Philippe DESPORTES
LES ŒUVRES DE PHILIPPE DESPORTES abbé de Thiron. Revues et corrigées.
A Rouen, de l'imprimerie de Raphaël du petit Val, libraire et imprimeur du roi, 1611.
1 volume in-12 (14 x 9 cm - Hauteur des marges : 137 mm) de 675-(42) pages, y compris le titre-frontispice gravé par L. Gaultier.
Reliure plein maroquin janséniste caramel, dos à nerfs, titre et millésime dorés, double-filet doré sur les coupes, dentelle dorée en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier peigne, tranches dorées (reliure vers 1860, signée E. THOMAS). Bel exemplaire très bien conservé dans une sobre reliure du Second Empire, le feuillet de titre a été doublé au moment de la reliure (quelques fissures sans gravité, légères salissures). Intérieur frais.
NOUVELLE ÉDITION.
Philippe Desportes (1546-1606), surnommé le « Tibulle français » pour la douceur et la facilité de ses vers, nourri d'Homère et de Virgile, Desportes poussa moins loin que Ronsard l'imitation de l'antiquité. Il polit la langue, donna plus de soin à la régularité des rimes, à l'harmonie de la phrase ; les inversions chez lui sont moins fréquentes et plus claires que chez Ronsard ; les hiatus et les enjambements commencent à disparaître dans ses vers. La grâce de ses sonnets, la verve de ses chansons suffirait à lui assurer la renommée. Ses Poésies, en partie galantes, en partie dévotes, eurent un grand succès : il y imite avec bonheur Clément Marot et les poètes italiens. Il connut un nombre d'éditions très important. Henri III préférait sa poésie plus maniérée, plus conventionnelle, plus formelle et moins inspirée à celle des poètes de la Pléiade, Pierre de Ronsard ou Joachim du Bellay, il en fait son poète officiel et mondain.
Il s'agit ici d'une des meilleures et des dernières éditions anciennes de ce poète.
E. Thomas était relieur à Lyon sous le Second Empire ; il a réalisé ici une reliure à la fois fine et sobre. Nous avons pu retrouver quelques unes de ses reliures réalisées pour la plupart sur des impressions anciennes lyonnaises.
Référence : Tchémerzine-Scheller II, 890.
BEL EXEMPLAIRE TRÈS BIEN ÉTABLI AU XIXe SIÈCLE.
VENDU
LES ŒUVRES DE PHILIPPE DESPORTES abbé de Thiron. Revues et corrigées.
A Rouen, de l'imprimerie de Raphaël du petit Val, libraire et imprimeur du roi, 1611.
1 volume in-12 (14 x 9 cm - Hauteur des marges : 137 mm) de 675-(42) pages, y compris le titre-frontispice gravé par L. Gaultier.
Reliure plein maroquin janséniste caramel, dos à nerfs, titre et millésime dorés, double-filet doré sur les coupes, dentelle dorée en encadrement intérieur des plats, doublures et gardes de papier peigne, tranches dorées (reliure vers 1860, signée E. THOMAS). Bel exemplaire très bien conservé dans une sobre reliure du Second Empire, le feuillet de titre a été doublé au moment de la reliure (quelques fissures sans gravité, légères salissures). Intérieur frais.
NOUVELLE ÉDITION.
Philippe Desportes (1546-1606), surnommé le « Tibulle français » pour la douceur et la facilité de ses vers, nourri d'Homère et de Virgile, Desportes poussa moins loin que Ronsard l'imitation de l'antiquité. Il polit la langue, donna plus de soin à la régularité des rimes, à l'harmonie de la phrase ; les inversions chez lui sont moins fréquentes et plus claires que chez Ronsard ; les hiatus et les enjambements commencent à disparaître dans ses vers. La grâce de ses sonnets, la verve de ses chansons suffirait à lui assurer la renommée. Ses Poésies, en partie galantes, en partie dévotes, eurent un grand succès : il y imite avec bonheur Clément Marot et les poètes italiens. Il connut un nombre d'éditions très important. Henri III préférait sa poésie plus maniérée, plus conventionnelle, plus formelle et moins inspirée à celle des poètes de la Pléiade, Pierre de Ronsard ou Joachim du Bellay, il en fait son poète officiel et mondain.
Il s'agit ici d'une des meilleures et des dernières éditions anciennes de ce poète.
E. Thomas était relieur à Lyon sous le Second Empire ; il a réalisé ici une reliure à la fois fine et sobre. Nous avons pu retrouver quelques unes de ses reliures réalisées pour la plupart sur des impressions anciennes lyonnaises.
Référence : Tchémerzine-Scheller II, 890.
BEL EXEMPLAIRE TRÈS BIEN ÉTABLI AU XIXe SIÈCLE.
VENDU