ANONYME [Henri d'Orléans, Duc d'Aumale]
LES ZOUAVES ET LES CHASSEURS A PIED. Esquisses historiques.
Paris, Michel Lévy frères, 1855. Imprimerie de Simon Raçon et comp. Paris.
1 volume in-12 (178 x 115 mm) de (4)-177-(1) pages.
Reliure plein maroquin rouge vif, dos à nerfs orné de fleurs de lis dans les caissons, filets à froid en encadrement des caissons, plats décorés d'un double encadrement de double-filet à froid avec fleurs de lis en écoinçons, filet doré sur les coupes, roulettes et filets dorés en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier peigne, tranches dorées (reliure de l'époque signée CAPÉ). Exemplaire parfaitement conservé. Rares rousseurs.
ÉDITION ORIGINALE.
EXEMPLAIRE DE PRÉSENT OFFERT PAR MONSEIGNEUR LE DUC D'AUMALE A M. WITTERSHEIM.
"En février 1855, le duc d’Aumale entreprend la rédaction d’une étude historique consacrée aux corps des Zouaves et des chasseurs à pied qui, après s’être illustrés en Algérie, jouent à nouveau, en pleine guerre de Crimée, un rôle important. Le bataillon des Zouaves, composé d’indigènes de Kabylie, de la région d’Alger et de français, avait été créé en 1830, pour remplacer les milices turques. Le corps des chasseurs à pied, quant à lui, créé par le duc d’Orléans, frère aîné du duc d’Aumale prendra, en 1842, le nom de « chasseurs d’Orléans » en hommage au prince décédé. Le duc d’Aumale, y dresse une description pittoresque de la vie des soldats souhaitant ainsi rappeler à Napoléon III qu’il [dispose] de l’armée organisée par son père, le roi Louis-Philippe." (...) Le texte parait pour la première fois dans la Revue des deux Mondes, le 15 mars 1855 pour les Zouaves et le 1er avril pour les Chasseurs à pied. Bien que cet article soit signé « V. de Mars » et que son auteur élude l’épisode fameux de la Smalah d’Abd-El-Kader, il fut rapidement établi qu’il était l’œuvre d’un militaire ayant participé aux campagnes d’Algérie. Malgré le pseudonyme utilisé, l’identité de l’auteur est rapidement démasquée dans les milieux politiques et littéraires français. L’article connaît alors un grand retentissement et impressionne non seulement par son style, sa précision, mais aussi et surtout par l’absence d’aigreur, la passion de la vie militaire et le fort sentiment patriotique. Le texte, aussitôt publié en volume, sans nom d’auteur ni pseudonyme, fera l’objet de cinq éditions successives jusqu’en 1885. Dévoilant sa paternité, le duc d’Aumale offrit des exemplaires reliés à son chiffre par Capé, et estampés d’une griffe « De la part de l’auteur », reproduisant son écriture." in Bibliothèque et Archives du Château de Chantilly, Notices par Emmanuelle Toulet, page web : http://www.bibliotheque-conde.fr/expo/expo_li_aumale.htm [page consultée en avril 2010].
Notre exemplaire est un des ces exemplaires de présent offerts par le Duc d'Aumale à ses amis et relations. Celui-ci a été offert à l'imprimeur Aaron Wittersheim. Le Duc d'Aumale étant absent au moment de dédicacer l'ouvrage, c'est son homme de confiance, gestionnaire de ses affaires, M. Édouard Bocher, qui s'en charge, en l'absence de M. d'Haussonville, comme il est indiqué. Mais, le volume devait finalement repasser par les mains du Duc d'Aumale qui y apposa sa signature Henri d'Orléans sous sa griffe imprimée. La maison d'imprimerie Wittersheim était une des plus importantes maisons d'imprimerie de Paris dans les années 1848-1858.
ÉMOUVANT EXEMPLAIRE DE PRÉSENT, PARFAITEMENT ÉTABLI PAR CAPÉ, RELIEUR DU DUC D'AUMALE.
