vendredi 27 mars 2015

Les parfums de Sensitive, roman pornographique clandestin publié par Eric Losfeld (1955). 12 illustrations et un texte très bien écrit. Bel exemplaire.



SENSITIVE

LES PARFUMS DE SENSITIVE.

Achevé d'imprimer un soir à la campagne et sous le signe de la vierge, Aux dépens de 250 amateurs distingués et amis de l'auteur [Paris, Eric Losfeld, vers 1955]

1 volume in-8 (19,5 x 14,3 cm), broché, non paginé (54, feuillets, environ 108 pages). 9 planches hors-texte dont 1 page de titre, 1 achevé d'imprimer (un des plus beaux qui soit), 7 hors-texte, avec également 3 culs-de-lampe (jamais cul-de-lampe n'a si bien porté son nom). Couverture imprimée en vert et bleu avec filets d'encadrement. Excellent état. Beau papier.

ÉDITION CLANDESTINE PUBLIÉE PAR ÉRIC LOSFELD.


Edition originale du Groupe T selon Dutel (très bons textes porno-surréalistes à l'humour absurde, tous publiés par Losfeld. L'auteur, certainement célèbre, semble obsédé par le con et la queue ...) publiée au milieu des années 1950 par Eric Losfeld. Elle sort des presses de l'Omnium de Presse et d'Edition, 11, rue de Rochechouart, Paris IXe et est ornée de 12 illustrations.

Le premier chapitre s'ouvre sur un poème attribué à Apollinaire et pour le moins inédit (Dutel) :

Mon vit, mon gentil robinet / Verse-moi de ton eau divine / Mon doux concombre, mon panais / Ma verge, mon jean-bart, ma pine / Viens t'en me labourer l'ourlet.

Ouvrage condamné pour la première fois le 21 septembre 1960.

Malgré l'achevé d'imprimer qui indique 250 amateurs, le tirage serait de 1.000 exemplaires (Dutel).


"Elle bondissait fébrilement dans ma bouche, faisant l'amour par là. Il y avait tant de chaleur mouillée dans ses élans que je pensais chaque fois en mourir de bonheur. Je commençais dont bien à être une femme, puisque j'avais le souci d'en vivre jusqu'au bout. J'étais heureuse. Les lèvres molletonnés, j'écrasais le gland, le repoussant hors de moi, et la langue étalée, j'accueillais son retour d'une large caresse. Réséda se laissait béatement sucer, m'interrompant parfois de son approbation ou de ses aspirations. [...] Ma bouche n'était plus que sensibilité vibrante, un admirable instrument que les tendres exigences de sa queue galvanisaient. Je massai longuement la pine, jusqu'à ce que de mollle et souple elle devienne dure et forte. Je la faisais danser entre mes joues avec une fougue persévérante, jouant de volonté et d'adresse, bien décidée à me la mettre au con dès qu'elle banderait à nouveau." (extrait).

Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°2137.

SUPERBE OUVRAGE CLANDESTIN.

VENDU


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