
MONGE (Gaspard)
GÉOMÉTRIE DESCRIPTIVE. Leçons données aux écoles normales, l'an 3 de la République ; par Gaspard Monge, de l'Institut National.
Paris, Baudouin, imprimeur du corps législatif et de l'Institut national. An VII (1798 ou 1799). Se trouve à Paris, chez le citoyen Obeliane, à l'école polytechnique, rue de l'université.
1 volume in-4 broché (27,5 x 21,5 cm) de vij-132 pages et 25 planches hors texte dépliantes représentant au total 50 figures de géométrie (projections). Sous couverture de papier bleu de l'époque (détachée). Brochage cassé en plusieurs endroits, le papier de couverture manque au dos, le cahier cousu des gravures hors texte est détaché. Ensemble non rogné. A relier. Intérieure très frais.

ÉDITION ORIGINALE RARE.
"Ce traité renferme une théorie complète de la partie de la géométrie qu'on a nommée Géométrie descriptive. Le citoyen G. Monge devait en faire l'application aux constructions de la perspective linéaire, à la détermination des ombres dans les dessins, à la description des éléments des machines, etc., ainsi que cela est annoncé dans le programme qui précède cet écrit. Déjà il avait fait graver les dessins qui servent maintenant de modèles aux élèvres de l'ecole polytechnique pour l'étude de la coupe des pierres, de la charpente, de la perspective et des ombres ; mais les différentes missions qu'il a reçues du gouvernement, celle qu'il remplit maintenant en Egypte, l'ont empêché de terminer ce travail. On a pensé qu'il serait utile de publier séparément la première partie de l'ouvrage ; elle pourra mettre le lecteur en état d'en faire lui-même les applications. Pour lire ce traité, il suffit de connaître la première partie de la géométrie élémentaire." (avertissement)
Première édition du texte fondateur de la géométrie descriptive. Fondateur de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole normale de l'an III, Monge fut ensuite un ami intime de Bonaparte et un inconditionnel du Consulat. Sa "Géométrie descriptive" est une méthode de représentation des points de l'espace sur une surface plane par double projection sur un plan horizontal de l'épure et sur le plan vertical (élévation) qui est ensuite rabattu sur le plan de l'épure. Ces Leçons avaient d'abord paru partiellement dans le Journal des séances de l'Ecole normale.
Références : "En Français dans le texte", n° 202. Quérard VI-202.
Gaspard Monge, comte de Péluse, né le 10 mai 1746 à Beaune et mort le 28 juillet 1818 à Paris, est un mathématicien français dont l'œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique. Né à Beaune en Bourgogne, Gaspard Monge est fils de Jacques Monge, un marchand forain haut-savoyard qui devint bâtonnier de la confrérie des merciers de Beaune, et de Jeanne Rousseaux. Il est éduqué par les oratoriens d'abord au collège de Beaune, puis au collège de Lyon, où il enseigne dès l'âge de seize ans les sciences physiques. En parallèle à ses travaux de recherche, il enseigne une grande partie de sa vie et a comme élèves beaucoup des futurs grands mathématiciens français du XIXe siècle. Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale et de l'École polytechnique (en 1794), deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'Arts et Métiers qui, en 1963, prendra le nom d'École nationale supérieure d'Arts et Métiers.Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796-1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798-1799). En décembre 1989, ses cendres ont été transférées au Panthéon. Gaspard Monge est l'inventeur de la géométrie descriptive. Gaspard Monge a fait partie des scientifiques français qui ont poussé à l'instauration d'un système de poids et mesures fondé sur le système décimal. La numération décimale avait été introduite en Francie par Gerbert d'Aurillac, devenu pape vers l'An mil sous le nom de Sylvestre II, mais il ne s'était pas encore généralisé aux poids et mesures. Par le décret du 8 mai 1790 obtenu par Talleyrand, l'Académie des sciences reçoit la mission de mettre au point un système d'unification des poids et mesures. Gaspard Monge fait partie de la Commission Centrale des Poids et Mesures qui doit mettre en œuvre cette décision, avec Condorcet, Laplace, Lagrange, et Borda. Après avoir reçu des départements les étalons des anciennes mesures, la commission cherche l'unité appropriée. Dans son rapport du 19 mars 1791, la commission propose d'adopter la longueur du quart du méridien terrestre pour base de mesure, et sa dix millionième partie pour unité usuelle. Ce sont les bases théoriques du système métrique, ainsi que du système international d'unités (SI) des poids et mesures tel qu'il existe de nos jours. Gaspard Monge est aussi parmi les personnalités qui proposent d'instaurer un calendrier avec des semaines de dix jours. Le calendrier républicain ne dure pas au-delà de 1806, en raison de diverses difficultés. Monge a aussi donné son nom à une classe de problèmes génériques de transport optimal de masse, connu sous le nom de Problème de Monge-Kantorovich (ou MKP, pour Monge-Kantorovich Problem), ce dernier ayant reçu le « Prix Nobel » d'économie en 1975, et est connu pour avoir prouvé l'existence d'une solution optimale à ce problème en 1942. Monge a introduit ce problème dans son "Mémoire sur la théorie des déblais et des remblais" en 1781. (Source Wikipedia)
BON EXEMPLAIRE, A RELIER.
VENDU
GÉOMÉTRIE DESCRIPTIVE. Leçons données aux écoles normales, l'an 3 de la République ; par Gaspard Monge, de l'Institut National.
