LIANE DE LAURIS
L’ÉDUCATION DE CHÉRUBIN. Edition ornée de douze eaux-fortes par DAVANZO.
Paris, Collection des Orties Blanches, 1934 [Jean Fort, imprimerie Darantière, Dijon]
1 volume grand in-8 (26 x 16,5 cm), 277-(7) pages. 12 eaux-fortes hors-texte.
Reliure demi-toile lie de vin à coins (reliure de l'époque). Relié sur brochure (non rogné), sans les couvertures imprimées. Reliure légèrement frottée.
ÉDITION ORIGINALE.
TIRAGE A 600 EXEMPLAIRES.
Le tirage a été divisé en 2 séries. Les 300 premiers exemplaires sur Hollande Pannehoek et les 300 suivants sur vergé antique (notre exemplaire).
L'auteur de ce roman entièrement consacré à la flagellation et autres fessées éducatives est parfois indiqué sous le nom de Liane Laure ou Liane Lauré. On ne sait pas, à vrai dire, qui se cache sous ces divers pseudonymes. Cet auteur a donné également à la même époque L'écrin du rubis ou les délices des dessous (1932), les Confidences égarées (1932) et Jacinthe ou les images du péché (1934). Tous ces romans tournent autour de la fessée éducative ...
Les illustrations sont ici données à Davanzo. On retrouve un certain Davanzo qui a illustré Blanche Neige en 1950 ainsi qu'une illustration d'Eugénie Grandet de Balzac en 1931 signée du même nom. Aussi les Contes d'Andersen en 1947 illustrés par le même. On ne sait rien de cet illustrateur.
"Sa botte posée sur le relief le plus délicat de ma personne aussi profondément excitée que tremblante de ce spectacle, Inès d'une dernière volée des lanières abattues de bas en haut dans l'intérieur des cuisses, jeta sur les genoux la belle fille pantelante.
Ecroulée comme une loque sur le tapis, les jambes en chien de fusil, la tête sur un bras inerte, les yeux clos, la bouche entr'ouverte, une main convulsivement agitée au bas de son ventre, Mercédès exhalait son âme en des soupirs qui ne semblaient pas être l'expression de la souffrance." (extrait)
Texte d'une intensité rare, d'un style très châtié et servi par une illustration très cinglante !
BON EXEMPLAIRE.
VENDU