ESSAI SUR L'HOMME, par Monsieur Pope, traduction française en prose, par M. S ****. Nouvelle édition, avec l'original anglais, ornée de figures en taille-douce.
A Lausanne & Genève, chez Marc-Michel Bousquet & Compagnie, 1745.
1 volume in-4 (29,5 x 22 cm) de XXIV-116 pages. Frontispice et 4 compositions hors-texte d'après les dessins de Delamonce, gravés par Soubeyran et Galimard, 1 portrait de Charles-Frédéric Margrave de Bade et Hachberg, Landgrave de Saussenberg, comte de Sponheim et Eberstein (dédicataire), vignette à l'eau-forte avec portrait de l'auteur en médaillon sur le titre imprimé en rouge et noir, 4 bandeaux et 4 culs-de-lampe à l'eau-forte aussi d'après Delamonce et gravés par Soubeyran (les bandeaux et les culs-de-lampe sont doublés à l'exception du dernier cul-de-lampe pour le livre IV qui n'a été imprimé qu'une seule fois), lettrines à l'eau-forte. Le texte en français se trouve en regard du texte original anglais. Collationné complet. Imprimé sur papier fort.
Reliure plein veau caramel, dos à nerfs richement orné aux petits fers dorés, doublures et gardes de papier peigne (reliure de l'époque). La reliure est restée très fraîche, quelques rares traces ou marques, la dorure au dos est éclatante. Intérieur frais imprimé sur beau papier de Hollande.
NOUVELLE ÉDITION ET PREMIÈRE ÉDITION BILINGUE ILLUSTRÉE.
Cette nouvelle édition présente la traduction française de l'Essai sur l'Homme de Pope par Étienne de Silhouette. Cette jolie édition de grand format et illustrée avec goût est cotée et recherchée. Il existe des exemplaires en grand papier (notre exemplaire est imprimé sur un beau papier fort de Hollande, peut-être l'un de ces grands papiers mentionnés par H. Cohen dans son Guide de l'amateur de livres à gravures du XVIIIe siècle (sixième édition, Paris, Rouquette, 1912, col. 815-816).
L'Essai sur l'Homme d'Alexandre Pope, a été publié en anglais, pour la première fois en 1734 "Essay on man" et en français en 1736, par le même traducteur, Étienne de Silhouette. Ce long poème en vers est considéré l'un des chefs d’œuvre de la poésie philosophique. Dans ce poème, dédié à Bolingbroke, l'auteur met en beaux vers tout l'optimisme de Leibniz.
"Éveille-toi, mon ami,
laisse les choses mesquines
À la basse ambition, et aux rois, ces âmes chagrines,
Puisque la vie ne peut davantage nous fournir
Que le temps de voir autour de nous, et puis de mourir."
(Essai sur l'Homme, Livre I, adaptation sur la version anglaise).
BEL EXEMPLAIRE DE CE LIVRE ILLUSTRÉ DU XVIIIe SIÈCLE DANS UNE JOLIE RELIURE DE L’ÉPOQUE, TRÈS BIEN CONSERVÉE.
VENDU