Paul GAVARNI
DOUZE NOUVEAUX TRAVESTISSEMENTS par GAVARNI gravés sur acier par Portier.
Paris, Au bureau du Journal des Modes parisiennes, 1856
1 volume in-folio (34,5 x 26 cm), broché, couverture blanche imprimée or (sert de page de titre), 12 feuillets de papier vélin protégés chacun par une serpente de papier fin. Dimensions des gravures : 20,5 x 13 cm. Gravures en excellent état, sans rousseurs, brochage faible avec quelques usures sur les bords de la couverture et manques importants de papier au dos (dos collé). Le volume reste solide. Complet.
PREMIER TIRAGE DES 12 GRAVURES SUR ACIER MISES EN COULEURS A L'EPOQUE AU PINCEAU ET POCHOIR.
Ces portraits de femmes en pied, en costumes divers et variés, en robes de théâtre, robes de bal et autres, montrent bien toutes les magnificences de la mode destinée à la bourgeoisie et à la noblesse au milieu de XIXe siècle.
Admirable travail de Gavarni dessinateur, Portier graveur, et celui des coloristes resté malheureusement anonymes (on sait cependant que l'impression des gravures su acier a été faite dans les ateliers de l'imprimerie Moine, rue de la montagne Sainte Geneviève, au n°29).
« C’était l’âge des bals masqués, dit. M. de Chennevières, à l’Opéra et au théâtre de la Renaissance, les débardeurs et les chicards de Gavarni faisaient rage. Chaque matin le Charivari collait aux vitrines de Martinet de nouveaux travestissements de la plus gracieuse et de la plus étrange fantaisie, et d’adorables coquineries de lorettes et d’étudiants dans des scènes de carnaval, de coulisses, de mansardes et de cabinets particuliers. Et quelle verve juvénile et amoureuse dans les tètes charmantes, dans les mouvements souples et capricieux de ces fines créatures endiablées de plaisir et gâtées jusqu’aux moelles ! Nous étions tous alors fous de Gavarni, fous de son crayon, fous de ses légendes, comme bientôt après l’on devint fou de Musset. »
ALBUM PEU COMMUN.
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