samedi 20 mai 2017

Mac Orlan. Petites Cousines, illustrées par Léon Courbouleix (1933). Superbe curiosa clandestin bibliophilique.



ANONYME [Pierre MAC ORLAN] [Illustrations par Léon COURBOULEIX]

PETITES COUSINES. Souvenirs érotiques d'un homme de qualité touchant les jolies petites cousines ... les bonnes à tout faire ... les femmes du monde et les belles filles de province.

Aux dépens d'un amateur et pour ses amis, s.d. [Paris, Paul Cotinaud, vers 1933]

1 volume in-8 (25,5 x 20 cm), 112 pp., 1 f., en feuilles, sous couverture à rabats imprimée (titre imprimé en rouge sur le dos et le premier plat), 10 illustrations hors-texte en couleurs et dans le texte imprimées en rose. Bon exemplaire, dos fendillé avec petits manques de papier en tête et en queue, deuxième plat détaché (mors fendu). Brochage solide, à reprendre légèrement.


ÉDITION BIBLIOPHILIQUE IMPRIMÉE A SEULEMENT 270 EXEMPLAIRES.

CELUI-CI, UN DES 250 EXEMPLAIRES SUR VÉLIN D'ARCHES.



Le détail du tirage de cette édition est le suivant : 1 exemplaire unique sur Japon blanc nacré comprenant avec l'état définitif en couleurs des dix eaux-fortes : une suite en sanguine, une suite en noir avec remarques, un cuivre et les dix dessins originaux. 9 exemplaires sur Japon Impérial comprenant avec l'état définitif en couleurs des dix eaux-fortes : une suite en noir avec remarques, un cuivre et un dessin de l'artiste. 250 exemplaires sur vélin d'Arches, avec l'état définitif en couleurs des dix eaux-fortes. Il a été tiré en outre 10 exemplaires d'artiste, sur différents papiers, numérotés I à X.

Superbe tirage des eaux-fortes, joliment coloriées à la poupée.

Le texte, très libre, est à la hauteur de l'illustration.




"Ma soeur était en chemise. Je voyais ses cuisses nues, son ventre nu, mais non sa fente, car la main de la servante la cachait. De même, Marie-Louise était retroussée jusqu'au nombril et, comme elle ne portait pas de pantalons, je pus apercevoir distinctement la fente rose de sa vulve et le massif de poils blonds qui garnissait la jolie motte. Je n'avais jamais vu le sexe d'une femme, et la toison fauve me stupéfia plus que je ne saurais l'exprimer. Marie-Louise prit la main de Marcelle et la dirigea sur sa fente très épanouie. La cochonne se fit branler et elle branla Marcelle. [...]" (extrait)

Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°2178 "Il s'agit d'une réédition d'un texte érotique de Pierre Mac Orlan publié pour la première fois en 1919."



BON EXEMPLAIRE DE CE BEAU CURIOSA.

VENDU  

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