ANONYME [Pierre MAC ORLAN] [Illustrations par Léon COURBOULEIX]
PETITES COUSINES. Souvenirs érotiques d'un homme de qualité touchant les jolies petites cousines ... les bonnes à tout faire ... les femmes du monde et les belles filles de province.
Aux dépens d'un amateur, 1934
1 volume in-8 (24,5 x 19,5 cm), 92 pages, sous couverture de papier vert marbré à rabats imprimée (titre imprimé en ocre sur le premier plat uniquement), 10 illustrations hors-texte en couleurs (pochoirs), texte encadré d'un filet gras de couleur ocre. Quelques petits ornements imprimés de couleur ocre également. Joli fleuron de titre à caractère érotique. Très bel exemplaire, tel que paru.
ÉDITION BIBLIOPHILIQUE IMPRIMÉE A SEULEMENT 175 EXEMPLAIRES TOUS SUR PAPIER VÉLIN TEINTÉ.
Il s'agit d'une réédition d'un texte érotique de Pierre Mac Orlan publié pour la première fois en 1919. Elle est ornée d'illustrations en couleurs (photogravures) d'après les 10 eaux-fortes de Léon Courbouleix (édition Paul Cotinaud, 1933, tirage à 270 ex.).
Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°2179.
Le texte, très libre, est à la hauteur de l'illustration.
"Marcelle, ma sœur, fut aussi mon inspiratrice. Je l'ai baisée ; à quinze ans j'ai eu son pucelage, comme j'eus le pucelage d'Alice et de quelques autres. Je devrais dire le double pucelage, car par une étrange perversion de nos sens, c'est dans le derrière de l'une et de l'autre de ces demoiselles que j'appris à jouir en homme. Jusqu'alors ma main m'avait suffi pour me donner la sensation vertigineuse qui accélérait les mouvements de mon poignet, m'obligeait à tendre le ventre en avant, pour voir jaillir la blanche ligueur dont je fus toujours étonnamment prolifique." (extrait)
"Marcelle, ma sœur, fut aussi mon inspiratrice. Je l'ai baisée ; à quinze ans j'ai eu son pucelage, comme j'eus le pucelage d'Alice et de quelques autres. Je devrais dire le double pucelage, car par une étrange perversion de nos sens, c'est dans le derrière de l'une et de l'autre de ces demoiselles que j'appris à jouir en homme. Jusqu'alors ma main m'avait suffi pour me donner la sensation vertigineuse qui accélérait les mouvements de mon poignet, m'obligeait à tendre le ventre en avant, pour voir jaillir la blanche ligueur dont je fus toujours étonnamment prolifique." (extrait)
BEL EXEMPLAIRE DE CE TIRAGE RARE. TRÈS BEAU CURIOSA.