VENDU
LES ZOUAVES ET LES CHASSEURS A PIED. Esquisses historiques.
Paris, Michel Lévy frères, 1855. Imprimerie de Simon Raçon et comp. Paris.
1 volume in-12 (178 x 115 mm) de (4)-177-(1) pages.
Reliure plein maroquin rouge vif, dos à nerfs orné de fleurs de lis dans les caissons, filets à froid en encadrement des caissons, plats décorés d'un double encadrement de double-filet à froid avec fleurs de lis en écoinçons, filet doré sur les coupes, roulettes et filets dorés en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier peigne, tranches dorées (reliure de l'époque signée CAPÉ). Exemplaire parfaitement conservé. Rares rousseurs.
ÉDITION ORIGINALE.
EXEMPLAIRE DE PRÉSENT OFFERT PAR MONSEIGNEUR LE DUC D'AUMALE A M. WITTERSHEIM.
"En février 1855, le duc d’Aumale entreprend la rédaction d’une étude historique consacrée aux corps des Zouaves et des chasseurs à pied qui, après s’être illustrés en Algérie, jouent à nouveau, en pleine guerre de Crimée, un rôle important. Le bataillon des Zouaves, composé d’indigènes de Kabylie, de la région d’Alger et de français, avait été créé en 1830, pour remplacer les milices turques. Le corps des chasseurs à pied, quant à lui, créé par le duc d’Orléans, frère aîné du duc d’Aumale prendra, en 1842, le nom de « chasseurs d’Orléans » en hommage au prince décédé. Le duc d’Aumale, y dresse une description pittoresque de la vie des soldats souhaitant ainsi rappeler à Napoléon III qu’il [dispose] de l’armée organisée par son père, le roi Louis-Philippe." (...) Le texte parait pour la première fois dans la Revue des deux Mondes, le 15 mars 1855 pour les Zouaves et le 1er avril pour les Chasseurs à pied. Bien que cet article soit signé « V. de Mars » et que son auteur élude l’épisode fameux de la Smalah d’Abd-El-Kader, il fut rapidement établi qu’il était l’œuvre d’un militaire ayant participé aux campagnes d’Algérie. Malgré le pseudonyme utilisé, l’identité de l’auteur est rapidement démasquée dans les milieux politiques et littéraires français. L’article connaît alors un grand retentissement et impressionne non seulement par son style, sa précision, mais aussi et surtout par l’absence d’aigreur, la passion de la vie militaire et le fort sentiment patriotique. Le texte, aussitôt publié en volume, sans nom d’auteur ni pseudonyme, fera l’objet de cinq éditions successives jusqu’en 1885. Dévoilant sa paternité, le duc d’Aumale offrit des exemplaires reliés à son chiffre par Capé, et estampés d’une griffe « De la part de l’auteur », reproduisant son écriture." in Bibliothèque et Archives du Château de Chantilly, Notices par Emmanuelle Toulet, page web : http://www.bibliotheque-conde.fr/expo/expo_li_aumale.htm [page consultée en avril 2010].
Notre exemplaire est un des ces exemplaires de présent offerts par le Duc d'Aumale à ses amis et relations. Celui-ci a été offert à l'imprimeur Aaron Wittersheim. Le Duc d'Aumale étant absent au moment de dédicacer l'ouvrage, c'est son homme de confiance, gestionnaire de ses affaires, M. Édouard Bocher, qui s'en charge, en l'absence de M. d'Haussonville, comme il est indiqué. Mais, le volume devait finalement repasser par les mains du Duc d'Aumale qui y apposa sa signature Henri d'Orléans sous sa griffe imprimée. La maison d'imprimerie Wittersheim était une des plus importantes maisons d'imprimerie de Paris dans les années 1848-1858.
ÉMOUVANT EXEMPLAIRE DE PRÉSENT, PARFAITEMENT ÉTABLI PAR CAPÉ, RELIEUR DU DUC D'AUMALE.
VENDU