mortes, et même de mathématiques, de philosophie, de théologie et d'histoire, ou bien la permission d'ouvrir une boutique à vendre du café. Son roman offre quelque chose de vrai, mais beaucoup de faussetés et des traits satiriques. Le café qu'il tenait à La Haye était très-fréquente. Il avait vécu en homme singulier, il mourut de même. Par son testament il ordonna que son corps serait enfermé dans un cercueil de plomb, revêtu de planches de chêne ; qu'on le porterait à 18 lieues en mer, entre la Hollande et l'Angleterre, et que là on le précipiterait au fond de l'eau. Cette disposition prouve assez que, quoique né catholique, il ne tenait à aucune religion. Ses dernières volontés ne furent suivies qu'en partie. On se borna à l'enterrer dans le sable au bord de la mer. » (Dictionnaire universel, Chaudon, 257). Lenglet-Dufresnoy appuie également la thèse d’un personnage réel. Bien complet des 24 jolies figures hors-texte.
Références : Barbier II, 919 ; Laporte, Bibliographie clérico-galante, 131.
TRÈS BEL EXEMPLAIRE.
VENDU