Paris, Baudouin, imprimeur du corps législatif et de l'Institut national. An VII (1798 ou 1799). Se trouve à Paris, chez le citoyen Obeliane, à l'école polytechnique, rue de l'université.
1 volume in-4 broché (27,5 x 21,5 cm) de vij-132 pages et 25 planches hors texte dépliantes représentant au total 50 figures de géométrie (projections). Sous couverture de papier bleu de l'époque (détachée). Brochage cassé en plusieurs endroits, le papier de couverture manque au dos, le cahier cousu des gravures hors texte est détaché. Ensemble non rogné. A relier. Intérieure très frais.

ÉDITION ORIGINALE RARE.
"Ce traité renferme une théorie complète de la partie de la géométrie qu'on a nommée Géométrie descriptive. Le citoyen G. Monge devait en faire l'application aux constructions de la perspective linéaire, à la détermination des ombres dans les dessins, à la description des éléments des machines, etc., ainsi que cela est annoncé dans le programme qui précède cet écrit. Déjà il avait fait graver les dessins qui servent maintenant de modèles aux élèvres de l'ecole polytechnique pour l'étude de la coupe des pierres, de la charpente, de la perspective et des ombres ; mais les différentes missions qu'il a reçues du gouvernement, celle qu'il remplit maintenant en Egypte, l'ont empêché de terminer ce travail. On a pensé qu'il serait utile de publier séparément la première partie de l'ouvrage ; elle pourra mettre le lecteur en état d'en faire lui-même les applications. Pour lire ce traité, il suffit de connaître la première partie de la géométrie élémentaire." (avertissement)
Première édition du texte fondateur de la géométrie descriptive. Fondateur de l'Ecole polytechnique et de l'Ecole normale de l'an III, Monge fut ensuite un ami intime de Bonaparte et un inconditionnel du Consulat. Sa "Géométrie descriptive" est une méthode de représentation des points de l'espace sur une surface plane par double projection sur un plan horizontal de l'épure et sur le plan vertical (élévation) qui est ensuite rabattu sur le plan de l'épure. Ces Leçons avaient d'abord paru partiellement dans le Journal des séances de l'Ecole normale.
Références : "En Français dans le texte", n° 202. Quérard VI-202.
Gaspard Monge, comte de Péluse, né le 10 mai 1746 à Beaune et mort le 28 juillet 1818 à Paris, est un mathématicien français dont l'œuvre considérable mêle géométrie descriptive, analyse infinitésimale et géométrie analytique. Né à Beaune en Bourgogne, Gaspard Monge est fils de Jacques Monge, un marchand forain haut-savoyard qui devint bâtonnier de la confrérie des merciers de Beaune, et de Jeanne Rousseaux. Il est éduqué par les oratoriens d'abord au collège de Beaune, puis au collège de Lyon, où il enseigne dès l'âge de seize ans les sciences physiques. En parallèle à ses travaux de recherche, il enseigne une grande partie de sa vie et a comme élèves beaucoup des futurs grands mathématiciens français du XIXe siècle. Il joue un grand rôle dans la Révolution française, tant du point de vue politique que du point de vue de l'instauration d'un nouveau système éducatif : il participe à la création de l'École normale et de l'École polytechnique (en 1794), deux écoles où il enseigne la géométrie. Il concourt également avec Berthollet, Chaptal et Laplace à la création de l'École d'Arts et Métiers qui, en 1963, prendra le nom d'École nationale supérieure d'Arts et Métiers.Il est également membre de la commission des sciences et des arts lors de la campagne d'Italie (1796-1797), et chargé de mission dans l'expédition d'Égypte (1798-1799). En décembre 1989, ses cendres ont été transférées au Panthéon. Gaspard Monge est l'inventeur de la géométrie descriptive. Gaspard Monge a fait partie des scientifiques français qui ont poussé à l'instauration d'un système de poids et mesures fondé sur le système décimal. La numération décimale avait été introduite en Francie par Gerbert d'Aurillac, devenu pape vers l'An mil sous le nom de Sylvestre II, mais il ne s'était pas encore généralisé aux poids et mesures. Par le décret du 8 mai 1790 obtenu par Talleyrand, l'Académie des sciences reçoit la mission de mettre au point un système d'unification des poids et mesures. Gaspard Monge fait partie de la Commission Centrale des Poids et Mesures qui doit mettre en œuvre cette décision, avec Condorcet, Laplace, Lagrange, et Borda. Après avoir reçu des départements les étalons des anciennes mesures, la commission cherche l'unité appropriée. Dans son rapport du 19 mars 1791, la commission propose d'adopter la longueur du quart du méridien terrestre pour base de mesure, et sa dix millionième partie pour unité usuelle. Ce sont les bases théoriques du système métrique, ainsi que du système international d'unités (SI) des poids et mesures tel qu'il existe de nos jours. Gaspard Monge est aussi parmi les personnalités qui proposent d'instaurer un calendrier avec des semaines de dix jours. Le calendrier républicain ne dure pas au-delà de 1806, en raison de diverses difficultés. Monge a aussi donné son nom à une classe de problèmes génériques de transport optimal de masse, connu sous le nom de Problème de Monge-Kantorovich (ou MKP, pour Monge-Kantorovich Problem), ce dernier ayant reçu le « Prix Nobel » d'économie en 1975, et est connu pour avoir prouvé l'existence d'une solution optimale à ce problème en 1942. Monge a introduit ce problème dans son "Mémoire sur la théorie des déblais et des remblais" en 1781. (Source Wikipedia)
BON EXEMPLAIRE, A RELIER.
VENDU