
COLLECTIF (Charles COTTIN, éditeur)
NOUVEAU RECUEIL DE DIVERS RONDEAUX. Première et seconde partie.
A Paris, chez Augustin Courbé, 1650.
2 parties reliées en 1 volume in-12 (131 x 85 mm - Hauteur des marges : 126 mm) de 5 feuillets non chiffrés pour le frontispice gravé, la page de titre et la préface, suivis de 161-(6) pages pour la première partie ; et 1 feuillet blanc, 5 feuillets non chiffrés pour le second frontispice gravé, la page de titre et l'avis au lecteur, suivis de 253-(8) pages.
Reliure plein maroquin violine, dos à nerfs orné, titre et millésime dorés au dos, double-filet doré en encadrement des plats avec un fleuron dans chaque angle, filet doré sur les coupes, roulette dorée en encadrement intérieur des plats, tranches dorées, doublures et gardes de papier peigne (reliure du milieu du XIXe siècle, vers 1850, signée H. DURU au crayon de bois au bas de la dernière garde blanche). Reliure bien conservée avec quelques légères décolorations du maroquin par endroit, quelques légers frottements. Exemplaire soigneusement lavé et réencollé au moment de la reliure, intérieur très frais. A noter un léger décalage vers le bas du deuxième feuillet de titre qui a rogné court la marge inférieure (sans manque à l'exception sans doute de la mention de privilège).

SECONDE ÉDITION ORIGINALE RARE.
Précieux recueil considérablement augmenté qui contient 160 rondeaux dans la première partie et 237 dans la seconde, 235 étant nouveaux.

Cet ouvrage rare, en deux parties, a été achevé d'imprimer le 1er décembre 1649. On sait aujourd'hui qu'il ne faut plus parler de préciosité pour ce qui concerne la poésie de ce temps, mais de galanterie (cf. nouvelle édition des Oeuvres de Molière, Pléiade, 2010). C'est donc ici de galanterie qu'il s'agit.
On doit ce recueil de nouveaux rondeaux à Charles Cotin, dit l'abbé Cotin (1604-1682). Charles Cotin, dit l'abbé Cotin, né vers 1604 à Paris où il est mort en 1682, est un homme d'Église et poète français. Prédicateur et aumônier du roi, il se fit de son temps une assez grande réputation par ses sermons, ses poésies et son érudition, et fut admis à l'Académie française le 7 janvier 1655. Latiniste, helléniste, hébraïste et auteur de nombreuses poésies, il a écrit aussi des ouvrages théologiques. Sa traduction du Cantique des Cantiques évoque plus la galanterie en usage dans les salons littéraires qu'il fréquentait que la poésie sacrée. Il est connu pour avoir violemment critiqué les Satires de Boileau qui lui rendait bien. Molière a fait de lui le personnage de Trissotin dans Les Femmes savantes.

Ce délicieux recueil de poésies légères reprend les rondeaux grivois de Voiture et y ajoute de nombreux autres de divers auteurs. Les titres sont évocateurs : Sur le jeu du trou-Madame ; Contre le galant d'une Dame ; Il persuade une Dame d'aimer tandis qu'elle est jeune ; Sur la belle humeur d'une Dame ; Contre une Dame avec laquelle on vivait avec beaucoup de liberté ; Pour les cheveux d'une Dame ; Contre une Dame facheuse ; etc. Certains galants sont purement satyriques. La plupart ne sont pas signés, certains portent la signature de Maynard, De Montereul, Malleville, Cottin, Habert, Voiture, d'autres des initiales mjuscules B,C,D.(??).
Au n°410 de la vente des livres de la bibliothèque de M. Bancel, on lit concernant cet ouvrage : "Recueil rare". Il s'agissait de l'exemplaire de Sainte-Beuve, avec sa signature et cette note de sa main : « C'est de ce recueil (1ère partie, pages 1 et 5) que sont tirés les deux rondeaux cités par La Bruyère à la fin du chapitre intitulé : De quelques usages. La Bruyère les a légèrement remaniés en les citant. » (p. 167)
Les deux frontispices gravés à l'eau-forte sont magnifiques.

Provenance : Exemplaire du fonds de la librairie Pierre Berès portant son étiquette ex libris. Exemplaire sélectionné par Pierre Berès, "libraire des libraires", sans aucun doute pour la rareté de l'édition et le bon état de conservation de la reliure sortie de l'atelier renommé d'Hippolyte Duru dans les années 1850. Une ancienne note à la plume indique que cet exemplaire a figuré au catalogue du libraire Labitte et qu'il était coté 30 francs (vers 1870-1880).
Références : Adolphe van Bever, Le livre des rondeaux: galants et satyriques du XVIIe siècle, Paris, Sansot, 1906 ; Lachèvre, Bibliographie des recueils collectifs de poésies, II, p. 8 et 9.

