
Pierre LOUYS
PIBRAC, QUATRAINS ÉROTIQUES DE PIERRE LOUYS.
Aux dépens d'un amateur, pour le profit de quelques autres. M. IM. XXXIII. [1933].
1 volume in-4 (24 x 19 cm), broché, sous couverture de papier-velours vert frappé au centre du premier plat d'un fer argenté érotique. 20 eaux-fortes en couleurs et 20 eaux-fortes en noir, volantes, intercalées dans le volume. Le volume se débroche. Couverture en bon état. Sans étui ni emboîtage. A relier. Quelques rousseurs pâles et quelques décharges des gravures sur les feuillets en regard (faible).
PREMIER TIRAGE DES 20 ILLUSTRATIONS LIBRES ATTRIBUÉES A BERTHOMMÉ DE SAINT-ANDRÉ, IMPRIMÉES EN COULEUR.
TIRAGE UNIQUE A 308 EXEMPLAIRES. CELUI-CI UN DES 280 EXEMPLAIRES SUR GRAND VÉLIN D'ARCHES A LA FORME AVEC EN PLUS UNE SUITE EN NOIR AVEC REMARQUE.
Dutel indique que cette édition a paru en janvier 1934, probablement par les soins du libraire Robert Télin. Il y a outre les 20 cuivres attribués à Berthommé de Saint-André, 8 bandeaux au trait imprimés en noir, par le même artiste. Le texte est imprimé en vert et noir.
Les quatrains érotiques de Pierre Louÿs furent publiés pour la première fois en 1927, après la mort de l'auteur. Le nom énigmatique renvoie au magistrat et poète toulousain Guy du Faur de Pibrac (1529-1584), auteur d'un recueil de quatrains moralisateurs. Comme avec le Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation, Louÿs détourne un genre ennuyeux et moralisateur en une fantaisie érotique, tout en gardant la stricte organisation formelle de son modèle. Tous les quatrains commencent par le même début "Je n'aime pas à voir..." Ils sont tous hilarants mais "le rythme des quatrains provoquent au bout du compte un effet quasi hypnotique, à la façon de véritables mantras pornographiques".
Il nous suffira d'en prendre un pour exemple et donner ainsi une idée de l'ensemble :
Je n’aime pas à voir l’Andalouse en levrette
Ouvrir les bords poilus de son cul moricaud
Qui porte à chaque fesse une sorte d’aigrette
Sur l’anus élargi comme un coquelicot.
Références : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°2198* ; Pia, 1209.
BON EXEMPLAIRE DE CE TRÈS JOLI ILLUSTRE ÉROTIQUE SUR LES QUATRAINS DE PIERRE LOUYS.
OUVRAGE PEU COMMUN.
VENDU
PIBRAC, QUATRAINS ÉROTIQUES DE PIERRE LOUYS.
Aux dépens d'un amateur, pour le profit de quelques autres. M. IM. XXXIII. [1933].
1 volume in-4 (24 x 19 cm), broché, sous couverture de papier-velours vert frappé au centre du premier plat d'un fer argenté érotique. 20 eaux-fortes en couleurs et 20 eaux-fortes en noir, volantes, intercalées dans le volume. Le volume se débroche. Couverture en bon état. Sans étui ni emboîtage. A relier. Quelques rousseurs pâles et quelques décharges des gravures sur les feuillets en regard (faible).
PREMIER TIRAGE DES 20 ILLUSTRATIONS LIBRES ATTRIBUÉES A BERTHOMMÉ DE SAINT-ANDRÉ, IMPRIMÉES EN COULEUR.
TIRAGE UNIQUE A 308 EXEMPLAIRES. CELUI-CI UN DES 280 EXEMPLAIRES SUR GRAND VÉLIN D'ARCHES A LA FORME AVEC EN PLUS UNE SUITE EN NOIR AVEC REMARQUE.
Dutel indique que cette édition a paru en janvier 1934, probablement par les soins du libraire Robert Télin. Il y a outre les 20 cuivres attribués à Berthommé de Saint-André, 8 bandeaux au trait imprimés en noir, par le même artiste. Le texte est imprimé en vert et noir.
Les quatrains érotiques de Pierre Louÿs furent publiés pour la première fois en 1927, après la mort de l'auteur. Le nom énigmatique renvoie au magistrat et poète toulousain Guy du Faur de Pibrac (1529-1584), auteur d'un recueil de quatrains moralisateurs. Comme avec le Manuel de civilité pour les petites filles à l'usage des maisons d'éducation, Louÿs détourne un genre ennuyeux et moralisateur en une fantaisie érotique, tout en gardant la stricte organisation formelle de son modèle. Tous les quatrains commencent par le même début "Je n'aime pas à voir..." Ils sont tous hilarants mais "le rythme des quatrains provoquent au bout du compte un effet quasi hypnotique, à la façon de véritables mantras pornographiques".
Il nous suffira d'en prendre un pour exemple et donner ainsi une idée de l'ensemble :
Je n’aime pas à voir l’Andalouse en levrette
Ouvrir les bords poilus de son cul moricaud
Qui porte à chaque fesse une sorte d’aigrette
Sur l’anus élargi comme un coquelicot.
Références : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°2198* ; Pia, 1209.
BON EXEMPLAIRE DE CE TRÈS JOLI ILLUSTRE ÉROTIQUE SUR LES QUATRAINS DE PIERRE LOUYS.
OUVRAGE PEU COMMUN.
VENDU