Madame BENOIT (Françoise-Albine Puzin de la Martinière, dite)
LES AVANTURES DU BEAU CORDONNIER ; OU, LES AMOURS D'ISIDORE NE MARQUIS D***, ET DE LA VERTUEUSE AGATHE VEUVE DU MARQUIS D'OLFONTE, TABLEAU INTÉRESSANT DE LA SYMPATHIE DES CŒURS NOBLES. PAR MADAME BENOIST.
A La Haye et Francfort, chez les libraires Van Duren. 1769.
2 tomes en 1 volume petit in-8 (182 x 117 mm - Hauteur des marges : 178 mm) de 174 pages y compris le titre pour la première partie ; 158 pages y compris le titre pour la deuxième partie ; Frontispice gravé non signé en tête de chacune des deux parties.
Reliure plein maroquin rouge vermillon, dos à nerfs richement orné aux petits fers dorés, triple-filet doré en encadrement des plats, double-filet doré sur les coupes, roulettes dorées en encadrement intérieur des plats, doublure et garde de papier peigne, relié sur brochure, non rogné, ébarbé (reliure postérieure de la seconde moitié du XIXe siècle, vers 1870). Exemplaire parfaitement conservé d'une remarquable fraîcheur tant au niveau de la reliure que du papier. Papier uniformément légèrement teinté.
NOUVELLE ÉDITION PARUE UN AN APRÈS L’ÉDITION ORIGINALE, ET PREMIÈRE ÉDITION SOUS CE TITRE.
Françoise-Albine Puzin de La Martinière, dite la Dame Benoist (1724-1809?) était de ces "bas-bleu du second rayon". On luit doit notamment Les aveux d'une jolie femme, Mes principes ou la Vertu raisonnée, un Triomphe de la probité, et Les aventures du beau cordonnier ou les amours d'Isidore et de la vertueuse Agathe, autant de titres où il est surtout question de vertu. Aux dires de Madame Roland : "Mme Benoist avait été belle. Le désir de plaire, prolongé au-delà de l'âge qui assure d'y réussir, lui valait encore quelques succès. Ses yeux les sollicitaient avec tant d'ardeur; son sein toujours découvert palpitait si vivement pour les obtenir, qu'il fallait bien accorder à la franchise du désir et à la facilité de le satisfaire, ce que les hommes accordent d'ailleurs si aisément dès qu'ils ne sont pas tenus à la constance. L'air ouvertement voluptueux de Mme Benoist était tout nouveau pour moi; j'avais vu, dans les promenades, ces prêtresses du plaisir dont l'indécence annonce la profession d'une manière choquante...". Madame Benoist a servi de modèle-type pour l'Émilie de Demoustier (Lettres à Émilie sur la mythologie, 1786), elle a par ailleurs peint de nombreux portraits, dont celui de l'Empereur Napoléon (Biographie universelle de Sainte-Preuve, I, 331).
Les Aventures du beau cordonnier, dont le titre courant est "Agathe et Isidore", traite en une série de petits chapitres, sous la forme d'un conte, des situations qui développent l'aspect moral et vertueux des évènements : "(...) on est flatté de voir le destin jouer le premier rôle, & forcer le Héros infortuné à lui céder plutôt qu'à la combattre par de longs raisonnements." (préface).
Rétif de La Bretonne ne s'est pas gêné pour tout à la fois, mal et bien juger les écrits de la Dame Benoist "blanchisseuse de Lyon"
Provenance : Exemplaire de la bibliothèque de M. de Béhague, avec mention manuscrite : "acheté 37 francs à la seconde vente Behague, contre Rouquette." (catalogue II, 1880, n°917).
Références : Mémoires particuliers de Mme Rolland, éd. M. F. Barrière, Paris, F. Didot, 1863, p. 124-125 ; Quérard, La France littéraire, I, 274 ; Biographie universelle de Sainte-Preuve, I, 331.
SUPERBE EXEMPLAIRE PARFAITEMENT ÉTABLI AU XIXe SIÈCLE D'UN OUVRAGE PASSABLEMENT RARE.
VENDU
A La Haye et Francfort, chez les libraires Van Duren. 1769.
2 tomes en 1 volume petit in-8 (182 x 117 mm - Hauteur des marges : 178 mm) de 174 pages y compris le titre pour la première partie ; 158 pages y compris le titre pour la deuxième partie ; Frontispice gravé non signé en tête de chacune des deux parties.
Reliure plein maroquin rouge vermillon, dos à nerfs richement orné aux petits fers dorés, triple-filet doré en encadrement des plats, double-filet doré sur les coupes, roulettes dorées en encadrement intérieur des plats, doublure et garde de papier peigne, relié sur brochure, non rogné, ébarbé (reliure postérieure de la seconde moitié du XIXe siècle, vers 1870). Exemplaire parfaitement conservé d'une remarquable fraîcheur tant au niveau de la reliure que du papier. Papier uniformément légèrement teinté.
NOUVELLE ÉDITION PARUE UN AN APRÈS L’ÉDITION ORIGINALE, ET PREMIÈRE ÉDITION SOUS CE TITRE.
Françoise-Albine Puzin de La Martinière, dite la Dame Benoist (1724-1809?) était de ces "bas-bleu du second rayon". On luit doit notamment Les aveux d'une jolie femme, Mes principes ou la Vertu raisonnée, un Triomphe de la probité, et Les aventures du beau cordonnier ou les amours d'Isidore et de la vertueuse Agathe, autant de titres où il est surtout question de vertu. Aux dires de Madame Roland : "Mme Benoist avait été belle. Le désir de plaire, prolongé au-delà de l'âge qui assure d'y réussir, lui valait encore quelques succès. Ses yeux les sollicitaient avec tant d'ardeur; son sein toujours découvert palpitait si vivement pour les obtenir, qu'il fallait bien accorder à la franchise du désir et à la facilité de le satisfaire, ce que les hommes accordent d'ailleurs si aisément dès qu'ils ne sont pas tenus à la constance. L'air ouvertement voluptueux de Mme Benoist était tout nouveau pour moi; j'avais vu, dans les promenades, ces prêtresses du plaisir dont l'indécence annonce la profession d'une manière choquante...". Madame Benoist a servi de modèle-type pour l'Émilie de Demoustier (Lettres à Émilie sur la mythologie, 1786), elle a par ailleurs peint de nombreux portraits, dont celui de l'Empereur Napoléon (Biographie universelle de Sainte-Preuve, I, 331).
Les Aventures du beau cordonnier, dont le titre courant est "Agathe et Isidore", traite en une série de petits chapitres, sous la forme d'un conte, des situations qui développent l'aspect moral et vertueux des évènements : "(...) on est flatté de voir le destin jouer le premier rôle, & forcer le Héros infortuné à lui céder plutôt qu'à la combattre par de longs raisonnements." (préface).
Rétif de La Bretonne ne s'est pas gêné pour tout à la fois, mal et bien juger les écrits de la Dame Benoist "blanchisseuse de Lyon"
Provenance : Exemplaire de la bibliothèque de M. de Béhague, avec mention manuscrite : "acheté 37 francs à la seconde vente Behague, contre Rouquette." (catalogue II, 1880, n°917).
Références : Mémoires particuliers de Mme Rolland, éd. M. F. Barrière, Paris, F. Didot, 1863, p. 124-125 ; Quérard, La France littéraire, I, 274 ; Biographie universelle de Sainte-Preuve, I, 331.
SUPERBE EXEMPLAIRE PARFAITEMENT ÉTABLI AU XIXe SIÈCLE D'UN OUVRAGE PASSABLEMENT RARE.
VENDU