BEL EXEMPLAIRE, ÉLÉGAMMENT ÉTABLI AU MILIEU DU XIXe SIÈCLE.
VENDU
A Paris, chez Augustin Courbé, 1650.
2 parties reliées en 1 volume in-12 (131 x 85 mm - Hauteur des marges : 126 mm) de 5 feuillets non chiffrés pour le frontispice gravé, la page de titre et la préface, suivis de 161-(6) pages pour la première partie ; et 1 feuillet blanc, 5 feuillets non chiffrés pour le second frontispice gravé, la page de titre et l'avis au lecteur, suivis de 253-(8) pages.
Reliure plein maroquin violine, dos à nerfs orné, titre et millésime dorés au dos, double-filet doré en encadrement des plats avec un fleuron dans chaque angle, filet doré sur les coupes, roulette dorée en encadrement intérieur des plats, tranches dorées, doublures et gardes de papier peigne (reliure du milieu du XIXe siècle, vers 1850, signée H. DURU au crayon de bois au bas de la dernière garde blanche). Reliure bien conservée avec quelques légères décolorations du maroquin par endroit, quelques légers frottements. Exemplaire soigneusement lavé et réencollé au moment de la reliure, intérieur très frais. A noter un léger décalage vers le bas du deuxième feuillet de titre qui a rogné court la marge inférieure (sans manque à l'exception sans doute de la mention de privilège).

SECONDE ÉDITION ORIGINALE RARE.
Précieux recueil considérablement augmenté qui contient 160 rondeaux dans la première partie et 237 dans la seconde, 235 étant nouveaux.

Cet ouvrage rare, en deux parties, a été achevé d'imprimer le 1er décembre 1649. On sait aujourd'hui qu'il ne faut plus parler de préciosité pour ce qui concerne la poésie de ce temps, mais de galanterie (cf. nouvelle édition des Oeuvres de Molière, Pléiade, 2010). C'est donc ici de galanterie qu'il s'agit.
On doit ce recueil de nouveaux rondeaux à Charles Cotin, dit l'abbé Cotin (1604-1682). Charles Cotin, dit l'abbé Cotin, né vers 1604 à Paris où il est mort en 1682, est un homme d'Église et poète français. Prédicateur et aumônier du roi, il se fit de son temps une assez grande réputation par ses sermons, ses poésies et son érudition, et fut admis à l'Académie française le 7 janvier 1655. Latiniste, helléniste, hébraïste et auteur de nombreuses poésies, il a écrit aussi des ouvrages théologiques. Sa traduction du Cantique des Cantiques évoque plus la galanterie en usage dans les salons littéraires qu'il fréquentait que la poésie sacrée. Il est connu pour avoir violemment critiqué les Satires de Boileau qui lui rendait bien. Molière a fait de lui le personnage de Trissotin dans Les Femmes savantes.

Ce délicieux recueil de poésies légères reprend les rondeaux grivois de Voiture et y ajoute de nombreux autres de divers auteurs. Les titres sont évocateurs : Sur le jeu du trou-Madame ; Contre le galant d'une Dame ; Il persuade une Dame d'aimer tandis qu'elle est jeune ; Sur la belle humeur d'une Dame ; Contre une Dame avec laquelle on vivait avec beaucoup de liberté ; Pour les cheveux d'une Dame ; Contre une Dame facheuse ; etc. Certains galants sont purement satyriques. La plupart ne sont pas signés, certains portent la signature de Maynard, De Montereul, Malleville, Cottin, Habert, Voiture, d'autres des initiales mjuscules B,C,D.(??).
Au n°410 de la vente des livres de la bibliothèque de M. Bancel, on lit concernant cet ouvrage : "Recueil rare". Il s'agissait de l'exemplaire de Sainte-Beuve, avec sa signature et cette note de sa main : « C'est de ce recueil (1ère partie, pages 1 et 5) que sont tirés les deux rondeaux cités par La Bruyère à la fin du chapitre intitulé : De quelques usages. La Bruyère les a légèrement remaniés en les citant. » (p. 167)
Les deux frontispices gravés à l'eau-forte sont magnifiques.

Provenance : Exemplaire du fonds de la librairie Pierre Berès portant son étiquette ex libris. Exemplaire sélectionné par Pierre Berès, "libraire des libraires", sans aucun doute pour la rareté de l'édition et le bon état de conservation de la reliure sortie de l'atelier renommé d'Hippolyte Duru dans les années 1850. Une ancienne note à la plume indique que cet exemplaire a figuré au catalogue du libraire Labitte et qu'il était coté 30 francs (vers 1870-1880).
Références : Adolphe van Bever, Le livre des rondeaux: galants et satyriques du XVIIe siècle, Paris, Sansot, 1906 ; Lachèvre, Bibliographie des recueils collectifs de poésies, II, p. 8 et 9.

BEL EXEMPLAIRE, ÉLÉGAMMENT ÉTABLI AU MILIEU DU XIXe SIÈCLE.
VENDU