[Anonyme] LOUISE.
Louise. Etranges vacances. [Roman pornographique illustré par le photographie argentique en couleurs contrecollée (18 tirages).].
Sans lieu ni date [vers 1965]
1 volume in-8 (21 x 13,5 m) broché de 68 pages. 18 photographies couleurs (Ektachromes) avec bords blancs (12 x 8 cm) contrecollées sur des feuillets ajoutés de papier blanc glacé. Couverture muette en papier glacé pelliculé bleu ciel. Quelques traces de manipulation à la couverture qui reste en très bon état. Intérieur frais et complet. Texte ronéotypé (copie de machine à écrire).
Edition originale publiée au milieu des années 1960 d'après Dutel
Dutel ne donne pas cet ouvrage à l'associaton Delalu-Goetz habituelle pour ce type d'ouvrage illustré par la photographie originale argentique contrecollée). D'ailleurs la façon du volume est différente, tant par le texte (ronéotypé) que par les photographies (en couleurs et de plus petites dimensions et d'une mise en page différente). Dutel indique par erreur 20 photographies celui-ci n'en compte que 18 bien qu'il ne manque apparemment rien à notre exemplaire.
Ce volume est écrit dans un style ordurier, souvent scatologique, ou pire. Les fautes d'orthographes sont légions tandis que la frappe à la machine à écrire a vraisemblablement été faite dans la précipitation, sans relecture. Un véritable curiosa artisanal fait à la va-vite dans les années 60. Les photographies sont quant à elles plutôt réussies et montrent tout au long le même couple d'amants passionnés dans leurs ébats les plus saints. Le tirage en couleurs de type Ektachrome, propre aux années 1960, donne un véritable plus à ce titre quasi unique en son genre à l'époque.
"-Ah ... oui ... fouille-moi le cul ... - Que c'est bon ... plus loin encore ... encore. - Viens m'embrasser maintenant que je sente le goût de mon cul. L'une sur l'autre elles s'embrassaient à pleines bouches. Un patin qui devrait être amer et poivré, le goût de la merde et du foutre devait couler sous leurs langues. A bout de souffle Lydia cria un moment. - Nous sommes très sales. J'aime être très sale, j'aime que tu me souilles. - Une langue dans le cul ; que c'est bon. Sur ces dernières paroles Lydia s'endormit, fatiguée et comblée de joie. [...]" (extrait)
Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°1520.
Très bon exemplaire de ce très rare roman érotique illustré par la photographie argentique en couleurs.
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