Alphonse MOMAS [sous le pseudonyme de V. D'ANDORRE]
LES CARBONARI DE L'AMOUR. Histoire d'un Château Pyrénéen par V. D'ANDORRE. Première partie : LA NOUNOU. Deuxième partie : L’ÉPINE BLANCHE.
Imprimerie du Temple de Cythère, A Paphos, s.d. (vers 1905)
2 volumes in-12 (18,5 x 11,5 cm) de 274 et 288 pages. Pages de titre imprimées en rouge et noir. Impression sur beau papier vergé teinté.
Cartonnage bradel demi-toile rose de l'époque, titre doré sur pièce de titre, fleuron doré, tête dorée, relié sur brochure. Bon état général de la reliure avec de légères usures sans gravité, intérieur très frais.
SECONDE ÉDITION.
EXEMPLAIRE ENRICHI DE 8 TRÈS BELLES EAUX-FORTES LIBRES LA PLUPART SUR JAPON.
EXEMPLAIRE ENRICHI DE 8 TRÈS BELLES EAUX-FORTES LIBRES LA PLUPART SUR JAPON.
La première édition, très rare, de cet ouvrage pornographique, a paru en 1894. Cette seconde édition, tout aussi rare, a été publiée à Paris vers 1905, d'après M. Dutel (Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en Français entre 1880 et 1920). Elle est imprimé sur un papier vergé à pontuseaux horizontaux.
« Rien de politique chez ces Carbonari et s'ils se forment en société secrète, ce n'est que pour conspirer contre de charmants pucelages, trousser de nombreux cotillons et adorer Vénus sous toutes ses formes. »
« L'écartement des jambes permit à l'heureux Olivier de mieux contempler la délicate ouverture du bonheur ... la languette rose surgit soudain dans l'écartement des grandes lèvres. A cette vue Olivier n'y tint pas. Sa langue hardie se porta sur les secrets appas d'Evelyne qui se soumit, sans protester, à ce nouvel outrage, et endura jusqu'à la consommation de son déshonneur, cet hommage lascif. [...] mais de ce combat inégal où se liguaient contre elle une soubrette friponne, un amant vigoureux, et ses propres ardeurs sexuelles, la pauvrette succomba délicieusement ... - Oh ! la vilaine ! criait Justine, fi donc ! la polissonne qui, devant moi, fait son mari cocu ! Bravo, Marquis, tapez dru ! ... Enfoncez jusqu'à la matrice ! Transpercez-là, cette vilaine, avec votre grosse pique ... moi, je vais lui fouetter le cul ! ... plic ! plac ! sur les fesses satinées de la chaste et pûre châtelaine. [...]. » (extrait)
« L'écartement des jambes permit à l'heureux Olivier de mieux contempler la délicate ouverture du bonheur ... la languette rose surgit soudain dans l'écartement des grandes lèvres. A cette vue Olivier n'y tint pas. Sa langue hardie se porta sur les secrets appas d'Evelyne qui se soumit, sans protester, à ce nouvel outrage, et endura jusqu'à la consommation de son déshonneur, cet hommage lascif. [...] mais de ce combat inégal où se liguaient contre elle une soubrette friponne, un amant vigoureux, et ses propres ardeurs sexuelles, la pauvrette succomba délicieusement ... - Oh ! la vilaine ! criait Justine, fi donc ! la polissonne qui, devant moi, fait son mari cocu ! Bravo, Marquis, tapez dru ! ... Enfoncez jusqu'à la matrice ! Transpercez-là, cette vilaine, avec votre grosse pique ... moi, je vais lui fouetter le cul ! ... plic ! plac ! sur les fesses satinées de la chaste et pûre châtelaine. [...]. » (extrait)
Alphonse Momas est né en 1846 et est mort à Paris le 6 juin 1933. Fonctionnaire à la Préfecture de la Seine dans les années 1890, il s'est surtout fait remarqué par les très nombreux romans érotiques et pornographiques dont il abreuva l'édition française de 1895 à 1910 environ. Il vira mystique et publia ensuite, à la fin de sa vie, plusieurs opuscules ésotériques. Pour livrer ses orgies verbales au public il utilisa plusieurs pseudonymes : Bébé, Clic-Clac, L'Érotin, Fuckwell, Le Nismois, Léna de Mauregard, Camille Mireille, Mercadette, Pan-Pan, Tap-Tap, Trix, Un journaliste du dernier siècle, Zéphyr, etc.