MARC DE MONTIFAUD [de son vrai nom Marie-Amélie QUIVOGNE DE MONTIFAUD]
LES VESTALES DE L’ÉGLISE.
Bruxelles, Gay et Doucé, 1881
1 volume in-8 (18,5 x 12 cm), II-294-(1) pages. Frontispice à l'eau-forte tiré sur Chine par J. Chauvet. Titre imprimé en rouge et noir.
Reliure demi-chagrin bleu nuit, dos à nerfs orné, tête dorée. Belle impression (à petit nombre) sur papier vergé. Couvertures jaunes imprimées conservées. Très bon état. Légers frottements sans gravité à la reliure. Bel exemplaire très frais. Bien complet du joli frontispice de Jules Chauvet.
NOUVELLE ÉDITION.
Il y a eut de ce texte une première et une deuxième édition publiées en 1877 par Janssens à Bruxelles.
Marc de Montifaud est une femme. C'est le pseudonyme que prend Marie-Amélie Chartroule dite Marc de Montifaud. Sa date de naissance n'est pas certaine, 1845 ou 1849, 1850 ? Selon le Dictionnaire Larousse qui lui consacre une notice, elle commence sa carrière littéraire à douze ans en écrivant un roman italien, une ébauche de tragédie et des essais de critique. Un journal intitulé "Plaisir et Travail" publiera quelques-uns de ses fragments littéraires. Pendant que sa mère tente de lui enseigner les principes du catéchisme, son père lui inculque les idées nouvelles et l'initie à la philosophie. Passionnée d'art, elle complète sa formation dans l'atelier du peintre Tissier.
En 1867, elle épouse un homme de vieille noblesse espagnole, de vingt ans son aîné, le comte Juan-Francis-Léon Quivogne de Montifaud, secrétaire d'Arsène Houssaye, le directeur de l'Artiste qui ouvrira à la jeune fille les pages de sa revue où elle fera ses premières armes en tant que critique. Comptant parmi les amis de Villiers de L’Isle-Adam, qui lui dédie "Le Nouveau Monde" (Ève nouvelle et Axel).
On lui doit surtout un nombre important de nouvelles drolatiques, d’esprit galant et provocateur, à saveur parfois anticléricale et coiffées de titres suggestifs. Ses écrits lui valent un certain nombre de poursuites judiciaires et quelques-uns sont censurés.
Sa publication de l’ouvrage contre les religieuses, Vestales de l’Église, lui vaut même un emprisonnement. Elle meurt probablement vers 1912-1913.
Petit ouvrage spirituel et passionnant. On y trouve la Légende des Vierges folles, Les Parcs-aux-Cerfs de l'Eglise, Sainte-Thérèse, l'Abbé de Choisy, l'Abbesse de Chelles, L'incube, etc.
BEL EXEMPLAIRE EN CONDITION D’ÉPOQUE.
VENDU