Gil STEPHANE [Georges ROQUE]
LA CROISIERE ROSE.
Editions Carmin. 8, rue de Chanzy - Rennes. Dépôt légal 2ème trimestre 1966.
1 volume in-8 (19,5 x 14 cm) de 189 pages. Couverture éditeur en papier rouge imprimée en noir sur le premier plat. Texte imprimé sur bon papier resté bien blanc (papier chiffon).
Edition originale.
Exemplaire enrichi d'une photographie originale d'époque contrecollée en regard du titre (12 x 8 cm).
Selon la classification de Dutel ce texte est de Georges Roque (Groupe J). Le texte est pornographique de bout en bout et se caractérise par des phrases courtes.
"Un frisson la parcourut. L'homme n'avait rien contre les idées de la belle et il en eut bientôt le fruit. Se penchant sous lui, elle donna de la tête dans son bassin. Et il vit bien où elle voulait en venir quand elle baisa le bas-ventre. Agnès s'empara de la verge avec un plaisir qui faisait briller ses yeux. Son amant se mit à soupirer bruyamment, car elle s'appliquait si bien à le sucer qu'il en éprouvait une joie indélicate. La charmante jeune femme savourait la biroute en pressant ses lèvres dessus. Elle l'aspirait avec une ferveur d'amante follement éprise. Comme sa langue savait aussi jouer dessus ! Le mâle gémissait de plus en plus fort, et des hennissements lui échappaient. Il secoua son dos, prit sa tête à deux mains, comme un personnage fou de douleur, mais son jeu expressionniste, — yeux exorbités, lèvres grimaçantes, — témoignait d'une brûlante volupté et non d'une douleur poignante, embrasant tout son corps. Agnès léchait les couilles, appuyait ses lèvres sur le bas-ventre et revenait sur la bite que sa bouche entourait d'un précieux anneau tendre et chaud. Le mâle soudain l'écarta : — Va-t'en, je n'en peux plus ! C'est trop fort !... Il avait besoin de souffler un peu. C'est qu'elle ne lui laissait pas de répit, la garce ! Et elle consentit à ne plus le toucher pendant trois minutes, se contentant, — ce qui n'avait rien de déplaisant ! — de recevoir de lourdes paumes sur ses mamelons malaxés alors en bonne et due forme... La jeune femme se mit à son tour à soupirer, émue par le travail de son partenaire. Puis il eut si envie d'elle qu'il se rapprocha, tout contre son corps, collant sa bite au sexe mouillé de la belle fille. Il dut prendre une autre position, voulant voir ses fesses. Et ces dernières se plaquèrent contre le bassin, tandis que le dos de la jeune femme collait au torse de Sylvain, fort ébranlé. Il exerça un savoureux frottement contre la jolie créature, qui commença de roucouler en sentant la biroute grossie par sa succion venir s'écraser contre son cul et le porter au septième ciel... — Tu es bien, bien, ma chérie ? Elle répondit en branlant la tête. C'est que la forte émotion ne lui laissait plus le temps de parler... L'homme chercha le vagin, en passant par l'arrière, et engloutit sa verge très profondément. Tous deux couchés sur le même côté, s'ils se tournaient le dos, leurs corps rivés l'un à l'autre, plus proches et plus unis que jamais." extrait pp. 18-19.
Référence : Dutel, Bibliographie des ouvrages érotiques publiés clandestinement en français entre 1920 et 1970, n°1318 (ouvrage pornographique du Groupe J).
Bel exemplaire de ce livre peu commun, ici enrichi d'une photographie.
Prix : 350 euros








